Par Connectionivoirienne
Le derby Asec/Africa, (si on peut encore l’appeler ainsi parce que ça ne vaut plus que par l’histoire de notre sport-roi), enflamme les réseaux sociaux ces dernières heures.
Ce samedi après-midi au stade Houphouët-Boigny, l’Africa sport et son éternel rival l’Asec Mimosas se rencontrent pour la 11e journée du championnat national de Côte d’Ivoire encore appelée la Lonaci Ligue 1.
C’est vrai que les deux clubs ne font plus véritablement rêver comme au temps des générations sacrées des deux équipes. Mais l’histoire aidant, les matchs Asec Africa sont restés les seuls qui suscitent encore un peu d’engouement dans une atmosphère de morosité et de défection des supporters de tous les clubs.
Des stades toujours vides, des joueurs qui manquent d’inspiration et de créativité, tout cela ajouté au déficit du marketing sportif entretenu par la Fif à travers sa ligue professionnelle.
Les réseaux sociaux sont animés et les supporters rivalisent de slogans, de posts pour se titiller et se lancer des défis. Certains ont même monté des images où on voit un avion maquillé aux couleurs de l’Asec là où ils présentent l’Africa avec un vieux car remorqué par des supporters.
Tout cela pour fouetter l’orgueil des uns et des autres et montrer qu’on aime encore ces clubs même si aujourd’hui l’attention des amoureux du football en Côte d’Ivoire est plus portée sur les championnats européens.
Pour l’occasion, une fois n’est pas coutume, des membres du gouvernement se sont mis eux aussi dans la danse. Sur sa page Facebook, Myss Dogo Belmonde, la Secrétaire d’état à l’Autonomisation de la Femme a fait un post dans des habits de l’Asec Mimosas. Il n’en fallait pas plus pour déchainer ses fans.
Les uns pour la décourager dans son choix, les autres pour la féliciter et exprimer leur joie de la voir dans ses habits de supporter mimos. Le ministre des sports a-t-on appris n’est pas en reste. Il a lancé des invitations tout azimut à certaines personnalités pour venir suivre le match. Touré Mamadou, le ministre de la Jeunesse, supporter de l’Africa s’y est également mis mais discrètement sans faire de publication pour l’instant. Ça suscite de l’engouement et de la ferveur.
Sauf chez les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football qui n’a pas pris la mesure des choses pour décupler cette ferveur qui devrait lui permettre d’engranger plus de dividendes avec la vente des billets d’entrée. On apprend par certains journalistes sportifs que les tickets d’entrée à quelques heures de l’événement sportif ne seraient pas encore imprimés. Stratégie pour limiter la fraude ou sous-estimation du derby, seule la Fif peut expliquer son choix.
Sinon, si l’on a décrié le manque d’engouement chez les supporters ivoiriens jusque-là, leur entrain même subit devrait être capitalisé par l’instance dirigeante du football pour relancer la mobilisation autour des clubs ivoiriens qui en ont grand besoin.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
Oui Sékou Bamba de karamoko..l’enfant du denguélé.
Ce match ( illustré par la photo ) la RCI gagne deux buts à zéro
Premier but de tehi Joël sur une passe decisive talonnade de Mami watta alias Ben Badi,le mouton d’or Abdoulaye Traoré..
Deuxième but de Sékou Bamba en deuxième mi-temps sur un ballon relâché par le gardien marocain…
RIP l’artiste…
Sékou Bamba l’homme qui fit plier l’Africa sport lors d’un match de super division en 94..un doublé.Un but par mi-temps …Sékou 2 -Africa 0..
L’homme pénétra ce jour là sur le terrain avec une tenue de dozo et un chapeau d’el HADJ qu’il déposa sur le terrain lors de l’échauffement…Le felicia était gâté et lors du match le « malien » d’odienné dansa un vrai « goumé»…Obou macaire et Lué Biagné ruffin ne me diront pas le contraire …
Asec-Africa? on peut en parler des mois et des mois ..
LES VOYAGEURS
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Merci @Mantape !
Non seulement l’Africa Sports était présente mais elle a remporté ke carré. Avec tous les détails que tu donnes avec une joie non camouflée j’ai tout compris.
En voyant ici les deux images de feu Sekou Bamba, dans les deux tenues, je m’attendais à un papier sur les joueurs ayant évolué à tour de rôle dans les deux équipes. C’est un bon article à écrire.
