Rupture/contrat de construction Université Mahtar Mbow: Btp Marilys de Bictogo dénonce «une violation des règles contractuelles»

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Le communiqué de Btp Marilys Sénégal « dérange » Dakar

Par courrier en date du 27 décembre 2019, le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Sénégal de façon unilatérale et en violation des règles contractuelles, a mis un terme à la convention liant le groupement MARYLIS BTP-MONOFASICA-TOUBA MATERIAUX et l’Etat du Sénégal, convention relative à la construction de l’Université Amadou Mahtar MBOW sise à Diamniadio.

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La Société MARYLIS BTP bien que réfutant les motifs allégués, a pris acte de cette décision et de ses suites. Elle a toutefois pris le soin de rélever à l’endroit de l’autorité concédante que l’esprit qui a gouverné la signature et l’exécution du marché, les dernières discussions et décisions relatives à sa réévaluation financière, le projet de signature d’un avenant et la production d’un nouveau planning d’exécution, sont autant d’actes en contradiction avec la décision de résiliation opérée. Décision qui ruine deux ans de négociations entre les parties pour lever les blocages freinant la bonne exécution de ce projet.

​La société MARYLIS BTP pour la sauvegarde de ses intérêts a décidé d’en référer à ses conseils.

Lu dans la presse de Dakar rewmi.com

Diamniadio : Graves révélations sur Bictogo

Libération reparle de l’affaire du sulfureux Ivoirien Adama Diakhaté « chassé » de Diamniadio où il avait en charge la construction de l’université Amadou Makhtar Mbow. En effet, l’homme d’affaires n’était pas sur la liste des entreprises restreintes retenues pour l’appel d’offres restreint.

Pas de trace de Marylis Btp

Sur la base de l’avis d’appel d’offres restreint, 6 sociétés ont été consultées à savoir Yildirim holdings a.s (Turquie), Eiffage construction (France), Suma turkey buyukdere cad (Turquie), Jarquil (Rabat, Maroc), China Machinery engineering cooperation (Chine) et Geiger international (Autriche).

Nulle trace donc de Marylis btp ou de son «partenaire portugais».

L’avis de consultation restreinte précisait toutefois : «les groupements entre les candidats présélectionnés ne sont pas autorisés. En vertu de l’article 52 du décret n°2011-1048 du 27 juillet 2011, les entreprises figurant sur la liste restreinte devront obligatoire- ment constituer des groupements avec des entreprises nationales ou communautaires ».

En clair, les entreprises sélectionnées allaient travailler avec une société basée au Sénégal ou dans l’espace Uemoa.

Le groupement Yildirim holding As/Eti Béton/Touba Matériaux déclaré adjudicataire pour 59, 882 milliards de F Cfa

Après dépouillement, le marché a été attribué au groupement Yildirim holding as/eti béton/touba Matériaux, composé de deux entreprises turques et une sénégalaise, pour un montant de 59 882 135 201 FcFa ttc. un contrat clé en main (n°t0439/15) est ainsi signé avec le groupement pour un délai d’exécution de 24 mois.

Pourtant, le 16 mars 2016, c’est l’Université Amadou Makhtar Mbow qui balance un message laconique sur son site internet (voir capture): «les travaux ont été retardés par un changement intervenu dans la composition du groupement d’entreprises ; en effet, les entreprises turques yildirim et éti béton ont choisi de se retirer à l’amiable et ont été remplacées par Monofasica et Marilys btp ». rien de plus.

«Les entreprises turques ont choisi de se retirer à l’amiable et ont été remplacées par Monofasica et Marilys Btp », balance l’université fantôme sur son site internet.

Que s’est-il passé ? Comment ce jeu de ping-pong est-il possible dans un marché où on parle de 60 milliards de Fcfa ? Pourquoi après le « retrait à l’amiable » des turcs, on ne s’est pas tourné vers les 5 autres entreprises figurant sur la liste restreinte ?

Que veut dire au fait «retrait à l’amiable» dans ce contexte ?

Des questions qui devraient intéresser tous les militants de la transparence. car, peu avant ce «retrait» et en marge du séjour du roi du Maroc au Sénégal, en mai 2015, Othman Benjelloun de Bmce bank signait avec les autorités une convention de 60 milliards de Fcfa liant l’Etat du Sénégal, Marylis btp et Bank of Africa holding dans le cadre du financement de la construction de la seconde université à Dakar. cerise sur le gâteau : la convention a été signée avec un taux de financement de 6% pour un taux maximum fixé dans les termes de référence du marché à…3%.

