(Agence Ecofin) – Selon les données du ministère de l’Agriculture, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux d’autosuffisance alimentaire de 105%, au cours de la période 2014-2017. Cette statistique a été communiquée à l’occasion de la cérémonie de présentation des bilans alimentaires de la Côte d’Ivoire de 2014-2017. L’évènement, qui s’est tenu ce jeudi 05 décembre 2019, à Abidjan, est organisé en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).
Le rapport a également fait savoir que 14 produits primaires ou dérivés participent en volume pour plus de 90% de la quantité totale de disponibilités alimentaires nationales. Parmi ces produits, quatre se distinguent particulièrement avec des disponibilités de plus de 50 kg/pers/an. Il s’agit de l’igname (158 kg/pers/an), du manioc (117 kg/ pers/an), le riz blanchi (109 kg/pers/an) et les plantains (55 kg/pers/an).
Le bilan indique que, « dans l’ensemble, il est observé une faible variation des disponibilités alimentaires humaines par produit d’une année à l’autre. Cependant, on note un accroissement relativement important en 2017 du riz et des poissons pélagiques ».
Le bilan a, en outre, relevé que les disponibilités calorifiques moyennes par personne par jour sur la période 2014-2017 sont estimées à 2565 kilocalories (Kcal) avec le minimum de 2548 Kcal en 2014 et le maximum de 2595 kcal en 2017.
Intervenant à cette occasion, le représentant du ministre de l’Agriculture, Gooré-Bi Kouakou Marcel a exhorté les structures productrices et pourvoyeuses de données agricoles et alimentaires à plus de collaboration afin de pouvoir disposer de l’ensemble de toutes les données de base nécessaires pour la compilation des bilans alimentaires de la Côte d’Ivoire pour les prochaines années.
« La nécessité des statistiques sur les disponibilités alimentaires n’est plus à démontrer. Elles permettent, entre autres, d’avoir une idée de la disponibilité pour la consommation humaine pour chaque produit », a souligné pour sa part, Louis Kouakou qui s’exprimait au nom de la Banque africaine de développement (BAD).
Cette initiative entre dans le cadre du programme d’amélioration de la stratégie agricole de la Côte d’Ivoire.
André Chadrak
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