Par Connectionivoirienne
Dans un discours télévisé prononcé le mardi soir, le président brésilien Bolsonaro a appelé les Brésiliens à « reprendre une vie normale ».
Le président de droite a utilisé des mots durs pour critiquer les mesures prises dans divers États fédéraux brésiliens, dans le but d’empêcher la propagation du coronavirus.
En effet, dans les régions à forte densité de population comme celles de São Paulo et Rio de Janeiro, les écoles, les magasins et les restaurants sont fermés sur ordre des gouverneurs locaux.
Bolsonaro a dénoncé cette approche, notant que le coronavirus est particulièrement dangereux pour les personnes de plus de 60 ans, comme le montre d’ailleurs toutes les statistiques du moment depuis les premiers épidémies apparues en Chine, fin novembre 2019.
Le chef de l’État ne se fait aucune inquiétude pour sa propre santé car affirme-t-il «en raison de mes antécédents sportifs, je n’ai à avoir peur de rien. Si j’étais infecté, j’aurais tout au plus les symptômes d’une petite grippe normale ».
Dans le discours, diffusé par les chaînes de télévision nationales, il a également attaqué les médias de façon frontale.
Les médias «ont répandu», selon lui «la peur avec leur couverture de la crise du coronavirus ».
Pendant que Bolsonaro tenait son discours, des Brésiliens en colère contre sa manière de s’attaquer à cette crise, ont exprimé leur mécontentement, en tapant sur des casseroles et autres ustensiles de cuisine, depuis leur balcon ou leur fenêtre.
Au Brésil, environ 2 200 personnes sont officiellement infectées par le virus.
Le pays compte 46 décès.
Avec NOS
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