Je pense certes à Sekou lui même, mais aussi à Obou Arsène, à Amani Yao César, à l’emblématique Monguehi Guehi François, Alain Gouamené… Un peu comme la cinquantaine de joueurs ayant évolué en France sous les couleurs des rivaux PSG et Marseille. Mister George Weah en fait partie.
Le cas Monguehi François suffit pour faire un bon papier !
MOUKILA, L’INCORRUPTIBLE
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Parmi ces voyageurs figure Sekou Bamba de Karamoko.
Sekou Bamba n’était pas seulement un joueur très talentueux. C’était aussi et surtout un électron libre. Avec lui les arrangements ne sont pas toujours certains.
On me l’a racontée cette histoire qui suit et qui démontre le caractère trempé de l’artiste Sekou Bamba dit Paul MOUKILA Sayal (footballeur congolais ballon d’or africain 1974).
Une année un des derniers matches du championnat national devait opposé l’As Odienné et l’équipe de Oumé. Les fils du Denguelé de Fah Cissé n’avaient pas d’enjeux pour ce match. Ils étaient 6é. Pour Oumé c’était une question de vie ou de mort… Un arrangement tripartite eut lieu (Arbitre-Dirigeants Odienné et Manager Oumé). Même un nul aurait dépanné Oumé.
Jusqu’à la 89è min le score était nul 0-0. Ou quelque chose du genre.
90eme Sekou Bamba déjà annoncé pour Abidjan et pour ses adieux à Odienné sur un corner saute plus haut que toute la défense de Oumé et inscrit un but assassin… Stupeur dans la tribune. Visages renfrognés tous regardent l’arbitre… Ce dernier prend le ballon et le remet lui même au point de corner. Il prétend n’avoir pas sifflé. Corner a retirer donc. Cette fois il est joué à la Rémoise (ancien français du football c’est à dire joué à la manière du Stade de Reims des Just Fontaine et autres Raymond Kopa, ou corner décomposé !). MOUKILA part chercher le ballon dans les pieds de son ailier droit fonce sur le libero qu’il balaie et loge le ballon dans le coin droit des buts fin gardien ébahi !
Sekou ne s’arrête pas là. Il récupère le ballon et court le déposer au centre du terrain. Le public est déjà sur l’aire chantant la gloire de Sekou Bamba l’enfant prodigue. D’aucuns disent que cette « humiliation » infligée à ses dirigeants sera à l’origine dune malédiction qui suivra le joueur. Très talentueux mais qui ratera les grands rendez vous. Comme SÉNÉGAL 92 !
Ainsi était Moukila Sayal, l’enfant terrible qui osa mobiliser un avocat contre Simplice De Messe Zinsou qui l’aurait floué dans son contrat pro pour le Gabon. RIP Sekou !
CET ASEC-AFRICA DE TOUS LES DANGERS
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En mars 1984 eut lieu la grande désillusion de Côte d’Ivoire 84, cette CAN perdue à domicile.
Mais 1984 restera aussi l’année de la révélation de celui qui sera par la suite et pour une dizaine d’années l’attaquant n° 1 du pays : ABDOULAYE TRAORÉ.
Alors que le championnat 1983-84 tendait vers la fin, tous les regards des sportifs sont portés sur le stella club subitement tête de l’élite de notre football et surtout sur un gamin qui portait le numéro 10 du nom de Abdoulaye TRAORÉ. Sorti de nulle part, il s’était permis face à l’Africa sport de mettre Lago Patrice trois fois à terre. Grogbo Lago Patrice ce n’est pas Lago Paulin ! Le Ministre de la défense des OYES était de l’école des Bolou Camille, Sagnaba Soma, Kuyo Tea Narcisse, Akassou Akran Jean Baptiste ou autres Yao la chaleur… A vous d’imaginer l’homme rien qu’à l’énoncé des noms de ses modèles !
Et voici qu’un « enfant de rien du tout » vient le martyriser au Felicia. Lui mais aussi toute la garde d’élite de l’Africa. Et ceux là ce n’était pas des enfants de choeur croyez moi !
Le Stella club d’Adjamé devient alirs champion de Cote d’Ivoire et devait participer à la coupe africaine des clubs champions 85-86. Une jeune équipe du Stella avec un bel esprit. Malgré l’absence de supporters et…de poids politique dans le pays.
