Droit de réponse – Ci dessous la réaction de Frederic Lejeal et le lien de l’article …
Le 14 févr. 2020 à 10:39, Frederic Lejeal
Monsieur,
Dans l’article cité en référence concernant un litige entre Bruno Koné et l’Atrci vous mettez gravement ma réputation en cause en affirmant notamment que j’aurai démissionné de mon poste de rédacteur en Chef de La Lettre du Continent pour être remplacé par M.Philippe Vasset, à la suite d’une série de « fausses affaires colportées » par ce média.
Cette affirmation outre d’être grotesque est surtout parfaitement mensongère. J’ai quitté ce poste pour des raisons strictement personnelles qui n’ont ni de près, ni de loin à voir avec mes anciennes responsabilités. Si vous aviez fait votre métier de journaliste en me contactant je vous l’aurais confirmé.
Je vous aurai confirmé du même coup que l’actualité ivoirienne quelle qu’elle fusse et quelqu’aurait pu être son traitement sous ma rédaction en chef n’aurait d’ailleurs jamais été de nature à me faire quitter mon poste.
Outre que je me réserve le droit avec mes conseils d’engager toute procédure visant à vous mettre devant vos responsabilités et à retirer cet « article » de votre site je vous sais gré, dans un premier temps, de bien vouloir publier ce droit de réponse comme la loi m’y autorise.
Dans cette attente veuillez croire à mes meilleurs sentiments.
Frederic Lejeal
…fin….
L’ARROSEUR ARROSÉ EN COLÈRE OU RÉPONSE À UN DROIT DE RÉPONSE DE LEJEAL, EX CHEF DE
LA RÉDACTION DE LA LETTRE DU CONTINENT
Je suis Justice Konan. Je partage , ma réponse et un mail reçu par un ex patron de la rédaction de la lettre du continent –
« Cher Monsieur,
Je ne suis pas journaliste ! Je suis un citoyen qui observe l’actualité ! Je vois que vous vous offusquez de ce qui s’écrit et qui, selon vous, n’est pas fondé ! Et bien, imaginez la détresse des citoyens et citoyennes ivoiriens ou d’ailleurs, lorsqu’ils découvraient ce que vous aviez souvent écrit sur eux. Sans doute, étiez-vous de bonne foi, comme moi. Si vous avez été contrarié par l’affirmation vous concernant, je vous prie de bien vouloir m’excuser. Les raisons de votre départ de la LC ont sûrement des raisons autres que celles que j’évoquais. En attendant que devant, un tribunal le débat de fond se fasse sur les raisons de ce départ sans aucun lien, avec ce que j’ai prétendu, je prends acte de votre mise au point.
En revanche, les allégations sur les fonds de souveraineté de l’État ivoirien ont bien été écrites sous votre responsabilité.
Une plainte a bien été déposée par l’État ivoirien. Cela dit, comme vous connaissez la loi et les règles en la matière, il convient d’adresser votre droit de réponse aux médias qui ont publié ma réaction aux attaques de la LC contre le ministre Koné. Avez-vous, vous-même, accordé ce droit de réponse à tous ceux qui se sont senti diffamés par la lettre du continent, lorsque vous étiez le responsable éditorial ? La prescription en la matière doit encore donner le temps à plusieurs personnes de se souvenir des écrits de votre passage à la lettre du continent. Ma réaction aux attaques contre le ministre Koné s’inscrit dans la liberté d’opinion qui n’engage nullement la responsabilité du média qui me publie. Vous n’avez pas à demander le retrait de l’article, mais vous avez le droit de demander un droit de réponse qui sera, je n’en doute pas, publié sous le lien de l’article, ou dans une autre édition!
Les éditions de la Lettre du continent qui ont propagé des rumeurs ou des allégations n’ont jamais été détruites, ni retirées du marché.
De nombreux articles à caractère mensonger et diffamatoire existent encore sur le site de la LC, SANS QUE NE SOIT PUBLIÉ LE MOINDRE DROIT DE RÉPONSE.
Le rôle essentiel que prétend jouer en Afrique la LC l’oblige à plus de rigueur.
De la même manière, je souhaite que vous soit accordé ce droit de réponse que vous souhaitez.
Il s’agit du point de vue d’un simple citoyen, observateur de la vie politique, au journaliste chevronné, commentateur de la vie politique, que vous êtes.
Faut-il vous rappeler que sans la liberté de blâmer, il n’existe pas d’éloge flatteur, même si nous nous sommes gardés de citer votre nom …🤣🤣🤣
NB: À toutes fins utiles, je vous remets la réaction de la présidence ivoirienne sur le Fake relatif au budget de souveraineté de la Présidence ivoirienne ! Aujouencire, malgré le démenti ( si peu enthousiaste ), que vous aviez fait , quelques internautes continuent de croire hélas et à tort, que ce que vous écriviez est exact ! Quel préjudice sur l’image de la présidence ivoirienne ! On ne vous avait pas trouvé compatissant, comme nous le sommes , à votre égard !
Je ris lorsque me prenant pour un journaliste, vous écrivez si j’avais bien fait mon travail … Croyez-vous avoir vraiment fait votre travail ? L’hôpital qui se fout de la charité ….Sans doute n’auriez vous jamai réagi, si vous étiez encore protégé par l’arrogance et l’impunité qui habitent la lettre du continent , des attitudes que vous avez contribué à consolider au détriment de la réputation des autres !
Vous voici arrosé, vous l’arroseur . N’est-ce pas que la roue de la vie , comme de l’information tourne , tourne , et tourne….
La somme avancée par la Lettre du Continent est une somme qui intègre plusieurs dotations, celles de la Présidence, de la Vice-Présidence, de la Primature, du Secrétariat général et de plusieurs ministères. La dotation de la Présidence n’a pas augmenté. Le Président de la République s’estime gravement diffamé par cette « fake News », dont on se demande si elle est involontaire, ce qui pose la question de la vérification des informations par les journalistes de la Lettre du Continent, ou si elle volontaire, destinée à nuire, ce qui pose la question du commanditaire. La Présidence s’étonne qu’un support de Presse aussi sérieux que la Lettre du Continent se laisse aller à des opérations de désinformation. Les avocats de la Présidence vont, dans un premier temps, demander la publication d’un rectificatif.
Bien à vous !
Justice Konan
justicekonan2@gmail.com »
L’article incriminé à lire sous ce lien
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