Edwige FIENDE
La présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), Danièle Boni Claverie a proposé mercredi la mise en place d’ »une transition politique » pour l’élaboration d’un nouveau contrat social, « qui prendra effet le 01 novembre 2020, après le mandat » de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara, à une conférence de presse.
« L’URD suggère la mise en place d’une transition politique pour l’élaboration d’un nouveau contrat social », a indiqué Mme Boni Claverie qui propose que cela « ne prenne effet qu’à la fin du mandat de M. Ouattara, soit le 1er novembre 2020 ».
Selon elle, cette mesure devrait permettre « de tout mettre à plat, (se) mettre d’accord sur l’essentiel, repartir sur de nouvelles bases pour aboutir à l’instauration d’un régime démocratique sain, durable et un système électoral efficace ».
Danielle Boni Claverie a déploré qu’à 11 mois de la présidentielle « nombre de critères ne sont toujours pas remplis pour un scrutin juste, ouvert, transparent et incontestable ».
Elle a dénoncé un « passage en force du pouvoir, une Commission électorale indépendante (CEI) inacceptable (et) la décision solitaire qui se profile à l’horizon d’une élection à un seul tour ».
« Le maintien » du scrutin « dans ces conditions nous entraine droit dans le mur et la transition s’imposera d’elle-même », a ajouté l’ex-ministre.
Pour la présidente de l’URD, l’opposition n’ira « pas à des élections avec une CEI manipulée et inféodée », appelant les autres partis « à réfléchir sur son projet » de transition politique.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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