La FIF de feu président Jean Brizoua Bi, ce grand magistrat, pour protéger l’équipe championne, introduit une réglementation pour empêcher le transfert des joueurs des équipes engagées en ligue africaine vers d’autres cieux. Comme Abdoulaye TRAORÉ. Règlement accepté du bout des lèvres par les grands clubs..
L’ASEC offre alors un contrat en or à celui qui deviendra BEN BADI. Le joueur ne se pose pas de questions. Entre l’ASEC et le Stella club le choix est vite fait. En dépit des sanctions annoncées.
Ces sanctions appuyées par le Ministre de sport Fologo au top de sa carrière, furent vite brandies et appliquées. L’Asec si elle s’entêtait à recruter Ben BADI, serait exclue du championnat et BADI de toute compétition pour 3 années…
Mais l’ASEC ce n’est ni le Stella ni ISSA Wazi ou L’ASI des Princes de l’Indenié.
L’Asec c’est une batterie d’hommes forts au pouvoir.
L’ASEC c’est des avocats magistrats et autres greffiers par derrière.
L’ASEC c’est aussi LE PREMIER public du championnat donc la garantie des recettes annuelles pour un seul match contre n’importe quelle équipe. Et cela était vital pour tous les clubs notamment ceux de l’intérieur du pays.
Et donc voici la FIF comme par pure provocation qui programme un ASEC AFRICA comme match d’ouverture du championnat 84-85. Alors que les négociations étaient en cours pour trouver une porte de sortie honorable pour les parties en conflit.
En 1984-85 si Touré Mamadou était le Président de l’ASEC, il y avait derriere en première ligne le Ministre feu Jean Jacques Bechio…Alors porte parole du Presidium…
Le jour du match quoi que L’ASEC ait annoncé son refus d’accepter le règlement qui lui interdisait de faire jouer Ben Badi, et donc de participer à ce championnat au cas oû la Fédération irait jusqu’à appliquer la sanction, le Felicia qui venait d’être retapé à neuf à l’occasion de la CAN 84, fut plein à craquer ! Chacun espérant un compromis de dernière minute…
16h00. L’Africa déjà sur le terrain engage la partie au coup de sifflet. Face au camp vide de L’ASEC. L’Africa ouvre le score à la première seconde de jeu ! L’insulte de trop pour les mimos. Depuis quand l’Africa a t elle inscrit un but contre NOUS à la première minute de jeu ?
Ce jour là fut triste pour le football ivoirien. Le stade Félix Houphouët Boigny fut proprement saccagé. Comme il ne l’a jamais été ainsi depuis le temps oû il était Geo André. Tout ce qui pouvait être démonté et emporté le sera ! On a vu le Directeur de cabinet du ministre larmoyant face au public déchaîné. Des policiers balancés d’en haut des marches de la tribune. Un dispositif d’encadrement sécuritaire vite débordé.
BEN BADI sera mimos ou ne le sera. Face à ce déferlement qui prenait des proportions d’affaire d’État, le très prudent et sage Houphouët en tira les conséquences…Et la paix revint dans le championnat.
L’ASEC c’est le peuple. Et le peuple fait parfois LOI !
GRANDEURS ET SERVITUDES D’UNE VIE DE SUPPORTER MIMOS
ou
LES TRIBULATIONS D’UN ANONYME ACTIONNAIRE
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Chacun vit sa vie de FAN de club à sa manière. Elle naît par la rencontre d’un événement ou d’un homme et la passion vous poursuit toute une vie. Même quand vous proclamez haut et fort que « je ne suis plus dans ces affaires là ».
Mimos, je le suis et je ne m’en cache point. Sous mon identifiant de contributeur libre, je ne suis astreint à aucune obligation de réserve…
Comment devient on Mimos sans le vouloir véritablement ?
En vérité, on entre dans le mouvement comme certains deviennent des fumeurs !
Je m’en souviens comme si c’était hier ! Avec des amis nous étions perchés ce jour là dans l’un des orangers du champ de l’érudit Cheick Yacouba SYLLA dont le domaine entourait le stade de Gagnoa. L’ancien stade de football qui deviendra plus tard la Maison d’arrêt et correction de la ville dès la construction à l’occasion de la célébration dans le Fromager de la fêtes tournante de l’indépendance, du mythique stade Victor Biaka Boda.
