Par Connectionivoirienne
La justice ivoirienne n’arrête plus de s’en prendre aux adversaires politiques du RHDP/RDR considérés comme des menaces pour le pouvoir en place à Abidjan.
Après Soro, contre qui un mandat d’arrêt international a été lancé la semaine dernière, visiblement pour le tenir loin du pays, Charles Blé Goudé vient de se voir à son tour condamné en cette fin d’année à 20 années de prison en Côte-d’Ivoire.
La sentence a été prononcée par contumace en l’absence du concerné, toujours interdit de quitter le territoire communal de la ville de La Haye au Pays-Bas, malgré son acquittement par la CPI en janvier 2019.
La lourde condamnation est assortie de 10 ans de privation de ses droits, d’un mandat d’arrêt et d’une amende de 200 millions de Fcfa à verser aux victimes.
Blé Goudé était accusé de crimes contre des prisonniers de guerre en 2010/2011.
La justice ivoirienne a comme par coïncidence, activé le dossier des charges, après l’acquittement de l’ancien leader des jeunes patriotes par la CPI près de 10 ans après les faits présumés.
Sylvie Kouamé
Le tarif applicable à tout adversaire politique du camp d’en face n’a pas varié depuis 2011 : 20 ans d’emprisonnement ! Et dire que de mauvaises langues parlent d’inflation galopante !… Keskonsmarre !
j’ai voté DRAMANE Ouattara en 2010(contre Gbagbo), croyant qu’il allait semer la PAIX et surtout RECONCILIER le peuple de la RCI.
J’ai pensé aussi que DRAMANE faisait partie des rares INTELLIGENTES personnalités politiques Africaines…….
DRAMANE ne fume t-il pas quotidiennement lui aussi en CACHETTE l’herbe hallucinate plus la poudre blanche(coca) /????>>>>…. Cette idée n’est pas á écarter.!!!
@Srika,
Mauvaise analyse, donc mauvaise prédiction : le parcours d’un homme politique donne des points de repères à partir desquels une trajectoire peut être définie ou tracée. A l’analyse des points de repères produits par Ouattara de 1992 à 2002, on ne pouvait que prévoir ce qui arrive :
– s’arc-bouter à un pouvoir près lequel il a bavé longtemps, et pour lequel il n’a ménagé ni sueur, ni peine, ni sang, ni poudre ;
– rester allergique à la critique, à la contradiction, et refuser de voir la stature qu’il se donne à son auguste personne.
Tous ceux qui ont cru dans les paroles mielleuses et au positionnement policé de l’homme se retrouvent gros jean comme devant. Non, il ne pouvait être cet homme politique qu’il s’est efforcé de promettre. Mais en l’espèce, et c’est connu, les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient. Pour ma part, j’ai eu raison, et je suis bien malheureux de ne pas avoir eu tors.