Alassane Ouattara n’a pas le temps de capitaliser sa décision de renonciation à un 3è mandat présidentiel qui a plutôt fait sensation.
L’Opposition n’entend, en effet, lui laisser aucun temps de répit. Le grain de sable, des contentieux dont le projet de révision constitutionnelle.
Ainsi, le PDCI-RDA a ignoré ses yeux doux. Il a refusé de prendre une place taillée sur mesure dans la Commission électorale indépendante (CEI) actée par l’ordonnance n°2020-306 du 4 mars 2020.
Car l’ex-parti unique n’entend point être en porte-à-faux avec sa saisine de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) pour une réforme en profondeur de l’organe électoral. Et c’est le jeudi 12 mars 2020 que la juridiction africaine devait rendre son arrêt.
C’est ce même jour que les groupes parlementaires de l’Opposition (PDCI-RDA, Vox Populi et Rassemblement) sont entrés en rébellion. Ils ont claqué la porte des débats parlementaires pour la révision constitutionnelle, en dénonciation des violations de procédures.
Ce jeudi aussi, Ouattara reçoit les instances du RHDP, formation qu’il préside, pour mobiliser les troupes afin de préparer sa sortie par la grande porte et non une porte dérobée.
F. M. Bally
Sortie du congrès parlementaire, le 5 mars 2020, à Yamoussoukro
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