Ce soir-là l’équipe locale était aux prises avec L’ASEC. En ces temps là Gagnoa était invincible sur ses terres.
Ne cherchez pas Liazaré Jean Pierre ou Potin sur internet. Bien avant GOOGLE, ils étaient joueurs du Sporting qui venait d’être créé par des sportifs du Fromager dont mon cher professeur de Mathématiques Antony Ambroise. Antony fils de Toulon et de Gagnoa qui donnera au Sporting son nom et ses couleurs empruntés au Sporting Club de Toulon de sa région natale.
Malgré la résistance de l’équipe du Fromager L’ASEC remporta la victoire. Sitôt les portes du Stade ouvertes, avec d’autres bambins je courus vers les vainqueurs. Il y avait Bazo, Yoro et Pokou. Ce dernier attirait notre attention. On disait tant de choses mystérieuses sur lui et l’origine magique de son talent. Je l’avais donc vu en « chair et en os ». Le coup de foudre mimos était né de cette rencontre.
Que la vie des hommes est étrange ! J’ai revu plus tard le vieux Bazo Christophe en France. En me remémorant ces années d’enfance.
Avec l’ASEC et Pokou l’enchantement dura depuis lors. Depuis ce soir dans l’arbre du champ des Sylla !
Je l’ai revu encore Pokou, devenu entre temps la star continentale depuis son exploit à Asmara dans cette ville éthiopienne qui est aujourd’hui la capitale de l’actuelle Érythrée.
Oui je revois encore cette image de Pokou à Man après la signature de son contrat à Rennes. Le contrat pro premier. Bien après certes celle des Jean TOKPA et autres. Laurent était venu dire aurevoir à sa tante qui résidait dans les 18 montagnes. Aucune école ne put terminer la journée de classe. Pas pour les mêmes motivations que les enfants de la FESCI ! La ville était en ébullition pour le demi dieu. Les forces de police durent ouvrir un cordon de sécurité autour de la maison familiale vers le quartier Mahou (?). Le Dieu du football était là. Celui qui avait défié le grand Hafia de Guinée et avait tenu promesses, était sur nos terres. Qui pouvait rater cette occasion. Pokou partait en France. Des calendriers et posters du monstre sacré avaient inondé le pays. Chacun voulait le voir et le bénir !
Asmara nous le rendra plus tard, chaque fois qu’il sera de passage en Côte d’Ivoire.
La passion Mimos est immortelle. Ces vieux souvenirs, je les évoquais il y a quelques années avec Antonio quand Il était en poste à Joburg. Le brave Affian de la Multinationale Air Afrique qui recevait notre club de passage pour rencontrer Orlando Pirates. Certains souvenirs sont douloureux…
L’ASEC c’est notre vie. ACTIONNAIRES nous le sommes et le resterons toujours. Les jours de gloire comme les soirs oû les armées les plus vaillantes rentrent décimées des champs de bataille.
L’ASEC c’est une raison de vivre. Ainsi sont nés les vieux mimos, ce marin maure qui accosta dedéfinitivement à Abidjan avant 1960 laissant son navire continuer sa route, les Gnahoua KPIN qui partit hélas à 72 heures du derby Asec-Africa pour la finale de la 40ème édition de la coupe nationale, YAPO Akré Djro Daniel dit « Vieux-Mimos » homonyme du premier cité, notre frère KONE Mamadou qui donna à l’organisation des supporters cette dimension unique en Afrique et tant d’autres qui font durer encore le rêve. Malgré un management dans lequel la raison s’y perd parfois… Mais L’ASEC c’est comme çà. Ils le savent et nous le savons. On souffre ensemble !
Ensemble avec Maître Ouegnin pour la Gloire Éternelle des Mimos.
Oyé oyé oyé oyé
La démonstration de force d’un club qui ne fléchit jamais malgré les difficultés du moment.
Le sang sur gazon c’est du concret.
Quoi Koïta depuis le Mali vous passe l’antenne.
À chacun sa lorgnette !!
UN NOUVEAU CYCLE DU FOOTBALL IVOIRIEN ?
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Félicitations aux OYES !
