Enlisement du dialogue politique en Côte d’Ivoire
Lundi, les partis politiques de l’opposition étaient convoqués par le Premier ministre pour la signature des accords, selon l’intitulée de la rencontre. Mais Gon Coulibaly en 5 minutes a annoncé la clôture des discussions entamées début janvier, à la grande surprise de l’opposition.
Il y avait une cinquantaine de personnes à la primature : les représentants de l’opposition, de nombreux ministres et des membres de la société civile.
Ils étaient là pour la signature et la validation du dialogue politique sur le code électoral.
Cependant aucun accord n’a été définitivement signé. Mais le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a mis un terme aux discussions.
Pour lui, du rapport qui a été fait, on peut noter des points de convergences, des désaccords et des remarques qui seront transmis au chef de l’Etat.
A 9 mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, c’est normal qu’il y ait de l’effervescence dans le pays, souligne le président Alassane Ouattara.
L’opposition a été déconcertée par cette annonce du Premier ministre.
Elle a répondu le lendemain par une conférence de presse dans laquelle elle rappelle qu’il y avait jusqu’à présent très peu de point d’accord avec le gouvernement.
Seuls le parrainage et la caution pour la candidature à la présidentielle avaient trouvé un début de consensus.
Par contre, sur l’indépendance de la commission électorale, l’organisation pratique des élections, la gratuite de la carte d’identité ou encore la liste électorale, aucun accord n’avait émergé.
Pourtant, l’opposition, menée par le PDCI d’Henri Konan Bédié et le FPI proche de Laurent Gbagbo, réaffirme sa volonté de poursuivre les discussions mais avec de nouvelles conditions.
Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du PDCI préconise « un cadre rénové, consensuel, inclusif et crédible ».
Pour le moment, la Présidence de la République ne s’est pas exprimée sur une éventuelle reprise du dialogue politique.
BBC Afrique
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