Les fournisseurs crient famine
Expérés par le mépris et le peu d’égard face à leur situation non reluisante, les fournisseurs de services divers à l’Assemblée nationale sont montés au créneau mardi 17 mars 2020, pour dénoncer les faits. Leur porte-parole Konan Barthélémy a, au cours de sa conférence de presse exposé les démarches que ces fournisseurs ont jusque-là mené pour être payés. Mais rien ne pointe depuis.
Pour plus d’efficacité et d’unicité d’action, ces fournisseurs se sont regroupés dans un collectif, le Collectif des fournisseurs de l’Assemblée nationale (Cofanci) depuis le 10 février 2020.
« La création du Cofanci répond au souci de solliciter l’aide du Pan pour le règlement de nos factures. Depuis son arrivée à la tête de cette institution, nous sommes dans l’attente du règlement de nos différentes factures. Nous avons réalisé ces prestations car pour nous les hommes passent mais l’État reste une continuité. Cette confiance en nos institutions nous a permis d’engloutir nos fonds dans l’accomplissement de ces tâches à nous, confiées. Il s’agit de la réhabilitation du dortoir des militaires, la réhabilitation de la grande salle d’attente, la bibliothèque, la livraison d’équipements informatiques et électroniques, des splits et de la peinture… Par voie d’huissier, toutes les factures ont été signifiées au Président de l’Assemblée Nationale Amadou Soumahoro », a relaté le conférencier. Lequel implore l’aide de Dieu et l’intervention du Premier ministre, du chef de l’Etat et même de la première dame Dominique Ouattara afin de rentrer en possession de leur avoir. Une situation qui n’est pas sans conséquences sur leur vécu quotidien fait de renvoi de leurs employés ou de pression de leurs créanciers.
Le montant total de cette dette-fournisseur s’élève à 1 459 408 394 FCFA et concerne 16 entreprises. Lesdits travaux ont été effectués sous le président Soro Guillaume et sont même visibles pour certains sur le site de l’Assemblée nationale au Plateau.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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