Royaume Baoulé en Côte-d’Ivoire: Depuis son exil au Ghana, des nouvelles de Nanan Anvo Kassi

La crise dans le royaume Baoulé a été relancée de plus belle ces derniers jours après la visite du chef de l’Etat Alassane Ouattara a la reine Akoua Boni II, accompagné d’une forte délégation, le Premier ministre Gon Coulibaly y compris.

Les sujets du jeune roi issu de la tradition matrilinéaire Akan/Baoulé, n’ont pas tardé à crier à la énième « usurpation ».

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Pour le journaliste et analyste politique André Silver Konan, « la crise dans le royaume des Baoulé peut se comprendre par une phrase simple. En pays Baoulé, une sœur ne succède pas à son défunt frère. C’est le neveu qui succède à son oncle maternel. Tout le monde le sait. Toute autre explication compliquée vise à expliquer une hérésie coutumière qui n’a pas sa raison d’être »

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Une partie de notabilité Baoulé exilée au Ghana

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2 réflexions au sujet de “Royaume Baoulé en Côte-d’Ivoire: Depuis son exil au Ghana, des nouvelles de Nanan Anvo Kassi”

  1. BON SÉJOUR A L’AUGUSTE ROITELET…CHEZ LUI !
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    A Ansuta, ville natale de Abla Pokou au Ghana, les Baoulé sont chez eux !

    Peut-on dire véritablement qu’ils y sont en exil ? Question FRAR !

    QUAND BEDIE DEVIENT NANA POKU EDIABE 1ER
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    A Ansuta, il y a quelques temps Bédié avait séjourné.

    Celui qui débaptise aujourd’hui les autres en disant qu’il n’y a plus « Alla Gnissan », y avait été élevé à la dignité de chef de Ansuta et reçu par la même occasion comme nom de baptême Nana Poku Ediabe 1er !

    Son porte parole à cette occasion, Le Pr. Jean-Noël Loucou, au nom de Henri Konan Bédié, avait cité un proverbe baoulé : « Akolah blô », qui signifierait que « La poule a beau picorer en brousse, elle revient toujours au village ».

    Que celui qui peut comprendre, entende au-delà des mots !

    Les exils ça commence à faire genre ! Pour parler comme Coach HAMOND CHIC !

    On connaissait celui de Soundjata KEITA. On a découvert ceux des chefs traditionnels africains pendant la colonisation.

    Mais quand les Agni du Sanwi traversent allègrement la frontière pour se retrouver au Ghana en repli tactique, pour revenir être Roi en Cote d’Ivoire comme AMON N’DOUFFOU IV, et que leur fils KASSI devenu roitelet Baoulé, lui aussi fait la même chose, peut on parler encore d’exil ici ?

    Oui, si on est en accord avec la définition de mon ami YEDAGNE Honorat qui a inventé le beau concept d’exil intérieur !

    Toutes les combinaisons donnent fruit…

  2. @Wawé Ossou (Facebook)
    Au contraire des Agnis en Côte d’Ivoire, ou de l’ensemble du Ghana morcelé en plusieurs royaumes, il n’en existe qu’un, un seul et unique chez les Baoulés, avec siège royal à Sakassou. La colonisation, suite à la terrible période dite de « pacification » qui a fait des centaines de milliers de morts dans le seul peuple baoulé, a entrepris d’affaiblir l’autorité centrale avec la politique des Cercles. Donc, des chefs ont une autorité élargie sur un sous-groupe ethnique, et ils en profitent pour se fabriquer une royauté factice (cas de Botro, de Yamoussoukro, de Daoukro, etc) afin de se voir plus grands, mais il n’en est rien en réalité : dans les faits, il n’existe encore aujourd’hui qu’un seul et unique royaume Baoulé auquel tous doivent reconnaissance et soumission.

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