1043 jeunes de la région du Haut-sassandra se sont vus remettre des chèques allant de 100 000 frs à 1million frs CFA. C’était lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes qui a eu lieu ce vendredi 17 janvier à la grande mairie de Daloa.
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Pour cette première phase qui vise à financer 19 500 jeunes sur toutes l’étendue du territoire, c’est un total de 534 871 260 frs CFA qui a été distribué aux 1043 jeunes pré-sélectionnés dans le Haut-sassandra. Le ministre Mamadou TOURÉ, tout en invitant les jeunes n’ayant pas encore bénéficié du projet à s’inscrire, a demandé aux bénéficiaires de gérer ces fonds de façon responsable afin d’en faire également profiter les autres.
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Notons qu’une deuxième phase de financement est prévue pour l’année 2020. Et qu’elle concernera 112 000 jeunes qui bénéficieront 3 053 250 000 frs CFA. Au dire du ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, cette phase démarrera en juin prochain.
Z. Alain
Avec de tels actes, on viendra nous bassiner que Son Excellence Président Ouattara n’est pas proche des citoyens ivoiriens, juste parce qu’il n’est pas dans des accolades inutiles et à montrer la blancheur de ses dents dans un sourire hypocrite.
Le populisme n’est pas son mode de fonctionnement.
Quoi Koïta de passage au Mali.
À chacun sa lorgnette !!
Ceci n’est ni plus, ni moins, qu’une action de séduction à visée électoraliste (entre autres) : de l’argent donné hors du circuit bancaire, à des jeunes sans expérience, liés par aucune obligation de remboursement (donc de réussite). Un responsable de la Coopec m’expliquait récemment le problème qu’ils ont avec le FAFCI, le fond distribué avec force médiatisation par Blanche-Colombe aux femmes par-ci par-là : les femmes se disent convaincues que c’est un cadeau généreux du couple présidentiel ‘connu pour sa légendaire générosité », et qu’elles ne se sentent aucunement obligées de rembourser, et encore moins à la Coopec. « Mais pourquoi les conditions d’octroi de ce fond ne sont pas énoncées au moment de la remise des chèques », demandai-je ? Mais parce que la récupération politique et la propagande l’interdisent, devant les photographes et les caméras.
Non ! Aider les jeunes, c’est offrir un train de mesures d’exemptions fiscales aux entreprises qui les embauchent, même dans le cadre de CDD. Ainsi, au contact du privé, ils fourbiront leurs armes avant de se lancer parce qu’ils auront déjà appris un minimum. Parce que sincèrement, je vois mal quelle activité sérieuse l’on peut lancer avec des financements de 100 mille à 1 million. Peut-être un gabadrôme ? Donc, encore de l’argent jeté par les fenêtres.
Corrigeons rapidement des contres vérités flagrantes même si pour certains il n’est obligé d’être de bonne foi.
-« l’argent donné hors du circuit bancaire, »
Non ce fond est bel et bien logé à la BACI ( banque atlantique de COTE D’IVOIRE ) et à l’UNACOOPEC-CI remboursable sur un an à un taux négocié.
-Pour bénéficier de ce fond, le mode opératoire exige sous la tutelle des structures bancaires :la sélection des bénéficiaires,leur formation,l’encadrement de l’activité et enfin le remboursement du crédit.
-qu’elles ne se sentent aucunement obligées de rembourser » : Assertion fausse.
Le dernier bilan du FAFCI en 2018 révèle un taux de remboursement à 99,77% ( Rapport de l’UNACOOPEC -CI).
J’espère que ton ami qui travaille à la COOPEC n’est pas un simple technicien de surface ou vigile de la structure sinon un ….
De toutes les façons on est obligé selon ceux d’en face lorgnant le pouvoir perdu d’être de bonne foi.
Quoi Koïta depuis le Château Rouge vous passe l’antenne.
À chacun sa lorgnette !!
1. Je ne sais pas le rapport que tu entretiens avec ta (tes) banque(s), mais il est de notoriété publique que lesdites conditions (dont la disponibilité d’épargne, l’historique bancaire de l’intéressé, l’ouverture de DAT, la souscription à une police d’assurance, les cautions diverses, etc) sont draconiennes. Les autres clients de la BACI bénéficient-ils de la même mansuétude pour l’octroi d’un crédit ? Non. C’est donc que la procédure est affranchie du mode opératoire bancaire, et le fait que le Fonds y soit logé ne change rien. On allait quand même pas distribuer les fonds à l’enveloppe !?!?
2. Que la Coopec arrive à un taux de remboursement de ce niveau est non seulement heureux, mais inévitable : dusses-tu vendre ton rein, ton testicule, ton père ou ta mère, la banque est comme le Casino, elle gagne toujours. Mais ce n’est pas sans mal : « mon amis technicien de surface » est constamment sur les routes pour travailler les femmes bénéficiaires du FAFCI au corps, avec force menaces de tous ordres. C’est là qu’il se fait répondre que « je pensais que c’était un cadeau de la 1ère Dame ». Et je peux te rassurer que c’est vraiment, vraiment, vraiment avec toutes les difficultés que ça rentre, sans oublier la grande déception de ces femmes qui se sentent trahies et flouées parce que l’explication au départ a manqué.
3. Qu’il y ait des formations et autres mesures d’accompagnement est – je le concède – une excellente chose. Mais je reste sur ma position quant au fait que les jeunes diplômés ont besoin de se frotter à la réalité de l’entreprise privée, quitte à ce que le coût de leur insertion soit déduit des impôts des entreprises qui les embauchent en CDD. Ce serait une façon plus utile de les aider, plutôt que de jeter de l’argent par les fenêtres avec des projets sans perspectives. J’aimerais voir le taux de survie de ces « entreprises » au bout de 5 ans, dans un bilan fait de cette initiative gouvernementale.
« Les autres clients de la BACI bénéficient-ils de la même mansuétude pour l’octroi d’un crédit ? Non. »
Les jeunes en quête de financement ont toujours décrié les difficultés des banques pour l’obtention d’un crédit.Qu’un état responsable leur accorde des facilités en étant leur aval pour la réalisation de leur projet à des taux préférentiels ne peut être que salutaire.
La création d’une petite entreprise viable et pérenne n’est pas absolument fonction d’un fond déroulement colossal.Il suffit d’avoir un bon business plan, de la volonté et de croire à son projet.
Ha oui la vie d’une entreprise n’est pas comme un fleuve tranquille et Se dire que tout est acquis.Non cher ami c’est un combat perpétuel,et si tu avais pris un tout petit peu de ton temps pour assister à leur coatching tu l’aurais compris que de bazarder des affirmations gratuites et émotionnelles.
Des exemples sont nombreux de grands entrepreneurs à travers le monde qui sont partis de rien et aujourd’hui prospèrent.
Non cher frère, ne brise pas le rêve de ces jeunes par tes lamentations qui ne souhaite qu’un tout petit pousse pour s’assumer avec fierté dans la société.
Comme tu le dis si bien attendons dans quelques années pour faire le point.
Quoi Koïta le malien qui à partir de son pousse-pousse est devenu propriétaire de GBAKA.
À chacun sa lorgnette !!