Le Président de la République de Côte-d’Ivoire, Alassane OUATTARA, a fait son enrôlement ce mercredi dans le cadre de l’élaboration du Registre National des Personnes Physiques (RNPP).
L´opération d’enrôlement du PR s´est effectuée au Palais de la Présidence de la République, au terme du Conseil des Ministres.
Le Registre national des personnes physiques, un nouveau système d’identification fiable pour les populations
RTIinfo/Ange Yao (Stagiaire) | Lu 471 fois | Publié Aujourd’hui il y a 1 heure(s)
Le lancement officiel du registre national des personnes physiques (RNPP) s’est tenu ce mercredi 11 décembre 2019 à Abidjan-Plateau. A cette occasion, la réforme de l’état civil et d’identification pour les populations et pour l’Etat de Côte d’Ivoire a été expliquée à la presse.
Le Registre national des personnes physiques est une base centrale des données biométriques personnelles des ivoiriens et des étrangers résidant ou de passage en Côte d’Ivoire, permettant d’enregistrer les naissances et autres faits de l’état civil sur toute l’étendue du territoire.
Selon Hamed Bakayoko, Ministre d’Etat, Ministre de la défense, cette réforme va engendrer plusieurs avantages pour le citoyen, d’autant plus qu’il pourra se faire délivrer ses documents administratifs notamment ses actes d’état civil sans avoir à se déplacer.
Ce système attribue un Numéro National d’Identification (NNI) à chaque personne qui sera enregistrée, ce numéro « unique » va permettre d’avoir une traçabilité des citoyens et des non nationaux qui vivent sur le territoire ivoirien, de maitriser le flux migratoire et d’assurer une meilleure politique de sécurité intérieure et frontalière. Une innovation qui vient résoudre la fraude sur l’identité des personnes a poursuivi le Ministre de la défense. « Le Registre national des personnes physiques est un outil moderne qui participera directement au développement socio-économique et à la sécurité du pays » a-t-il indiqué.
C’est pourquoi, Hamed Bakayoko a demandé aux partenaires publics, privés et aux populations d’adhérer à ce projet car son appropriation par tous est nécessaire pour sa réussite. « Le Registre national des personnes physiques est un pas de géant que la Cote d’Ivoire ose faire dans la vie de chacun » a-t-il lancé avant d’ouvrir officiellement les activités de ce projet.
Sidiki Diakité, Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a aussi fait savoir que l’identifiant unique va faciliter les transactions financières et bancaires, l’établissement des documents de transport ainsi que l’abonnement de certains services notamment le paiement des factures d’eau et d’électricité.
La première phase opérationnelle du registre national des personnes physiques débute par le renouvellement des cartes nationales d’identité en voie d’expiration et la seconde phase va se dérouler 2020 et va consister à enregistrer les faits d’état civil sur toute l’étendue du territoire national.
Avec RTI.CI
Belle initiative, mais trop de structures d’identification à savoir :
– CNAM ( assurance maladie) qui a déjà nos données biométriques
– ONI pour l’établissement des cartes d’identité
-Et aujourd’hui le RNPP.
Pourquoi ne pas fédérer toutes ces structures afin de réduire une pression financière sur le budget national.
Quoi Koïta en mode ingérence depuis le Mali après un bref passage au château Rouge,je vous passe l’antenne.
À chacun sa lorgnette !!
« Les Chinois se ressemblent tous ». Ce que dit le Monde, voyant de l’extérieur. Ce pays a pourtant réussi l’exploit de mettre en place un système national de biométrie allant même jusqu’à l’intégration de données de reconnaissance faciale dans un système centralisé pour ses 1 milliard et demi de citoyens. Une prouesse à saluer, mais duquel s’effrayer en même temps. Les citoyens chinois sont aujourd’hui fichés, tracés, fliqués au quotidien dans le moindre de leurs actes : traverser au feu rouge, utiliser un longueur de papier Q supérieure à celle recommandée dans les toilettes publiques, etc. Bref, Big Brother est partout omniprésent, omniscient, omnipotent. On croirait revoir Matrix.
Dans les démocraties occidentales où le citoyen est jaloux de ses libertés, on ne peut utiliser les données collectées dans le cadre de l’identification par exemple pour effectuer une recherche ou enquête policière sous peine de voir les autorités accusées de violation des droits citoyens. Ces notions nous volent très au-dessus de la tête, quand on voit des arnaqueurs au téléphone disposer non seulement de notre numéro, de notre position géographique et de nos noms et prénoms tenter de nous vendre de l’or ou des affaires mirobolantes sur des noix et autres babioles. Données collectées par nos opérateurs de téléphonie ou les fiches scolaires ou je ne sais quel autre canal ? J’ai assisté à une présentation d’un organisme d’Etat créé dit-on pour informer le citoyen de ses droits sur les Données Personnelles, avec un réel plaisir tout dubitatif : sincèrement ? Ici ? Chez nous ? Rêvons toujours !
Dernières nouvelles : Nathalie Yamb a vu ses pièces d’identité communiquées aux autorités policières, scanées et publiées sur la toile. Une petite mise en bouche sur ce qui nous attend tous. Alors tant que nous claudiquerons dans la marche vers une société démocratique, respectueuse des droits humains et de la vie privée, un système comme celui à mettre en place (en dépit de ses avantages indéniables pour pour ceux en paix avec leur conscience) restera toujours effrayant. A grand pouvoir, correspond une grande responsabilité.
Là tout a fait d’accord avec @Petit Koffi.
Il faudrait que les organisations non gouvernementales s’occupant ou se préoccupant des droits de l’homme ainsi que le Bâtonnier jouent leur rôle d’éveil des consciences pour éviter tout abus.
L’état est fort devant un peuple faible.
Quoi Koïta de passage au Château Rouge.
À chacun sa lorgnette !!