Note d’information N° 1596 du 30 Janvier 2020
Le Chef de l’Etat a présenté ses vœux de Nouvel An à la Presse et aux
Médias
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présenté, ce jeudi 30
janvier 2020, au Palais de la Présidence de la République, ses vœux de Nouvel An à
la Presse et aux Médias, exerçant en Côte d’Ivoire.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a souhaité aux acteurs de la Presse et
des Médias, une excellente année 2020, de santé, de bonheur, d’épanouissement
personnel, mais également de paix pour notre pays. Il a émis le vœu de voir au
cours de cette année, la paix et la cohésion sociale, socle de notre développement et
base de la démocratie, se consolider et se renforcer davantage.
Dans ce cadre, il a rappelé la mission des acteurs de la Presse et des Médias qui est
d’éclairer les Ivoiriennes et les Ivoiriennes mais aussi les populations vivant en Côte
d’Ivoire, d’autant que l’information régule la société et permet de savoir, de
comprendre et d’agir pour prendre des décisions. C’est pourquoi il a fait remarquer
que les Professionnels de ce secteur d’activité doivent faire preuve de rigueur et de
professionnalisme, tout en luttant contre les « fake news », les fausses informations
et les rumeurs.
Le Président Alassane OUATTARA a souligné que cette exigence sera encore plus
accrue en 2020 qui est une année électorale. A cet égard, il a invité les acteurs de la
Presse et des Médias à prendre leurs responsabilités dans la conduite de ce
processus, afin de renforcer la démocratie.
Le Chef de l’Etat s’est engagé, comme il l’a fait les années antérieures, à continuer
d’accompagner le secteur de la Presse et les Médias dans son évolution, en jetant un
regard bienveillant sur certaines propositions de solutions, notamment pour ce qui
est de la nécessité pour l’Etat d’accroitre son soutien à travers l’augmentation des
montants alloués à l’aide publique à la Presse ainsi que l’élargissement du périmètre
d’intervention de cette aide. Dans ce cadre, il a rappelé les efforts faits par le
Gouvernement au cours de l’année écoulée à hauteur de 3,4 milliards de F CFA, en
direction de la Presse et des Médias, en termes d’aides distribuées aux entreprises de
Presse, de fonds de garantie disponible au FSDP et d’exonération sur les intrants
papiers et diverses taxes et TVA.
Le Président de la République a, par ailleurs, souligné qu’en une décennie, le métier
de la Presse et des Médias a connu de réelles transformations en passant du modèle
traditionnel de Presse à un développement prodigieux de nouveaux supports et
canaux de communication. Dans ces conditions, le secteur, selon lui, pour être
efficace, doit nécessairement s’adapter.
En tout état de cause, la Presse, a-t-il affirmé, demeure pour lui une priorité. Dans ce
sens, un nouveau décret sera pris dans les prochaines semaines qui élargira les
missions de l’Organe de soutien aux Médias et va étendre son champ d’action à
d’autres, notamment les nouveaux Médias et l’audiovisuel.
Après avoir salué l’avènement de la TNT (Télévision Numérique Terrestre), le Chef de
l’Etat a dit pouvoir compter sur les Professionnels de la Communication pour
continuer d’améliorer la qualité de leurs productions et analyses qui, somme toute, a
connu ces dernières années, une nette évolution.
S’agissant de la compétitivité des entreprises de Presse, il a invité celles–ci à explorer
d’autres voies, notamment structurantes, qui auront un impact durable sur le modèle
de financement des Médias dont la ressource principale demeure la publicité.
Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a réaffirmé sa foi en la capacité des
entreprises de Presse à s’adapter et en leur engagement à être au service des
concitoyens, en jouant leur partition dans la consolidation de la paix, le renforcement
de la cohésion sociale et le développement de notre pays.
Avant le Chef de l’Etat, le Ministre de la Communication et des Médias, M. Sidi
TOURE, le Président du Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte
d’Ivoire (UNJCI), Jean Claude COULIBLALY et le Président du Groupement des
Entreprises de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice YAO, ont, au nom de
l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur, présenté leurs vœux de santé,
de bonheur et de prospérité au Président de la République et à la Première Dame,
Mme Dominique OUATTARA.
Les Présidents de l’UNJCI et du GEPCI ont profité de cette rencontre pour présenter
l’état des lieux du secteur, faire des doléances et quelques propositions dans le sens
de la survie, de la sauvegarde et de l’évolution de leur corporation.
La cérémonie a pris fin par un cocktail offert par le Président de la République à ses
invités dans les jardins du Palais de la Présidence de la République.
Mesdames, Messieurs ;
Chers Amis de la Presse,
Je suis heureux de vous retrouver, cette année encore, à l’occasion de
cette cérémonie d’échanges de vœux qui est également un moment
privilégié d’échanges avec les acteurs du secteur de la Presse et des
Médias.
Je voudrais vous remercier très sincèrement pour les vœux que vous
avez bien voulu, à travers vos Représentants, m’adresser, ainsi qu’à mon
épouse, aux membres de ma famille et à mes collaborateurs.
