Selon le quotidien l’Essor ivoirien, proche du RDR/RHDP au pouvoir en Côte-d’Ivoire, l’actuel ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mabri Toikeusse, aurait des velléités de déstabilisation du pays, avec l’aide d’un ancien chef de guerre libérien.
Des accusations farfelues balancées sans aucun effort de preuves.
Le Conseil national de la Presse qui s’est saisie de l’affaire n’a pas trouvé mieux que d’infliger « des sanctions disciplinaires » au Directeur de publication du canard en question et à l’auteur de l’article, véritable ramassis de commentaires, loin des standards journalistiques.
Une sanction vague qui en dit long sur l’impunité dont jouit ce canard, habitué aux violations systématiques des textes législatifs et règlementaires qui encadrent la fonction de journaliste en Cote-d’Ivoire.
Hervé Coulibaly
Après l’affaire ibièkissè, qu’est ce qui pourrait encore étonner dans ce pays ? Ce journal Mille Collines devrait être purement et simplement interdit dans un pays normal. Mais il vit, et continue de noircir sa une au quotidien de monstruosités et d’incongruités qui sapent à la fois la cohésion nationale et la sécurité de l’Et. Mais chut ! il en a le droit, étant le parfait reflet d’une certaine façon de penser au Restaurant. La voix de son maître, en somme.