Edwige FIENDE
Les députés et sénateurs ivoiriens ont adopté lundi le projet de résolution fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du congrès, lors d’une réunion lundi à Yamoussoukro (Capitale politique).
Les députés et sénateurs étaient réunis lundi à Yamoussoukro (Centre) pour l’adoption d’une résolution fixant les règles du congrès devant examiner le projet de révision constitutionnelle.
Le projet de résolution a été adopté avec 255 pour, 65 contre et 11 abstentions.
Les députés de l’opposition avaient demandé auparavant que le texte soit soumis au Conseil constitutionnel avant la poursuite des travaux.
« Le projet de résolution requiert l’avis préalable du conseil constitutionnel avant sa mise en application », avaient souhaité les groupes parlementaires PDCI, Vox populi et Rassemblement, dans une déclaration lue par Bernard Bassy.
« Notre résolution portant fonctionnement du congrès doit être entaché d’aucun vice et pour cela le conseil constitutionnel doit statuer avant la suite des travaux », avait relevé la députée Yasmina Ouegnin du groupe Vox Populi
Les travaux pour l’examen du projet de loi portant de révision constitutionnelle devraient se poursuivre jusqu’à mis mars.
Jeudi, le président Alassane Ouattara avait dévoilé ses trois propositions de réformes constitutionnelles, face aux députés et sénateurs, réunis en congrès à Yamoussoukro (Centre, capitale politique).
M. Ouattara avait proposé entre autres que le vice-président de la République soit nommé par le président de la République avec l’accord du parlement au lieu d’un ticket et la continuité parlementaire en cas d’impossibilité d’organiser les élections parlementaires dans les délais prescrits par la Constitution.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
REVISION DE LA CONSTITUTION : LE GROUPE PARLEMENTAIRE PDCI-RDA RECOMMANDE UN REFERENDUM
Dans le cadre du projet de révision constitutionnel envisagé par le Président de la République, Alassane Ouattara, le groupe parlementaire PDCI-RDA, au congrès (Assemblée nationale et Sénat) ce lundi 9 mars, recommande que le peuple souverain soit consulté par voie référendaire au regard du volume important des articles, soit 35 sur 184, sujets à modification, touchant au surplus tous les pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire)
C’est Gbagbo qui vous a trop gâtés avec son « légalisme » et sa volonté d’apparaître, même en dépit du bon sens contextuel, comme un démocrate achevé. En l’absence des balises qu’offre une société civile structurée et vigilante, tout pouvoir cherchera encore et toujours à abuser des failles et possibilités détournées du système. C’est dans la nature humaine et pire encore dans la praxis politique : on ne lâche pas ce qu’on tient, pour rien au monde, et on se battra bec, ongles et griffes pour le conserver. Essayez donc de vous enfermer avec un chat pour tenter de l’étrangler, et vous verrez ce que ferait n’importe quel détenteur du pouvoir. Plus encore quand son placard est constellé de cadavres. Les 2 seules reculades de Ouattara depuis 2011, c’était dans une épreuve de force défavorables. Que lui opposez-vous ? Vos principes et votre « légalisme » ? Bah, repassez demain, voir !…