Par connectionivoirienne
Projet ‘’Agir pour les jeunes’’
La caravane ‘’Agir pour les jeunes 2’’ initiée par le ministre Touré Mamadou était à la mairie de Cocody, le vendredi 7 février 2020. 538 jeunes porteurs de projets vont bénéficier de financements allant de 100 mille à un million de FCFA. Sur place nous avons rencontré Doukouré Adrienne qui a accepté de répondre à nos questions.
Mlle Doukouré, vous venez de recevoir un chèque de trois cent mille francs CFA du projet ‘’Agir pour les jeunes’’. Que voulez-vous réaliser avec ce prêt ?
Je veux réaliser un projet d’entreprise de transfert d’argent. D’abord les transferts nationaux et ensuite passer à l’international.
Est-ce un projet déjà en cours que vous voulez agrandir ou bien c’est maintenant que vous allez vous lancer dans cette activité ?
J’avais analysé tous les contours de mon projet et je n’attendais plus que l’argent pour démarrer. C’est donc maintenant que je me lance.
Est-ce un cabinet qui a rédigé le projet pour vous ou est-ce votre initiative personnelle qui a abouti à ce financement ?
J’ai formulé mon projet moi-même. Je me suis renseigné auprès de ceux qui étaient déjà dans cette activité. Je l’ai rédigé moi-même et je l’ai déposé. Et j’étais là un jour et la Coopec m’appelle, m’apprenant que je suis bénéficiaire d’un financement.
On vous a appelé mais est-ce que jusque-là vous y croyiez vraiment ?
Moi, c’est une opportunité que j’attendais. Je crois en moi et donc je crois au projet. La Coopec nous a donné des prérequis et je me dis que je vais vraiment avoir ce financement.
Est-ce vous-mêmes qui avez demandé 300 mille FCFA ou bien c’est la Coopec qui a décidé de l’octroi de ce montant au regard de votre projet ?
J’avais sollicité 600 mille FCFA. Mais je reçois 300 mille et je pense que je peux commencer avec ce montant. Ce sera un premier pas pour moi.
Comment vous est venue l’idée de faire du transfert d’argent ?
C’est à force de fréquenter un ami qui faisait du transfert d’argent. J’ai remarqué qu’il gagnait beaucoup d’argent dans son affaire. A partir de là, j’ai dit mais pourquoi pas moi ? En plus dans le secteur que j’habite, il n’y a pas de transfert international. J’ai donc estimé que je pourrais ajouter cela à l’activité de transfert national.
Que visez-vous à travers ce projet ?
D’abord travailler pour moi-même et employer plus tard du personnel. Ce sera pour moi le point de départ de toutes ces idées que j’avais dans la tête sur les bancs de l’université. Avec des amis, nous envisagions de monter un cabinet dans le sens de ce qui correspond à nos études de sociologie. Je pense qu’avec ce qui va découler de ce projet, nous pourrions enfin réaliser ce rêve un jour.
Par SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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