Info brève # coronavirus par Connectionivoirienne
Quarante-huit (48) nouveaux cas de maladie covid-19 ont été annoncés ce 24 mars en Côte-d’Ivoire. Ce nouveau bilan porte le nombre total de malades dans le pays à 73. Trois personnes ont été déclarées guéries de la maladie.
Le Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir pour la présidentielle de 2020, se serait mis en quarantaine volontaire. Amadou Gon aurait été en contact avec une personne (non nommée), chez laquelle le virus aurait été détecté par la suite.
Une partie de l’opinion évoque une pure opération de communication, certains d’une mauvaise plaisanterie.
Les « survivalistes » sont depuis longtemps décrits comme des fous-furieux, hypocondriaques, catastrophistes voire même comme des nihilistes : ils créent des planques et des communautés retranchées où ils prévoient armes, munitions, vivres et moyens de reconstruction d’une société post-apocalyptique. Dès l’annonce de la naissance d’un virus qui frappait la Chine, nombre d’entre eux aux Etats-Unis, au Canada et en France ont pris la clé des champs au propre et au figuré. Ont-ils eu tors ?
Les pays d’Afrique – dont le nôtre – sont impardonnables. Oui, IMPARDONNABLES ! Ce virus a mis à rude épreuve des pays pourtant technologiquement, sanitairement, financièrement, structurellement supérieurs à nous et de très loin. Qu’a fait l’Afrique ? Goguenarde, elle a regardé venir avec un stoïcisme qu’aucune donnée objective ne pouvait justifier. Ah si, quand-même ! Ce fatalisme des incapables qui invoquent Dieu en tout, pour tout et sur tout, oubliant que justement, si Dieu nous a dotés d’un cerveau supérieur à celui de toutes Ses autres créatures, c’est dans un dessein précis : nous prendre en charge sans en appeler à Son intervention à tout bout de champ.
Et le Coronavirus, en toute logique, frappa ce continent avec une force et une fureur décuplée par la bêtise, l’idiotie et l’irresponsabilité qui ont toujours caractérisé nos pays. Comme si personne n’avait jamais rien vu venir. Pas de préparation, pas de préservation, pas de protection. Pas d’initiative. Panne sèche d’idées. Mais Dieu, sachons-le une bonne fois pour toutes, a un univers à faire tourner et dans lequel notre galaxie compte pour du beurre avec une importance digne de celle d’un grain de poussière. Une galaxie au sein de laquelle la Terre a encore moins d’importance qu’un grain de poussière. Bref, nous ne sommes rien qui justifie que Dieu se penche sur nous comme s’Il n’avait rien d’autre à faire. Ce qui nous nous pend au nez, c’est que l’une des lois de l’Univers s’applique : la sélection naturelle. Au nom de laquelle ne survivent que ceux qui sont les mieux adaptés, les mieux préparés. Si vous en avez la force, priez pour qu’on reste dans les quotas et standards de 2 à 4% de décès. Autrement, c’est tout un continent de sombres crétins qui va se dépeupler encore plus vite que ne l’avait fait la traite négrière. On voyait pourtant le danger venir de très loin depuis 2 mois au moins. Vraiment triste !…
L’heure n’est plus à la polémique. Après la crise sanitaire ( elle finira un jour comme toute pandémie avec son lot de séquelles.On n’est pas tous fataliste), nous ferons le bilan.
Posons des actes concrets de solidarité comme cela se voit ailleurs à travers :
– la sensibilisation de ses proches et de son entourage en diffusant la bonne et vraie information
-la création des points d’eau pour le lavage des mains surtout dans les quartiers et zones précaires
-La solidarité en vers le personnel soignant dans les centres de santé reculés du pays en offrant des masques et des désinfectants.
Etc etc …
Homme politique, société civile et individu lambda doivent se poser la question qu’est-ce que je peux faire autour de moi sans tapage médiatique pour aider mon pays dans ce drame sanitaire qui peut nous toucher directement ou indirectement.
À chacun sa lorgnette !!
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>L’heure n’est plus à la polémique
Ah, mon cher @Quoi ! Intention très louable, mais dis-moi comment on s’améliore quand on ne tire aucune leçon de ses échecs, de ses manquements, de ses travers et surtout, de ses erreurs ? « L’expérience est la somme de nos échecs », dit-on. Mais comment veux-tu acquérir de l’expérience quand la seule reconnaissance de tes échecs t’est insupportable, renvoyant leur simple évocation à de « la polémique » ? Usons d’image simple et accessible pour nous faire comprendre :
Ton gosse a ramené de l’école 4/20 de moyenne. Tu devras prendre un répétiteur, payer pour du renforcement, prendre de ton temps en sus pour son suivi, etc. Mais tu estimes qu’il est « polémique » de lui rappeler ses manquements et l’amener à changer, à s’améliorer. Bah bravo pour ton modèle d’éducation ! Exactement comme cette réconciliation appelée par tous, quand chacun s’exonère du devoir de vérité. Bravo pour cette intention de mettre un pansement sur une jambe de bois !
Pour en revenir à nos moutons, rien n’est jamais définitivement perdu. On peut encore sauver ce qui peut l’être, mais ça demandera beaucoup de sueur, de larmes, d’abnégation, de courage et d’honnêteté. Cette dernière commence par la reconnaissance claire et explicite de ses erreurs, démarche nécessaire pour réussir ensuite à s’inscrire dans le succès. Là d’où je viens, on punit les enfants pour leurs erreurs afin qu’ils ne recommencent pas. Tu as vu une punition quelque part, toi, face à ces terribles et mortels manquements ?
Pour rappel, tu as vu le prix payé pour un gosse de Niangon qui a traversé la ville jusqu’au train d’atterrissage d’un avion d’Air France ? Et pourtant, ça n’a couté QUE la vie au seul intéressé. Là, nous parlons de risque de trépas pesant sur 520 000 personnes (2% de 26 millions d’habitants), et juste des petites tapes sur les doigts, et encore !…
Écoute je ne sais si tu as fait une lecture verticale de mon texte mais j’ai mentionné que le débat sur la responsabilité des uns et des autres se fera après vu l’urgence du moment.
Si pour ton exorcisme personnel par le développement d’une paranoïa voudrait couper des têtes tout azimut je ne t’empêcherai pas d’utiliser ta guillotine verbale ( heureusement d’ailleurs).
Sinon à chacun son approche et mieux à chacun sa lorgnette!!
>Si pour ton exorcisme personnel par le développement d’une paranoïa voudrait couper des têtes tout azimut je ne t’empêcherai pas d’utiliser ta guillotine verbale ( heureusement d’ailleurs).
Que c’est bien tourné, cette volonté jusqu’au bout d’appliquer un pansement sur une jambe de bois. Tu atteints comment tes objectifs, avec les même cancres, les mêmes bougnoules, les mêmes incompétents,… ? Ce viel Albert Einstein décrit la folie comme le fait de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent. Alors, pour toi, se sera quoi ? Camisole de force ou entonnoir sur la tête ? « Accroche-toi au pinceau, on enlève l’échelle » !!!! 🙂 🙂 🙂