Par Connectionivoirienne
La Secrétaire d’Etat Myss Dogo Belmonde se donne une boussole dans la conduite de la politique d’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire. C’est la résultante du séminaire de deux jours qui a réuni des agents du secrétariat d’état, des Ong et des experts de plusieurs structures étatiques et internationales jeudi et vendredi derniers à Grand Bassam.
A l’issue des travaux, les séminaristes ont peaufiné leurs idées pour sortir le document de stratégie nationale d’autonomisation de la Femme (Snafci). Un document qui concentre la vision globale pour la décennie 2020-2030 ainsi que les moyens d’action.
A l’ouverture du séminaire, jeudi, la secrétaire d’état avait planté le décor. «Autonomiser une femme ou les femmes, c’est finalement et raisonnablement pour un pays, une stratégie efficace d’assurer une croissance économique forte, inclusive pour un développement durable. C’est dans cette perspective que le présent séminaire a pour objectif principal d’une part de présenter aux parties prenantes la Stratégie Nationale d’Autonomisation de la Femme en Côte d’Ivoire pour une meilleure appropriation, et d’autre part de recueillir leurs avis et propositions », a-t-elle déclaré devant les séminaristes.
La nouvelle stratégie d’autonomisation de la femme telle que voulue par Myss Dogo, la Secrétaire d’Etat s’est élaborée autour de cinq axes prioritaires. Entre autres : Entreprenariat et employabilité des femmes et des filles – Droits des femmes et Santé Sexuelle et de la Reproduction – Education et formation.
A ce séminaire, la ministre Anne Ouloto qui représentait le premier ministre Amadou Gon a réitéré la volonté du gouvernement à œuvrer à l’autonomisation des femmes. Le gouvernement attend beaucoup de cette stratégie, a-t-elle signifié aux participants. Elle pense que les conseils régionaux devraient en faire un axe majeur de leur plan d’action.
Antonia Nbagala-Sodomon, représentante résidente de Onu-femmes en Côte d’Ivoire, a au nom du système des nations unies rassuré le gouvernement du soutien de son institution en faveur des femmes.
L’ambassadeur de l’UE a, quant à lui, insisté sur la nécessité pour les Etats de prendre en compte les femmes s’ils veulent se développer. « Beaucoup d’actions sont menées par le gouvernement depuis plusieurs années y compris avec l’appui des partenaires au développement en faveur de l’autonomisation de la femme sans qu’elles ne soient adossées à un cadre stratégique de référence. Aujourd’hui je suis fier que la Côte d’Ivoire puisse disposer d’une stratégie globale et intégrée », a apprécié Jobst Von Kirchmann.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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