Malgré leurs querelles intestines permanentes, les MAM ont trouvé l’énergie nécessaire pour battre L’ASEC. Une équipe de L’ASEC dont la dynamique de grande remobilisation de toutes ses troupes sonne une ère de renaissance qui a dû sans doute fouetter l’orgueil des OYES !
Il fallait s’y attendre. L’humiliation pendait au nez de l’Africa Sport en cas de défaite. Et comme cela arrive toujours dans la jungle, même une biche poussée dans ses derniers retranchements, trouve subitement dans l’énergie du désespoir, des forces insoupçonnées de survie. A plus forte raison, un aigle royal blessé !
L’Africa a gagné grâce surtout aux coups de boutoir d’Uwandu Chikezie Alozie, cet attaquant nigérian du pays Igbo, recruté à moindre frais derrière l’eau au Ghana. Cela ne diminue pas le mérite du buteur du jour et de ses autres partenaires.
Pour l’Asec qui surfe actuellement sur une reconquête de ses troupes de supporters, le bilan est très bon. Oui la moisson est bonne ! Les actionnaires ont démontré qu’ils sont là et seront encore là. Si certaines conditions sont remplies. Mais ils n’abandonneront jamais LEUR FETICHE : L’ASEC MIMOSAS.
Le printemps des mimosas s’annonce donc fleurissant et l’Africa a relevé le défi. Comme des garçons dignes de ce nom.
L’Africa de ce soir n’est pas l’Africa des très soirs face à Iwuanyanwu Nationale ou le Zamaleck du Caire du temps de mon ami le Président BLE Lucien, baptisé à juste raison L’HOMME PROVIDENTIEL ! La machine de guerre des OYES était arrivée à une maturité indéniable avec des garçons au mental trempé Mais la graine est là. Il suffit de bien l’arroser et surtout de taire quelques petites années les sempiternelles querelles de clochers. La plaie de l’Africa est dans le ventre de l’Africa.
C’est tout le mal qu’on pouvait souhaiter au football ivoirien. Voir les leaders se réveiller enfin et repositionner notre sport roi à la place qui doit être la sienne sur l’échiquier africain. En partant de l’animation NATIONALE Et locale. Et non des seuls résultats de l’équipe nationale bâtie elle même avec toutes sortes d’aventuriers recrutés ça et là et qu’on découvre au Félicia !
Les signes ne trompent pas. On peut donc remplir à nouveau le Felicia pour un match de championnat. Il faut donc entretenir la dynamique en perspective de l’inauguration tres prochaine du temple du Complexe Olympique International d’Ebimpé.
EBIMPE TEMPLE DE GLOIRE
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La CAN 2023 devra donc arriver avec un football ivoirien remis en scelle avec un management digne de ses ambitions, des hommes neufs et une feuille de route lisible pour la Direction Technique Nationale de notre football.
Les victoires à l’international doivent avoir comme levain un football local structuré et des compétitions régulières dans toutes les catégories. Mais surtout moins de divisions internes entre structure fédérale et GX, LX ou A8 ! Moins de corruption, cette gangrène qui tue les initiatives et laisse le champ libre à un clan qui s’accapare de tout y compris projets et toute volonté de progrès.
La Direction des développements et de l’innovation à la FIF après les élections futures devra ambitionner d’avoir des objectifs autres que la gestion des sempiternels contrats de joueurs et les deals avec les agents FIFA. Ce qui du reste sort de son champ de définition fonctionnelle.
Des sportifs sont aujourd’hui Maires de cités. D’autres des présidents de clubs. C’est un environnement stratégique favorable pour impulser en relation avec les écoles de véritables politiques de sport. Objectif de la nouvelle Loi sur le sport.
La Loi Lobognon sur la pratique du sport en Côte d’Ivoire, après l’échec des propositions de feu Dagobert BANZIO, a été adoptée en décembre 2014. Donc exactement depuis cinq (5) bonnes années.
Combien d’ivoiriens en connaissent les grandes innovations ?
Combien de nos compatriotes savent qu’elle prévoit une obligation de réserve d’espaces pour la pratique du sport dans tout lotissement nouveau ? Sans espace dédié, pas de sportifs en grande quantité et donc de récipients favorables pour le renouvellement des générations !
ON VEUT DONC UNE FÉDÉRATION ACTIVE ET PROACTIVE !
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Que les mourants gèrent les morts !