N’empêche, l’idylle a volé en éclats car aujourd’hui, Bank of africa refuse tout décaissement en faveur de Marylis btp et l’a clairement fait savoir aux autorités étatiques.

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« Campagne presse contre Bictogo et Marylis Btp: une sénégalaise s’insurge depuis Dakar »

Nous avons reçu cette contribution d’une lectrice, dame Diop Mame M.B depuis le Sénégal, après des articles de presse faisant suite à un communiqué de presse de l’entreprise Marylis Btp Sénégal qui dénonce la décision unilatérale prise par le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Sénégal de mettre un terme à la convention liant le groupement MARYLIS BTP-MONOFASICA-TOUBA MATERIAUX et l’État du Sénégal, relative à la construction de l’Université Amadou Mahtar MBOW sise à Diamniadio, cité nouvelle. Bonne lecture.

Deux médias de mon pays ( repris ensuite par d’autres médias du Sénégal, et d’ailleurs ) ont écrit sur une entreprise de droit sénégalais , avec d’autres partenaires et associés de mon pays, dans le cadre de la dénonciation delà convention portant construction d’une université. J’avais lu que l’entreprise dénonçait la rupture de la convention par le ministère de l’enseignement du supérieur et de la recherche scientifiques du Sénégal.

J’ai noté des contrevérités et des amalgames douteux. Espérant que l’entreprise usera de son droit de réponse dans les règles de l’art, et que les médias sénégalais , ainsi que les autres qui ont repris les articles sans vérifications aucune, publieront un tel droit de réponse conformément aux dispositions légales, je voudrais partager mes sentiments et observations, ou que je dise, je voudrais partager mon indignation !

Le duo Dakar Actu, Libération (Senegal), dont le brûlot a été repris par d’autres sites écrit : « L’État a enfin «chassé » Adama Bictogo et Cie de l’université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio par courrier en date du 27 décembre 2019. Alors que Marylis Btpde l’homme d’affaires ivoirien s’agite et informe avoir saisi ses conseils pour dénoncer «la mesure unilatérale », Libération révèle que 30 milliards de Fcfa ont été décaissés pour cette université fantôme qui devait être fonctionnelle… en octobre 2017 ».

Je voudrais leur rappeler tout simplement que faire un communiqué de presse comme Marylis Btp Sénégal l’a fait, pour expliquer sa vision, pour informer le public, n’est en rien une forme d’agitation !

L’agitation semble être bien plutôt venir de leur côté, à travers leur jubilation devant cette situation, à travers les mots et expressions que employés , à travers l’exaltation qui consiste à opposer l’origine ivoirienne du dirigeant d’une entreprise de droit sénégalais à l’État du Sénégal. L’agitation n’est pas du côté de Marylis Btp Sénégal !

L’agitation vient également de ceux qui peuvent avoir intérêt à jeter le discrédit sur notre entreprise et son dirigeant.

Comme ils ont eux-mêmes pris soin d’écrire en guillemets, que M Adama Bictogo et compagnie , ont été « chassés », je note qu’ils n’ont pas été chassés, avec les guillemets qui font foi. C’est leur seule appréciation des faits qui leur fait dire cela, et cette appréciation ne peut s’opposer à une simple décision du ministère de l’enseignement supérieur, qui ne vise à chasser personne !

Le rôle de la presse, n’est pas de jeter de l’huile sur le feu, comme mes compatriotes journalistes tentent de le faire, ni de se réjouir des infortunes d’un homme d’affaires, fut-il ivoirien d’origine , en espérant en tirer des espèces sonnantes et trébuchantes …

« Dans un pays responsable, et en raison du montant faramineux mis en cause, une information judiciaire devrait être immédiatement ouverte contre l’ancien ministre de l’intégration en Côte d’Ivoire et les membres de son groupement qui se livrent, désormais, une guerre sans merci », ai-je également lu !

Je les laisse libre des insinuations sur le caractère « irresponsable », selon leur entendement, des dirigeants du Sénégal, mon pays en l’absence d’une information judiciaire. En voulant s’acharner sur une entreprise et ses dirigeants , ils font preuve d’un zèle qui jette le discrédit sur les autorités de mon pays , pour lesquelles j’ai le plus haut et le plus profond respect et avec lesquelles Marilys Btp Sénégal et ses partenaires doivent bien poursuivre les discussions, malgré le tapage et la campagne de calomnie et d’intoxication en cours.

