En marge du sommet Royaume-Uni-Afrique
La Première Dame Dominique Ouattara présente les actions de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le travail des enfants
En marge du sommet sur l’investissement Royaume-Uni-Afrique,
Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire a eu
une séance de travail avec Madame Jennifer Townson, responsable en
charge de l’immigration et de l'esclavage moderne au ministère
britannique des affaires étrangères et du Commonwealth, le lundi 20
janvier 2020 à l’hôtel Corinthia à Londres.
Lors de cette séance de travail, les échanges ont porté essentiellement
sur les actions de la Première Dame dans le cadre de la lutte contre la
traite, l’exploitation et le travail des enfants en Côte d’Ivoire.
En l’entame, Madame Dominique Ouattara a expliqué le contexte et a
présenté les quatre axes d’intervention définis par les acteurs ivoiriens
dans le cadre de la lutte contre le phénomène de travail des enfants en
Côte d’Ivoire. En effet, il s’agit des mesures liées à la prévention du
phénomène du travail des enfants, la protection des enfants victimes, la
poursuite et la répression des trafiquants et enfin la coordination et le
suivi-évaluation des actions. «(…) Nous sommes confrontés à deux
problèmes majeurs en Côte d’Ivoire. Nous avons des enfants qui
viennent de l’extérieur pour travailler dans des plantations et nous
avons aussi des parents qui font travailler leurs enfants. Maintenant
que l’école est obligatoire en Côte d’Ivoire, nous leur faisons
comprendre qu’il n’est plus possible de faire travailler les enfants dans
les plantations. Et qu’ils doivent aller plutôt à l’école », a-t-elle expliqué
Madame Dominique Ouattara. Ensuite la Première dame s’est
longuement apesantie sur les défis clefs à relever tels que la traçabilité
de la chaîne d’approvisionnement du cacao pour s’assurer que les
enfants ne soient pas utilisés dans sa production, la lutte contre
l’utilisation des enfants dans les plantations situées dans les forêts
classées dont les difficultés d’accès mettent en mal les actions de lutte et
la lutte contre la traite transfrontalière.
A ces défis la Première Dame Dominique Ouattara a ajouté la lutte
contre l’orpaillage clandestin et illégal et enfin, le renforcement de la
communication et de la visibilité au plan international des efforts de la
Côte d’Ivoire vis à vis du fléau.
Pour Madame Dominique Ouattara, des efforts, bien qu’ayant été
reconnus par le BIT et l’USDOL à l’issue de missions d’explication
auprès de ces institutions, des actions vigoureuses, restent à mener
pour aboutir à l’éradication du fléau. Dans ce cadre, l’épouse du chef de
l’Etat a cité l’élaboration de mesures tendant à l’accroissement le pouvoir
des inspecteurs du travail pour les rendre plus efficaces, l’augmentation
du nombre des unités spécialisées de la police pour lutter contre le fléau,
l’effectivité du mécanisme de traçabilité des plantations de cacao,
l’accentuation de la communication internationale dans les pays
anglophones, le renforcement de la lutte contre la pauvreté en milieu
rural et bien d’autres mesures.
Madame Jennifer Townson a salué l’important travail abattu par la
Première Dame. Elle l’a félicité pour les résultats obtenus et l’a
fortement encouragée Elle a également fait des suggestions pour
enrichir les mesures de lutte .Madame Jennifer a proposé entre autre à
la Première Dame d’user davantage des tribunes des Nations Unies
pour parler du phénomène, demander au gouvernement ainsi que aux
entreprises opérant dans le domaine du cacao qu’ils communiquent
régulièrement sur les actions qu’ils mènent en faveur des enfants et
enfin elle a proposé la mise sur pied d’un réseau international des alliés
sur ce fléau qui va englobé les Etats-Unis d’Amérique, la Grande
Bretagne et la Côte d’Ivoire.
La Première Dame a invité ses hôtes à venir visiter la Côte d’Ivoire
afin d’intensifier ces échanges.
Cabinet de la Première Dame
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