Par Connectionivoirienne
Après avoir déclaré sa candidature en novembre 2019, Dr Abbas Yaya Bamba qui vit aux Etats-Unis est en Côte d’Ivoire pour lancer sa précampagne. Ce mardi en conférence de presse, au siège de son parti, le Cnpi à Angré, il a annoncé une tournée dans 20 chefs-lieux de département du pays. Ce, pour une première phase.
Sa candidature, a-t-il réitéré est celle de la ‘’rupture et du changement’’. Il veut d’une Côte d’Ivoire nouvelle véritablement unie, absolument disciplinée et résolument au travail. « J’ai le plaisir de vous annoncer que je conduirai, du mercredi 5 février au vendredi 14 février 2020, une mission qui sillonnera une vingtaine de localités à l’intérieur du pays. Cette tournée permettra à la délégation du Cnpi d’aller à la rencontre des populations, dans la simplicité afin de recueillir leurs aspirations les plus profondes », a-t-il dit dans son propos liminaire.
Le candidat qui entend partager sa conviction d’une Côte d’Ivoire unie a dénoncé dans son analyse de la situation politique du pays les entraves que le pouvoir pose sur la voie d’une élection juste et transparente, selon ses termes. Dr Abbas Yaya est opposé à la caution de 200 à 250 millions de FCFA et le parrainage des candidatures que le pouvoir veut imposer dans le code électoral en discussion. A ce propos il a eu ce commentaire : « Si Ouattara a eu raison de Bédié et de Gbagbo, il n’aura pas raison de nous et de tous les Ivoiriens. Qu’il laisse éclore notre jeune démocratie. Ce n’est pas à lui de dire qui doit être candidat. Est-ce que lui, on lui a imposé 200 millions ici ? Mais s’il maintient les 200 millions, nous paierons. Mais eux, ils nous diront où ils ont pris leur argent pour la caution. Nous n’allons pas mettre quelqu’un en prison mais ils nous diront ». Pour cet informaticien de profession dont le budget de campagne s’élève à 3 milliards de FCFA, 10 mille FCFA de cautionnement auraient suffi, juste pour aider l’administration à produire la documentation électorale.
Sur sa lancée, il a mis en garde contre un tripatouillage du scrutin d’octobre. C’est pourquoi, convaincu que les Ivoiriens sont décidés à faire partir Ouattara, il a invité les potentiels candidats à descendre maintenant dans l’arène pour parler aux électeurs. « Il faut qu’on aille sur le terrain, qu’on parle à la Côte d’Ivoire et dire aux populations qu’elles doivent voter », a-t-il lancé.
La tournée du président du Congrès national du peuple ivoirien (Cnpi) débutera à Divo le 5 février et devra se poursuivre dans les villes de Gagnoa, Soubré, San Pedro…
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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