Voulant salir absolument Adama Bictogo
et Marylis Btp, ils ont encore écrit ceci : « Depuis Abidjan, avec les médias à sa solde, Adama Bictogo a tenté de démentir les informations de Libération. Le sulfureux homme d’affaires et proche d’Alassane Ouattara confiait à ses «plumes» des médias ivoiriens qui allaient nous descendre en flammes : « Je voudrais d’abord m’inscrire en faux contre cette information erronée publiée par le journal sénégalais Libération, pour dire qu’on continue de travailler sur le chantier. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que depuis pratiquement neuf mois, nous sommes en négociation de réévaluation avec le gouvernement sénégalais. (…) On s’est rendu compte, je vous donne un exemple, que pour une construction qui devait être conçue conformément aux normes standards, on a dû faire face à un sol argileux. Naturellement pour construire une université, il fallait donc faire des fondations plus solides. Nous sommes passés à des fondations qui nous ont coûté 15 milliards FCFA. Donc, il y a eu un surcoût. On a pris sur nous de refaire l’étude. Pendant la réalisation de l’étude, on s’est rendu compte que le projet était sous-évalué. Néanmoins, nous avons à, ce jour, réalisé environ 35% des travaux.
Au mois de juin, j’ai rencontré les autorités sénégalaises, avec le ministre des finances et le ministre de l’enseignement supérieur pour leur dire que le projet est sous-évalué et qu’il nous est difficile de continuer la construction de l’Université qui initialement était prévue sur 128.000 m2 et on se retrouve à construire 250 000m2, soit une augmentation de 50% de surface à construire ».

Je déplore et je dénonce avec la plus haute énergie et avec vigueur, ces commentaires totalement injurieux, irrespectueux et anti confraternels à l’égard des journalistes de Côte d’Ivoire et même d’ailleurs !

Je trouve dommage qu’ils n’aient pas cru utile d’aller enquêter par eux-mêmes sur le terrain, pour s’assurer que les propos de du dirigeant de Marylis Btp Sénégal qu’ils ont eux-mêmes relayés sont totalement exacts, et conformes à la réalité des faits, au point que cela avait été bien pris en compte par le gouvernement du Sénégal , à travers l’autorité concédante.

L’entreprise mise en cause a effectué réalisé des travaux effectivement et l’état des lieux actuel n’a rien à voir avec l’image d’archives relative aux débuts des travaux, une image qui est régulièrement publiée.
Il n’y a aucune université fantôme. Il y a bel et bien des dépenses effectuées sur la base d’accord et de convention.

« Selon les informations de Libération, à ce jour, le ministère de l’Enseignement supérieur ne doit rien à Bictogo et à son groupement qui ont empoché la rondelette somme de 30 milliards de Fcfa pour des travaux exécutés à hauteur de 22% et non 35, comme l’affirmait l’homme d’affaires ivoirien qui aura fait preuve d’un dilatoire scandaleux.
En effet, le marché, clé en main, avait été accordé à MarylisBtp, Touba Matériaux et Monofasica pour la rondelette somme de 60 milliards de Fcfa », a précisé Dakar Actu, en se basant sur le journal Libération , comme dans un vrai jeu de rôle.

Mais là encore, je constate qu’ils sont totalement dans le dilatoire , dans la propagande, dans le commentaire , dans des spéculations hasardeuses sans la moindre preuve.

[ Est-cela le journalisme ? ]

À la date du 21 janvier 2020, cette «université» n’existait pas uniquement dans la tête de Monsieur Adama Bictogo, comme vous l’avez prétendu à tort !

L’expertise devra permettre de savoir ce qui a été fait. Les éventuels conflits et désaccords entre partenaires locaux du projet, n’ont pas eu d’incidences sur les travaux.

Pour le reste , notamment les prochaines révélations promises sur d’autres faits, nous les attendons.
Il est évident que l’entreprise n’hésitera pas sur chacun des points, à faire usage de son droit de réponse , tout comme il est possible que des citoyens libres et indépendants comme nous, disent leur indignation sur ce type de méthode de lynchage médiatique, qui ne peut pas faire reculer Monsieur Bictogo, qui en a vu des vertes et des pas mûres.

Je ne doute pas qu’il y’ait dans les rédactions de ces deux journaux, et des autres journaux concernés par la remise des articles parcellaires, des journalistes soucieux de leur travail de journaliste avec la plus grande impartialité. J’attends de ceux-ci des investigations à la hauteur des enjeux, et non des articles de propagande, de règlements de comptes, ou de tentative de racket !

Comme nous sommes encore dans le mois de janvier , je profite pour souhaiter une excellente année 2020 à mes amis ivoiriens en Côte d’Ivoire, ici même au Sénégal et ailleurs dans le monde , ainsi qu’à mes compatriotes sénégalais.

Diop Mame M.B , citoyenne sénégalaise, Dakar , mjdhlp@hotmail.fr

LA DIRECTION GÉNÉRALE

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