Manuella YAPI
L’ex-ministre ivoirien Justin Katinan Koné, porte-parole de Laurent Gbagbo, a mis en garde contre « les sorties intempestives, irrévérencieuses, tendancieuses et attentatoires à (l’) honneur » de l’ancien président, venant de ceux qui tentent de « ramener son combat de plus de 50 ans à leur propre niveau », dans une note publiée samedi.
« Nous ne laisserons plus les sorties intempestives, irrévérencieuses, tendancieuses et attentatoires à son honneur, d’où qu’elles viennent, prospérer contre le président Laurent Gbagbo », écrit M. Koné, dénonçant les propos « perfides et déclarations grossièrement mensongères » de personnes qui tentent de « ramener son combat de plus de 50 ans à leur propre niveau ».
Il a appelé les uns et les autres à « la sagesse » afin de se focaliser « sur l’essentiel », au lendemain d’une décision de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) fixant une audience les 6 et 7 février prochains, suite à une requête de la défense relative à la levée des restrictions de la liberté de l’ex-président, qui a été acquitté mi-janvier.
« Le temps qui reste jusqu’au 6 Février 2020 doit être consacré à la mobilisation et au recueillement », a exhorté Katinan Koné, soulignant que Laurent Gbagbo « fait de la levée de ces conditions restrictives la priorité du moment ».
Depuis quelques semaines, des proches et sympathisants de l’ex-président ivoirien se livrent, par publications interposées, à des échanges inamicaux sur la toile.
Lors d’une cérémonie le 30 novembre, l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, a affirmé que son époux « ne doit pas être l’unique objet (des) revendications » de leur parti, le Front populaire ivoirien (FPI), ajoutant qu’il « est la tête qui symbolise (la) vision » du parti, et non « la vision » elle-même.
Face à la vague de réactions suscitée par ces propos, Demba Traoré, proche de M. Gbagbo, a publié le 03 décembre: » Nous n’allons pas éternellement avoir la langue de bois. Il ne sera permis à personne ce qui n’a pas été permis au sieur Affi (président légal du parti, accusé par la dissidence d’avoir trahi Laurent Gbagbo entre autres). Personne ne banalisera notre leader ».
Poursuivis pour crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010 qui a coûté la vie à plus de 3.000 personnes selon les autorités ivoiriennes, l’ex-chef d’Etat et son dernier ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, ont été acquittés mi-janvier puis libérés le 1er février sous conditions
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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