Le cynisme de l’actuelle équipe à la tête de notre football est pathétique voire pitoyable. En l’état actuel des textes et de la culture de mendicité entretenue, toute idée de renouvellement à la régulière, est peine perdue.
Quelques fois on crée soi-même inconsidérément et inconsciemment les conditions objectives d’une révolte et quand elle arrive, il est trop tard pour la canaliser. Elle emporte tout sur son passage y compris hélas les quelques héritages qui étaient des acquis à préserver.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent !
En attendant place à Nahounou Digbeu dit Amedee Pierre pour les refrains à la gloire des Depognon Georges et autres grands noms OYES !
C’est leur grand soir et la nuit sera forcément très longue du côté de Ficgayo ! La place FICGAYO, pour la Foire Industrielle, Commerciale et Gastronomique de Yopougon devenue le lieu du village en ville et donc des joyeusetés bon enfant.
@wara..mimos je suis depuis ma tendre enfance …
Je regardais avec des yeux admiratifs mon grand frère qui joua dans cette équipe et qui grâce à elle fut le premier fils du paternel à être international de football..Il m’expliquait tout me racontait tout .
Félicitations aux oyés..ça faisait des années qu’ils n’y arrivaient plus …
@wara évoque Moukila sayal Paul ,surnom que feu Sékou Bamba avait adopté..comme le dit le grand frère certains souvenirs sont douloureux …surtout ceux de la tendre enfance .. ..
Asec Hafia de 73 ( Pokou trois buts en 15 min ) mais élimination de l’Asec aux tirs aux buts ( Pokou rata son tir ,ainsi que le «canonnier » aboulaye Ouattara,)
Asec Hafia de 76 asec éliminée malgré le 3-0 du match aller à BOUAKE..5-0 au retour ..
Jensky,n’jo Léa,chérif souleymane, petit sory,morciré sylla,,,étaient passés par là..
Aussi le Côte d’Ivoire Congo de 75..
Match aller la Côte d’Ivoire perd un but à zéro …il faut dire que le Congo aligne en majorité des joueurs du Cara Fc de Brazzaville titré en 1974 dans la défunte coupe d’Afrique des clubs champions ..il y a moukila mais il y a aussi un défenseur du nom de Dengaki Daniel ,n’domba dit «géomètre » ( précision de ses passes oblige),ngassaki,matsima.et …Tostao ( pas le 9 brésilien du Brésil 1970) mais surnom d’un certain Mbemba..
Match retour au felicia…mon premier match de l’équipe nationale ,souvenir impérissable d’enfance .
Entraîneur gabo Gérard
Classement
1 gohi Marc ( le père de gohi bi Cyriaque) 2- Dié Foneye ( père de Vincent foneye,stella,asec.NPP en Égypte…) 3- moshe inago 4- akassou akran jean Baptiste 5 – sagnaba Soma ( l’homme à la nuque) 6- Lobognon dakpe 7-Beugré Inago ( Petit frère de moshe inago) 8- Issa kourouma 9- Guédé Théophile 10 – Moh Emmanuel 11- Traoré Maxime ( le gaucher de l’usc Bassam)
Le match commence dès la 4 éme minute moh Emmanuel envoie un missile de 25 m..le filet est plein ..égalité parfaite sur les deux matches.
2ème mi temps
Issa kourouma est remplacé par Lebry manahoua Jérôme …Feinte de centre de Beugre Inago et frappe au premier poteau le gardien congolais anticipe à tort ..filet plein ..2-0 ..on va à Addis 76 …oh que non ..Marc gohi se blesse il est remplacé par « Akpi» surnom du gardien du stella N’guessan…86 eme minute …Débordement de Ndomba géomètre sur le côté droit ( tribune lagunaire) centre ,reprise de volée du gauche de Moukila ,Akpi se détend mais étant de petite taille ,il ne peut aller chercher ce ballon dans sa lucarne gauche …l’entrée du buteur de l’Asec Bawa Paul ne change rien …
1ère année de la fameuse règle du but à l’étranger qui compte double en cas d’égalité …bye bye ADDIS..
mon premier goumin estampillé éléphants de Côte d’Ivoire…
Life goes on ….
Retour de la ferveur ? Je veux bien le croire; mais c’est difficile.S’il n’y avait pas eu l’article sur connection je n’aurais pas su qu’il y avait un Asec -Africa..
