Lu pour vous
“Henri Gossé le journaliste Tiemoko Antoine Assalé a dit en substance que en cas de liberté totale pour le président Gbagbo il faudra discuter avec le régime en place en Côte d’ivoire pour que le président rentre.
J’ai vu des camarades lui opposer des arguments juridiques surtout la constitution qui à son TITRE I évoquant, DES DROITS, DES LIBERTÉS ET DES DEVOIRS, au Chapitre premier : Des droits et libertés, à son Article 22.
Il est écrit : « Aucun Ivoirien ne peut être contraint à l’exil ».
Oui en effet notre loi fondamentale le dit clairement, mais je pense que les camarades n’ont pas bien compris le fond de la pensée de Tiemoko.
Le président Gbagbo est un ancien président de notre pays, le pouvoir d’Abidjan a le devoir de mettre en place toutes les commodités liées à son statut comme prévu par la loi et ça il faudra convaincre le pouvoir de le faire. (Personnel de maison, sécurité, salaire et autres)
Gbagbo n’est pas un citoyen lambda comme moi qui voyage comme il veut.
En plus nous savons que Gbagbo est condamné en Côte d’ivoire à 20 ans de prison, cette décision de justice revêt l’autorité de la chose jugée. Ce qui veut dire que s’il rentre comme nous le souhaitons, cette décision de justice peut être exécutée.
Donc à mon avis, il va falloir convaincre le régime en place pour qu’une loi d’amnistie soit prise pour que le président Gbagbo soit en liberté totale et définitive.
C’est en cela, qu’on parle de discuter avec le pouvoir.
Gbagbo n’est pas en exil, donc il n’est de toute façon pas concerné par les dispositions constitutionnelles parlant d’exil.
Ne restons pas dans l’émotion et le juridisme béat. Soyons réalistes.
Il n’y a rien de juridique dans les procès de Gbagbo, tout est politique. Il faut l’intégrer.
Je donne raison à Assalé.
De toute manière Ouattara doit partir
#ODP“
K.Ladio.S
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