Par Connectionivoirienne avec agences
Contestée par tous les partis de l’opposition et des ONG de notoriété au sein de la societé civile, la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), qui organisera la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire est loin d’avoir fini avec les ennuis.
Selon les dernières informations, l’État de Côte-d’Ivoire est convoqué à se présenter le 6 mars prochain devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), à Arusha en Tanzanie.
Cette convocation fait suite à une requête du PDCI-RDA et de certains partis de l’opposition ivoirienne qui demandent la suspension provisoire de la CEI, qui selon eux, ne serait pas conforme aux normes souhaitées par la CADHP qui exige que la commission électorale soit neutre.
Une mesure que la CADHP avait rejeté à l’unanimité en affirmant que leur requête était «devenue sans objet à la suite de la mise en place de la CEI et de la désignation de ses membres ainsi que des personnalités proposées par les différents organes de l’État défenseur»
La cour avait par ailleurs estimé que «les circonstances en l’espèce ne relevaient pas d’une situation dont la gravité et l’urgence présenteraient un risque de dommages irréparables».
L’opposition sera aussi présente
La CADHP avait rendu cette décision le 28 novembre 2019 en attendant de se prononcer sur le fond de la commission à une date ultérieure.
C’est dans ce cadre que l’État ivoirien va comparaître prochainement afin de s’expliquer devant les juges africains sur les questions de fond de la CEI, conformément aux règles et directives de l’UA et de la CEDEAO qui exigent que tous les contentieux soient évacuées six mois avant une présidentielle.
Les partis de l’opposition auteurs de la plainte seront également entendus au cours de l’audience, en tant que témoins et parties plaignantes.
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