Alors que la Côte d’Ivoire a renoué avec la stabilité, la paix et le développement et qu’elle s’est engagée depuis plusieurs mois dans un processus, pour l’organisation d’élections ouvertes, démocratiques et inclusives avec l’ensemble des acteurs politiques en 2020, la justice ivoirienne vient de porter à la connaissance de la nation, un funeste projet de déstabilisation des institutions de la République.
De quoi s’agit-il ?
LES FAITS
Au terme d’un long séjour à l’étranger, Monsieur Guillaume SORO avait décidé de regagner la Côte d’Ivoire finalement le 23 décembre 2019.
A cet effet, l’avion par lui affrété auprès d’une compagnie allemande sollicite et obtient des autorités aéroportuaires ivoiriennes une autorisation de survol du territoire national et d’atterrissage à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët.
Dans la matinée du 23 décembre, l’avion décolle effectivement de Paris pour prendre la direction de la Côte d’Ivoire.
Alors que le vol se déroule sans encombre, et que les services de l’aviation civile d’Abidjan n’ont notifié au commandant de bord dudit appareil aucune menace ou obstacle de nature à empêcher l’atterrissage, Monsieur Guillaume SORO, estimant craindre pour sa sécurité décide de détourner le vol vers Accra où il sollicite un atterrissage.
Les autorités ghanéennes ayant opposé une fin de non-recevoir à sa volonté de débarquement, Monsieur SORO et sa suite redécollent quelques instants plus tard, pour prendre la direction d’un pays européen.
Le même soir, le plateau du Journal Télévisé, la RTI reçoit le Directeur Général de l’Aviation Civile et le Procureur de la République.
Le premier a en effet balayé, à travers une déclaration fort étayée d’arguments et de preuves, que contrairement aux fausses informations distillées sur les réseaux sociaux par le camp SORO, l’avion de l’ex-Président de l’Assemblée Nationale n’avait jamais été empêché d’atterrir à l’aéroport d’Abidjan. Et que la volonté de dérouter l’appareil vers le Ghana procède de la seule et unique décision de Monsieur SORO.
Quant au Procureur de la République, il va porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’un mandat d’arrêt international a été décerné contre Monsieur SORO, pour présomptions graves de tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national et complot contre l’autorité de l’Etat, de recel de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux.
Le jeudi 26 décembre 2019, Monsieur le Procureur de la République ADOU Richard a animé une conférence de presse au cours de laquelle il étayait les accusations portées contre M. SORO et ses complices, à la lumière notamment d’un enregistrement sonore capté par les services secrets ivoiriens qu’il a rendu public.
Dans cet enregistrement sonore, où la voix de M. Guillaume SORO est parfaitement identifiable, il est exposé dans ses moindres déclinaisons le plan de la funeste entreprise de déstabilisation des institutions de la République de Côte d’Ivoire ; la stratégie, le timing, les moyens, les hommes, les cibles, le modus operandi et les actes préparatoires.
Par ailleurs, les propos tenus par M. Guillaume SORO dans la bande sonore sont confirmés par sa porte-parole Affoussiata BAMBA, ce qui authentifie la bande et jette un discrédit définitif sur le sinistre personnage SORO Kigbafori Guillaume.
NOTRE OBSERVATION
Le RHDP, parti attaché à la paix, au dialogue et à la démocratie note que pendant qu’il ouvre à l’organisation d’élections apaisées, inclusives, transparentes et démocratiques en 2020, des acteurs politiques tentent inlassablement et obstinément de renouer avec la violence politique, à porter le coup fatal aux institutions afin de parvenir à leurs fins.
En projetant de porter atteinte à la paix et à la stabilité nationale si chèrement acquises après une décennie de crise, les auteurs de ces manouvres de déstabilisation ont pour objectif en réalité, de porter un coup d’arrêt au développement de notre pays et aux performances économiques remarquables enregistrées par la Côte d’Ivoire, sous le leadership du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA et de son gouvernement dirigé par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Comme le soulignait, en effet, le Procureur de la République, il s’agissait bien d’une opération planifiée qui a été précédée d’une vaste campagne de dénigrement et d’intoxication contre le régime et ses dirigeants aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. L’objectif étant de donner une sorte de légitimité à l’insurrection civile ou militaire projetée par M. Guillaume SORO et ses complices.
Ainsi, pour mieux brouiller les pistes, endormir le peuple et trahir la vigilance des autorités, les auteurs du funeste projet de déstabilisation n’ont eu cesse de maquiller leurs discours de ces derniers temps du vernis de la réconciliation nationale, du pardon et de la paix.
Aujourd’hui, la preuve est faite que pendant que le RHDP préparait minutieusement et patiemment les élections, d’autres acteurs politiques peaufinaient leurs plans, mettaient en commun leurs moyens, pour faire replonger la Côte d’Ivoire dans un nouveau cycle de violence politique.
Faisant preuve d’un cynisme et d’une cruauté primaire, ils affichent ouvertement leur mépris et leur indifférence, pour les pertes en vies humaines que leur projet pourrait engendrer au sein des populations civiles et militaires.
NOTRE POSITION
– Le RHDP tient à exprimer ses vives félicitations à SEM le Président de la République Alassane OUATTARA et à son gouvernement dirigé par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, pour la grande vigilance dont ils ont fait preuve et qui a permis d’éviter à la Côte d’Ivoire une nouvelle crise et un nouveau bain de sang.
– Le RHDP salue la décision prise par les autorités judiciaires d’émettre un mandat d’arrêt international contre M. Guillaume SORO et invite à étendre cette mesure à tous ceux qui sont impliqués dans cette entreprise de renversement des institutions de la République.
– Le RHDP invite tous les pays avec lesquels la Côte d’Ivoire entretient une coopération en matière judiciaire à collaborer en donnant une suite favorable au mandat d’arrêt émis par la justice ivoirienne.
– Le RHDP tient à dénoncer avec la dernière énergie des manouvres de déstabilisation et invite les ivoiriens à se dresser contre les ennemis de la paix, d’où qu’ils viennent ;
– Le RHDP invite les autorités judiciaires à faire preuve d’une grande fermeté dans le traitement de cette procédure afin de débusquer tous les auteurs, leurs complices et leur appliquer la loi dans toute sa rigueur. Et permettre ainsi à la Côte d’Ivoire de fermer définitivement la parenthèse de la violence politique.
– Le RHDP, parti de paix, félicite les services de renseignement et les invite à redoubler de vigilance en cette année électorale, afin d’épargner notre pays d’une nouvelle crise.
– Le RHDP appelle ses militants et l’ensemble des ivoiriens épris de paix et de démocratie à la mobilisation et à la vigilance accrue, afin de dérouter tous ceux qui veulent combattre la paix et la démocratie dans notre pays.
Fait à Abidjan, le jeudi 26 décembre 2019
POUR LE RHDP,
LE PORTE-PAROLE PRINCIPAL
LE MINISTRE
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
Commentaires
Et c’est le même bouffon qui est à la première ligne comme toujours.
Monsieur Adjoumani, le RDR t’utilise, fait très attention, nous sommes en politique et le milieu de la politique ne pardonne pas. Lisons nos livres d’histoire. Vous parlez beaucoup. Es ce que vous entendez les cadres du RDR agir comme vous ? Si le pouvoir était éternel, les Pharaons n’allait pas disparaitre, Samory Touré allait toujours régner, Soumangourou Kanté et Soundiata Keita ne seront pas disparu, Alors respectueusement le pouvoir n’est pas ETERNEL seul DIEU, balle à terre. Bonne chance