Avant depuis au moins une semaine le pays s’arrête..tout le monde donne le onze de départ de son équipe et celui de l’adversaire..
Asec Africa c’est aussi en 95 l’affaire BAMBA LADJI ou Bamba Souleymane au choix ,victoire de l’africa 3-0 mais victoire sur tapis vert et titre pour l’Asec ..
Super division 83 @grand frère wara je te confirme que l’africa en faisait partie et a eu le titre cette année…
Match aller ,l’africa mène rapidement deux à zéro et l’asec réduit la marque ..
Ouverture de Charles oppong sur Kassy Kouadio Lucien qui efface Lago grogbo Patrice alias le ministre de la défense…Billy Jean Paul le gardien oyé sort kassy le met dans le vent mais au lieu de botter pousse juste la balle ..Lago Patrice venu de je ne sais où ( jusqu’à présent je me pose la question ) enlève la balle sur la ligne.
rentrée de touche de monguehi Guehi François ,Charles oppong récupère la balle devant le banc de touche Africa ( celui qui est proche du virage côté Assemblée nationale) il lève la tête et adresse de cette position une frappe de malade en banane ;Billy s’envole mais le filet est plein…Un but à l’étranger comme on disait en référence avec la séquence BUTS À L’ETRANGER que la RTI ( seule chaîne TV à l’époque) nous montrait les lundis soirs lors de l’émission de sport du lundi ( de mémoire Eugène kacou ,Moussa kamagaté n’garamoko ( RIP) ..ensuite François Kouakou ,Brou Felix ,Brou aka Pascal….) ..L’arbitre Akponou Toussaint ( si je me souviens bien ) voit un hors-jeu de N’diaye Aboubakar…but annulé ..Défaite amère de l’asec..
Match retour dernière journée du carré d’as ..un nul suffit à l’Asec pour être championne
Lasec rentre avec un survêtement noir, en dessous un super maillot blanc manches longues short blanc ,bas blancs…victoire de l’africa 3-0 ..un but de brima camara,un but de lebry manahoua Jérôme et pour boucler un but de Miezzan Pascal « pascalino » qui lors de sa célébration montra avec ses bras que tout était fini….Koffi Kouadio « Dino Zoff» ce soir là n’a rien vu ..Adieu le titre ..
Le stade d’Abidjan grâce au retour salvateur de Zahoui Madou Laurent ( revenu d’une éphémère tentative professionnelle à …..Rodez, sud ouest de la France ) finit deuxième et est qualifié pour la coupe Ufoa..
Asec-Africa on peut écrire des encyclopédies.
C’est curieux mais dans un bar où je me suis rendu vendredi, les discussions portaient plutôt sur le classico du mercredi prochain entre le Barça et le Réal, discussions très enflammées sur les chances de chacune des 2 équipes de l’emporter et s’installer seule en tête au classement du championnat espagnol. Et il y aurait une effervescence sur et autour de Asec Africa ? Je m’en étonne. Tout se passe donc comme s’il y avait un complexe ivoirien à s’intéresser au championnat national, comme si cela avait un quelque chose d’arriéré, de gaou ou de pas branché du tout.
Voici à quoi est rendu le championnat national, qui en dépit du soutien médiatique de Canal Plus, n’enchante plus personne. Le football est pourtant une industrie, et je gage que le balayage de la bande à Sidy Diallo et autre Sory Diabaté permette l’installation d’une équipe qui revienne aux fondamentaux : pas de championnat de qualité sans starisation des acteurs – les joueurs – pour que le public vive et suive. En l’espèce et sans présumer du résultat d’une injection massive de fric par l’autorité dans le sport en général et le football en particulier, cela fonctionne exactement comme pour les médias : émissions de qualité > téléspectateurs/auditeurs > annonceurs > rentabilité.
Le retour de l’idole Ben Badi et du médiatique Gadji Céli, plus le recrutement de Philippe Troussier avait redonné de l’intérêt au championnat national, intérêt nourri par la rivalité Simplice Zinsou/Roger Ouégnin, qualifié « d’apprenti-dirigeant » par le premier nommé. Le plan de Drogba prévoit-il le développement médiatique autour du football (y compris de nouveaux dirigeants de l’aura de Z.S.), seul gage de retour des spectateurs dans les stades très coûteux en construction partout ? Espérons-le !