En retour, je souhaite à chacune et à chacun de vous, à vos familles et à
vos collaborateurs, une excellente année 2020 !
Que 2020 soit pour vous, une année de santé, de bonheur et
d’épanouissement, et pour notre pays, une année de paix.
Chers Amis des Médias,
Comme les années précédentes, il nous faudra, tout au long de cette
année, continuer de consolider la paix et renforcer la cohésion sociale
dans notre pays ; c’est le socle de notre développement et la base de la
consolidation de notre démocratie.
Votre mission en tant que femmes et hommes des Médias est de
contribuer à éclairer nos compatriotes, parce que l’information régule la
société ; elle permet de savoir, de comprendre, d’agir et de prendre des
décisions.
Pour ce faire, vous devez toujours faire preuve de rigueur et de
professionnalisme, lutter contre les fausses informations et les rumeurs,
qui sont malheureusement favorisées par les nouveaux modes et circuits
de diffusion de l’information.
Cette exigence sera encore plus accrue car l’année 2020 est une année
électorale. Je souhaite que les Médias prennent leur part de
responsabilité dans la conduite du processus, afin de renforcer notre
démocratie.
Mesdames, Messieurs,
Vos Représentants viennent de présenter la situation des Médias dans
notre pays, notamment le volet social de la profession de journaliste et
la situation des entreprises de presse.
J’ai pris bonne note de vos propositions de solutions, à savoir, la
nécessité pour l’Etat d’accroître son soutien au secteur à travers :
•une augmentation des montants alloués à l’aide publique à la Presse ;
•un élargissement du périmètre d’intervention de l’aide publique aux
Médias.
Il est vrai qu’en une décennie, votre métier a connu de réelles
transformations, en passant du modèle de Presse traditionnelle à un
développement prodigieux de nouveaux supports et canaux de
communication. Dans ces conditions, l’aide publique, pour être efficace,
doit nécessairement s’adapter. Dans ce cadre, un nouveau décret sera
adopté au cours des prochaines semaines. Il élargira les missions de
l’Organe de soutien aux Médias et étendra son champ d’action à d’autres
Médias, notamment les nouveaux Médias et l’audiovisuel.
Je voudrais, à cet égard, saluer l’arrivée dans notre espace audiovisuel,
de nouvelles chaînes de la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Le
Gouvernement met tout en œuvre pour garantir leur plein
développement, grâce notamment à une couverture totale du territoire
national, par le réseau de diffusion numérique au cours de l’année 2020.
Cette couverture, qui a débuté en février 2019, permet aujourd’hui à
60% de la population ivoirienne d’être en capacité de recevoir la TNT.
Afin de faciliter l’insertion de ces nouvelles chaînes, la Société Ivoirienne
de Télédiffusion a décidé de consentir une réduction substantielle sur les
droits de diffusion au cours de l’année 2020.
En ce qui concerne l’augmentation du volume de l’aide publique aux
Médias, je voudrais souligner que celle-ci a connu une hausse de 23%
en 2019 (de 1 025 983 504 FCFA contre 788 millions de F CFA en 2018).
En 2018, l’aide était également en nette croissance par rapport à 2017 ;
c’est dire que le Gouvernement est inscrit dans une dynamique de
croissance. Cependant, en complément du dispositif d’aide publique qui
existe déjà, j’ai demandé au Gouvernement de me faire des propositions
pour un abonnement groupé de certaines Institutions et Administrations
à vos journaux ainsi qu’une répartition diversifiée et équilibrée de la
publicité institutionnelle.
Nous poursuivrons également nos efforts en ce qui concerne la
récurrente problématique de la distribution des journaux.
Mesdames et Messieurs,
Comme toute dépense publique, l’aide à la Presse, a une exigence
d’efficacité.
L’accompagnement de l’Etat vous engage à encore plus de
professionnalisme, au respect des règles d’éthique et de déontologie.
Cependant, la vraie réponse au problème des Médias ne peut résider
dans une aide publique continuellement croissante ; il est donc
nécessaire d’explorer d’autres voies, plus structurantes, qui auront un
impact durable sur le modèle de financement des Médias, dont la
ressource principale demeure la publicité.
J’ai donc demandé au Gouvernement de mieux structurer ce secteur afin
de le rendre viable. Un projet de loi sur la Communication publicitaire est
en cours d’adoption par le Parlement et permettra de mieux encadrer
cette profession et lui permettre de jouer pleinement son rôle.
Un autre facteur déterminant pour une juste viabilité de vos entreprises
est la qualité du produit de presse.
Cette recherche de qualité, pour une plus grande satisfaction de vos
clients, doit être au cœur des décisions stratégiques de vos entreprises.
Mesdames, Messieurs,
J’ai foi en votre capacité à trouver des réponses justes et efficaces aux
difficultés liées à votre secteur.
J’ai foi également en votre engagement à être au service de nos
concitoyens, en jouant votre partition dans la consolidation de la paix, le
renforcement de la cohésion sociale et le développement de notre pays.
C’est sur cette note d’espoir que je voudrais clore mon propos en vous
réitérant mes vœux de bonne et heureuse année 2020.
Je vous remercie.
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