Bruno Koné et Bictogo rassurent ….
Le lundi 9 décembre 2019, la structure immobilière “Marlys Btp“, filiale du groupe Snedaï, a posé la première pierre de son projet de construction d’une cité dénommée “Cité Perles des lagunes“ à Songon Kassemblé, en présence de Bruno Nabagné Koné, ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme, de Joseph Séka Séka, ministre de l’environnement et du développement durable, et Adama Bictogo, Pdg du groupe Snedaï.
Le ministre Bruno Koné a dit à cette occasion, à l’attention de la chefferie et la délégation des jeunes du village, venues assister à la cérémonie : « Laissons les entreprises qui travaillent ici, avancer dans leur travail. (…) C’est vraiment une invite que je fais à la jeunesse de Songon et à toute la population. Qu’elle laisse les entreprises travailler. Trop de fois, pratiquement toutes les semaines, il me remonte que les entreprises sont bloquées. Souvent même, elles n’ont pas accès aux sites. Et quand elles sont là, elles sont perturbées par des jeunes qui viennent avec des gourdins. Ce n’est pas bien. Mon frère Djako (Djako Yves, chef de quartier de Songon Kassemblé. Ndlr), je compte sur vous. Faites-nous confiance et laissez les entreprises travailler».
« Vous avez parlé de l’emploi des jeunes. Mais, le jour où Songon sera terminé, je pense que cela donnera plus d’opportunités aux jeunes, plus que ce qui se passe aujourd’hui où ils viennent perturber le travail pour ceci ou cela. Cela ne fait avancer personne, ni vous ni nous. Je souhaite le dire ici fortement, en espérant que je suis entendu par tous. (…) Que la population de Songon Kassemblé nous accompagne dans la réalisation de ce chantier. Qu’elle fasse confiance à l’État de Côte d’Ivoire qui est décidé à aller jusqu’au bout de ce projet, parce qu’il en sait l’intérêt pour nos populations», a entre autres, ajouté le ministre Bruno Koné. Il répondait ainsi aux doléances formulées par la chefferie du village, à travers son porte-parole, sur des droits coutumiers qui n’ont pas été purgés pour l’acquisition du site.
Au nom de ses pairs et de toute la population, Djako Yves, chef de quartier de Songon Kassemblé avait demandé au ministre Bruno de faire en sorte que les propriétaires terriens du site, qui, selon lui, n’ont toujours pas perçu leur droits coutumiers, soient enfin satisfaits.
Il lui a aussi demandé de plaider pour que chacun d’eux bénéficie d’une maison. Djako Yves a aussi demandé au ministre Bruno Koné d’intervenir auprès des entreprises immobilières pour que, dans la réalisation de leurs travaux, elles pren leur main d’œuvre au sein des jeunes du village, pour afin de réduire le chômage accentué ce programme immobilier qui, selon lui, a entrainé la destruction de plusieurs plantations.
Selon le ministre Bruno Koné, il s’agit d’un projet très important pour les populations ( nos concitoyens ), pour lesquels l’accès à un logement décent reste une préoccupation majeure. « Il s’agit également d’un projet qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la redynamisation du programme présidentiel de logement sociaux et économiques, cher au Président de la République Alassane Ouattara et Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Avec 3000 logements qui ont été pensés en termes d’accessibilité, de modernité et de proximité, ce projet qui prend naissance ce jour, est le fruit du travail remarquable d’une entreprise qui a su s’allier à des partenaires d’expérience », a-t-il poursuivi. Le ministre s’est réjoui de ce que ce soit une entreprise ivoirienne qui réalise ce chantier. Pour lui, le programme présidentiel de construction de logements sociaux, lancé en 2011 et qui avait connu quelques difficultés, est désormais relancé. Il a chiffré le déficit de logement, aujourd’hui à Abidjan, à 400 mille unités, avec, selon une progression de 10% chaque année. Pour la poursuite du programme de logement dans le district d’Abidjan, le ministre a annoncé que plus de 1000 hectares de terrain sont disponibles.
Marie-Odile Kassi, porte parole de l’entreprise immobilière, a indiqué que ce programme immobilier s’étendra, à terme, sur une superficie de 30 hectares. Les travaux de construction démarrent le 2 janvier 2020. Ils permettront de bâtir, dans un premier temps, deux immeubles témoins dont la livraison est prévue en septembre 2020. Il s’agira d’un immeuble de huit étages (R+8) et d’un autre de quatre étages. Il s’agira d’immeubles témoins de 3 et 4 pièces dont les surfaces respectives sont 68,5 et 87,5 m2. Sur les 30 hectares, ce sont au total 2040 logements économiques qui seront construits dans des immeubles de quatre étages. Il y aura 105 villas basses et de 58 immeubles de huit étages.
« Chères populations de Songon Kassemblé, cette cité, nous l’avons pensée pour vous. La création de logements sociaux dans une commune est bénéfique à plusieurs titres. C’est un facteur d’attractivité qui permet de non seulement de maintenir dans la commune, les habitants aux revenus modestes, mais également d’en accueillir d’autres. C’est un facteur de cohésion sociale, de développement et de création d’emplois. (…) Pour la réussite du projet, nous avons mobilisé tous les moyens techniques afin d’être au rendez-vous de la qualité et du respect de nos engagements», a Marie-Odile Kassi, devant la communauté villageoise de Songon Kassemblé, dont la chefferie et une délégation de jeunes étaient présents sur le site.
Interrogé en marge de la cérémonie de pose de première pierre de la cité “Perles des lagunes“, le Pdg de Snedai, Adama Bictogo, a assuré que les premiers appartements seront visibles dans 10 mois : « Nous voulons aussi assurer le ministre de la construction de ce que le groupe Snedai, à travers sa filiale Marylis Btp, sur la base de nos propres moyens, va engager les travaux dans deux semaines, et que dans 10 mois, comme convenu, vous verrez les premiers appartements, environ 200 appartements qui apparaîtront ».
Il a indiqué que pour lui, toute activité obéit à une valeur ajoutée sociale. Et que c’est le cas du logement. Pour la réalisation du chantier, Adama Bictogo dit avoir tissé un partenariat avec une entreprise de construction immobilière chinoise qui, selon lui, a de l’expertise et de l’expérience en la matière. «Vous savez, au-delà des compétences, des ressources humaines que peut avoir la Côte d’Ivoire, le logement tel que le gouvernement l’a défini, oppose une logistique industrielle. Nous n’avions donc pas d’autres choix que de faire appel à des partenaires qui ont une expérience et une expertise industrielle. C’est donc sur cette base que nous nous sommes fait accompagner sur ce projet par une société qui a l’expertise ».
J-H Koffo pour l’IA
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