Mamadou Kanaté
Ils ont manifesté, ce jeudi 19 mars 2020, leur totale adhésion au choix d’Amadou Gon Coulibaly pour porter le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la victoire au soir du 31 octobre 2020.
Ces cadres houphouétistes issus de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), par la voix de Yao Kouadio, membre du Conseil régional du Lôh-Djiboua, au cours d’une conférence de presse à la rue Lepic, ont affirmé « leur soutien indéfectible à Amadou Gon Coulibaly et s’engagent à tout mettre en œuvre pour l’accompagner dans sa marche glorieuse vers sa présidentielle destinée. »
En effet, pour Yao Kouadio qui avait à ses côtés, Albert Flindé, haut cadre de l’Udcpi, Ouréga Bernard, 3e vice-président de cette formation politique et des responsables du parti arc-en-ciel, la candidature du Premier ministre ne souffre d’aucune contestation, en ce sens que « c’est le choix naturel, l’un des plus fidèles compagnons du Président Ouattara. C’est un travailleur infatigable et un technocrate hors pair. Nous sommes convaincus qu’il saura nous conduire à la victoire à l’élection présidentielle ».
Forts de cette conviction, lancera-t-il, « les cadres du Rhdp issus de l’Udpci invitent instamment les cadres, les militants et militantes du Rhdp issus de l’Udpci à continuer à prendre leur part dans le combat pour la paix, la stabilité et le développement de la Côte d’Ivoire dans les sillons tracés par le Président Alassane Ouattara avec Amadou Gon Coulibaly ».
A la question si leur déclaration est un désaveu à Albert Mabri Toikeusse, le porte-parole s’est voulu clair : « Nous ne désavouons personne. Nous manifestons notre soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly. Nous les cadres du Rhdp issus de l’Udpci voulons qu’il sache notre position ».
Yao Kouadio a tenu à préciser que le choix du Premier ministre ne leur a pas été imposé. « Tous les cadres qui se sont succédé au pupitre à la réunion du Conseil politique le 12 mars ont tous porté leur choix sur Amadou Gon Coulibaly sauf le président Albert Mabri Toikeusse », a-t-il regretté. Avant d’expliquer que des personnes justifient l’attitude du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par le fait qu’il aurait souhaité la tenue des primaires pour la désignation du choix du candidat du Rhdp au scrutin présidentiel d’octobre. « Mais, tous ceux qui voulaient être candidat, le Président Ouattara leur a donné de le faire en donnant la parole à tous ceux qui avaient quelque chose à dire. Personne n’a dit qu’il était candidat. Amadou Gon Coulibaly était le seul candidat ce jour », a-t-il insisté.
Albert Flindé, lui, a fait savoir que leur acte n’est pas une action isolée. « Nous parlons au nom de tous les militants de l’Udpci. Des cadres sont d’accord avec ce que nous sommes en train de faire », a-t-il précisé.
Conseiller spécial du chef du gouvernement, Albert Flindé a déclaré que sa réaction de ce jour est conforme à la position qu’il a de tout temps défendue : « J’ai toujours dit qu’on ne peut militer dans plusieurs partis politiques ».
Ouréga Bernard, 3e vice-président de l’Udpci, s’est quant à lui insurgé contre le fait qu’Albert Mabri Toikeusse, après le consensus obtenu autour de la candidature d’Amadou Gon Coulibaly, a refusé de saluer ce choix. « Toute le monde l’a vu dans la salle. Il a refusé de se tenir debout quand le président du Rhdp a soulevé la main d’Amadou Gon Coulibaly. Nous n’avons pas apprécié cela. On peut ne pas être d’accord, mais il faut s’aligner sur la décision de la majorité », a-t-il soutenu. Avant d’appeler les cadres et militants de l’Udpci à la sérénité et à rester mobilisés derrière la candidature d’Amadou Gon Coulibaly à l’élection présidentielle de 2020.
Fraternité Matin
Commentaires Facebook