Président d’un parti, le Fpu et d’une plateforme, l’Aid (Alliance des ivoiriens pour la démocratie), Zadi Djédjé a participé aux discussions sur le code électoral qui viennent de s’achever. Il n’y avait pas été convié dès le départ. Il y est arrivé comme un cheveu sur la soupe après avoir dénoncé sa mise à l’écart, au cours d’une conférence de presse. Chance que n’a pas eue Mamadou Koulibaly de Lider, candidat déclaré à la présidentielle.
Il était mercredi matin face aux journalistes au Baron de Yopougon. L’ancien compagnon de Charles Blé Goudé qui s’est revêtu d’un nouveau manteau de défenseur du régime, a estimé que le dialogue s’est plutôt ‘’très bien déroulé’’, prenant ainsi le contre-pied des opposants qui font valoir que Gon Coulibaly a échoué et qu’il faut Alassane Ouattara pour dénouer la crise.
Selon Zadi Djédjé, l’attitude de l’opposition est l’expression d’une mauvaise foi manifeste qui met en doute son amour pour le pays. Il argumente que ces opposants ne peuvent pas avoir discuté un mois durant, fait des contre-propositions et des recommandations et affirmer à la conclusion des travaux qu’il y a eu échec. Ces discussions, relève-t-il n’étaient pas un accord politique pour qu’il y ait des signatures à la fin. Et pour lui, le premier ministre a bien raison de vouloir soumettre les conclusions au président de la République pour décision.
En l’état actuel des choses, M. Zadi a invité le chef de l’Etat à ne pas accorder la moindre attention aux récriminations des opposants qui ne sont pas préoccupés selon lui, par l’intérêt général mais plutôt par leur intérêt personnel.
« M. le président, l’opposition vous demande une audience. Les Ivoiriens vous attendent. Le panier de la ménagère est vide, les jeunes cherchent de l’emploi. Laissez ceux qui pensent qu’ils ont un titre foncier sur la Côte d’Ivoire », a-t-il objecté faisant valoir que ceux qui veulent faire tomber Ouattara rêvent. « La Côte d’Ivoire est en marche, elle se développe », a-t-il lancé.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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