Par Connectionivoirienne
Peser sur les décisions qui engagent la vie de la nation
Précédemment premier secrétaire national du Cojep, on n’avait plus revu Nogbou Hyacinthe depuis la fin du congrès de son parti en août 2019.
‘’Le Che’’ (son sobriquet d’ancien fesciste) est réapparu samedi 7 décembre 2019 dans de nouveaux habits.
Nogbou Hyacinthe dirige désormais un mouvement de la société civile qu’il présente comme un think tank : Le Rêve Ivoirien (Le Riv).
Lors de la présentation de son mouvement à l’hôtel Horizon de Cocody, il a décliné les ambitions de son nouveau-né. « Il faut réinventer et refonder le modèle sociétal et les orientations de la Côte d’Ivoire sur des idées nouvelles pour en faire une nation de liberté, d’égalité et de justice sociale. En conséquence nous avons décidé de lancer un think tank dénommé ‘’Le Rêve Ivoirien’’ ou Le RIV. C’est un mouvement citoyen de réflexion et d’action en matière de politiques publiques. Il est ouvert à tous ceux qui veulent travailler à des solutions innovantes aux problématiques du moment pour la transformation de la société ivoirienne, sa modernisation et son progrès. Notre mouvement se situe au carrefour de la pensée, de la réflexion, et de l’action politique. C’est à la fois un « réservoir à penser », une « boîte à idées », un « cercle de réflexion » et de « lobbying ». Son objet est de mobiliser des savoirs et des métiers à des fins politiques », a-t-il expliqué.
Avant d’en arriver là, M. Nogbou a décrit un état délétère de la Côte d’Ivoire sous la gouvernance actuelle. Il a dénoncé le fait que la sécurité des Ivoiriens soit pris en otage par de jeunes délinquants surnommés ‘’microbes’’ et que la société ivoirienne soit divisée profondément toute chose qui débouche sur des affrontements communautaires observés. Le dernier en date étant celui de Daoukro, le dimanche 8 décembre et qui a enregistré des blessés.
Nogbou Hyacinthe reprend également à son compte le tableau noircissant des organisations internationales qui classent la Côte d’Ivoire dans les profondeurs des classements notamment en matière de pauvreté et de développement humain. Par exemple la 170e place sur 189 qu’occupe le pays dans le classement de l’indice du développement humain.
Face à ce triste constat, l’ancien n°2 du Cojep et ses camarades se fixent pour objectifs de peser désormais sur les décisions qui engagent la vie du pays. Notamment en :
– participant à l’animation des débats dans l’espace public, et a fortiori médiatique ;
– Éclairant voire influençant les politiques, les élus, les citoyens, ou encore les groupes de pression au sujet des grandes questions de politique publique et sur un large spectre d’intérêts du pays ;
– Suscitant l’implication du grand public dans sa formation et l’amenant à porter de l’intérêt aux grandes questions de société, de politique économique ou de sécurité…
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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