Nourredin Bongo Valentin, fils du chef de l’État gabonais Ali Bongo est accusé de corruption active et de blanchiment de capitaux par un collectif des leaders de la société civile.
Au Gabon, le procureur de la République a décidé de classer sans suite la plainte déposée par un collectif des leaders de la société civile contre Noureddin Bongo Valentin, le fils du chef de l’État, Ali Bongo.
Le collectif des leaders de la société civile accuse Noureddin Bongo Valentin de corruption active et de blanchiment des capitaux, mais pour le procureur de la République, il n’y a pas de preuves.
Pour Jean Remy Yama, un des quatre leaders qui a porté plainte, le procureur de la République a bâclé l’enquête : « Nous n’avons pas eu la confrontation que nous voulions entre les témoins et les gendarmes qui ont été sur la scène de Rio [contrôle routier au quartier, Ndlr] où un véhicule transportant beaucoup d’argent a été arrêté et appartiendrait à Noureddin Bongo ».
Un manque d’éléments suffisants
En ce qui concerne les sociétés dont les plaignants soupçonnent Noureddin Bongo d’être actionnaire et de participer au blanchiment d’argent, Jean Remy Yama considère que les enquêtes qui devaient être diligentées par le parquet n’ont pas été faites correctement.
« En matière de blanchiment d’argent, vous ne pouvez pas boucler une enquête en dix jours, ce n’est pas possible. Il n’y a pas eu un jugement qui innocenterait Noureddin, le parquet dit tout simplement qu’il n’a pas suffisamment d’éléments pour apporter cette affaire devant un juge ».
Mais Jean Remy Yama, en tant que membre du collectif des leaders de la société civile, assure qu’ils ne baisseront pas les bras : « Le tribunal c’est le parquet et le siège. On peut rentrer par le parquet, mais on peut aussi rentrer par le siège ».
RFI
Yves-Laurent Goma
Commentaires Facebook