Lu pour vous
Ce vendredi 17 janvier 2020 de 15 H à 19 h 54 mn, s’est tenu un Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien sur convocation de M. Assoa Adou, SG et présidé par la deuxième vice-présidence du parti, Mme Simone Ehivet Gbagbo.
Ledit Secrétariat Général a été émaillé de faits inédits graves !
A l’entame, M. Assoa Adou s’est opposé net à tous amendements de l’ordre du jour proposé à l’Assemblée. Alors que plusieurs participants semblaient offusquer de voir à l’ordre du jour le point du Congrès Extraordinaire. Un point qui fut débattu et rejeté à la majorité des intervenants au Secrétariat Général du 23 Décembre 2019.
Malgré l’avis favorable de la 2e Vice-présidente aux propositions d’amendements à l’ordre du jour, M. Assoa Adou est demeuré hermétiquement opposé au point de créer un blocage de plus d’une heure et trente (1 h 30) minutes. M. Assoa prétextait de n’avoir pas reçu les propositions d’amendement à la veille. Pourtant Le SGA Lavri Nicolas chargé de l’administration du parti a reconnu avoir reçu lesdites propositions d’amendement à la veille et avait demandé à leurs auteurs de les faire séance tenante le lendemain lors de l’assemblée. Pratique habituelle !
Malgré toutes les explications, rien n’y fit, Assoa Adou est resté droit dans ses bottes, opposé à ce strict minimum de pratique démocratique régissant le fonctionnement de toute assemblée.
Face à ce blocage préjudiciable aux membres de la direction du parti venus pour certains de très loin pour avoir le compte rendu de la rencontre de Bruxelles entre le président Gbagbo et le PM Affi N’guessan, la 2e Vice-présidence souhaita la poursuite de l’Assemblée. Ainsi, M. Assoa imposa à l’Assemblée l’ordre du jour suivant :
1- Informations
2- Congrès Extraordinaire
Au point d’informations, le compte rendu de Bruxelles fut fait. La majorité écrasante des intervenants l’a approuvée et retenu comme demandé par le Président Gbagbo la poursuite des négociations dans une commission paritaire des deux camps. Ce, en vue d’aboutir à un Congrès de l’unité si les conditions étaient réunies.
Abordant le second point, M. Assoa qui visiblement ne trouve pas son compte dans un Congrès d’unité avec le camp Affi et nourrissant le secret envie de faire passer de force l’idée de son congrès extraordinaire (déjà rejeté), dont l’objectif unique est de se donner plein pouvoir en esseulant la 2e vice-présidente au nom du Président Laurent Gbagbo, ensuite vider le secrétariat général de ses proches à défaut d’elle-même.
C’est ainsi qu’il informa l’Assemblée que le Président Laurent Gbagbo exige que le Congrès se tienne vaille que vaille.
Il refusa de donner la parole à l’Assemblée qui la réclamait pourtant.
Sokouri Bohui par un forcing pris la parole insistant sur l’union et la nécessité d’aller au Congrès car Gbagbo Laurent le demandait.
Après quoi, M. Assoa prit la parole pour informer que le FPI doit aller au Congrès Extraordinaire. Il n’eut, ni débat, ni vote pour apprécier la nouvelle tendance entre ceux qui sont pour le Congrès et ceux qui s’y opposent, souhaitant une convention ordinaire.
Malgré les contestations qui fusaient de toutes parts, Assoa a conclu qu’au nom de Gbagbo, le Congrès extraordinaire devait se tenir en mai 2020.
Mis devant le fait accompli et refusant qu’on continue de dresser Laurent Gbagbo contre elle, Simone Gbagbo s’est tue et à lever la séance.
Comme Affi en 2015, Assoa a décidé de diviser une fois de plus le FPI. Ce, au nom de Gbagbo.
Les militants du Front Populaire Ivoirien se trouvent ainsi face à deux Congrès :
– Le Congrès de l’unité pour réunir tous les fils et filles de Gbagbo autour de lui,
– Le Congrès Extraordinaire pour faire asseoir l’hégémonie d’Assoa Adou et la sa mandante Nady sur le parti en créant une autre division.
A eux de choisir.
Nous, on regarde oklm
Ludovic T.
J’ai été très étonner d’entendre un policier à un dîner, se plaindre de la corruption en Côte d’Ivoire, depuis « le sommet » jusqu’à la base, en citant toutes les structures, tous les organes corrompus… tous sauf la Police. Surréaliste ! L’enfer c’est les autres, c’est connu !
– Le FPI qui tord le cou aux règles, principes et textes dont il s’est doté librement, non sans brandir lesdits textes pour délégitimer les tendances qui volent dans une autre direction ;
– Lider qui tord le cou aux textes et s’en créé de nouvelles pour légitimer la nouvelle posture de Koulibaly, normalement obligé de rendre le tablier après ses mandats légaux ;
– Le PDCI qui fait sauter le couvercle des limitations pour permettre à un vieux bonhomme de revenir aux affaires, après un vote sous cloche, en dépit de ses promesses de 2010 ;
– Le RHDP (ou RDR remaquillé), n’en parlons pas, c’est les champions toutes catégories, et sans remords ni fard, qui y va franchement (au piétinement des règles, textes et éthique) avec ses gros sabots.
-…
Finalement, raison reste à Chirac qui déclarait que la démocratie est un luxe que ne peux s’offrir l’Afrique. Et dire que tout ce beau monde dit lutter pour la démocratie, en étant incapables de se l’appliquer à eux-même en interne. Y’a du boulot, et du chemin à parcourir, pour une classe politique qui, en fait, ne croit pas une seule seconde en la DÉMOCRATIE.
Le post le plus lucide de n dja coigny depuis qu il erre sur ce site