Note d’info N° 1560
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a regagné Abidjan ce
samedi 23 novembre 2019, après avoir effectué une mission à Berlin (Allemagne) et
à Paris (France). Il a été accueilli à son arrivée par le Vice- Président de la
République, M. Daniel Kablan DUNCAN, le Premier Ministre, M. Amadou Gon
COULIBALY, des membres du Gouvernement et du Cabinet présidentiel ainsi que la
Hiérarchie militaire.
Dans la déclaration faite au Pavillon présidentiel, le Chef de l’Etat a fait le point des
activités auxquelles il a pris part dans les deux pays.
Ainsi, à Berlin, il a indiqué avoir pris part, à l’invitation de la Chancelière Allemande,
Mme Angela Merkel, à la 3e édition de la « Conférence du G20 Compact With Africa
», qui est une initiative lancée sous la présidence allemande du G20 pour
promouvoir les investissements privés en Afrique, notamment dans le secteur des
infrastructures.
Dans ce cadre, a-t-il précisé, il a participé à une Conférence sur l’Investissement
Direct Allemand en Afrique, qui a permis de mettre en avant les projets phares
développés par certaines entreprises allemandes dans les pays africains, notamment
en Côte d’Ivoire, avec le projet d’assainissement et de drainage des eaux pluviales
qui sera mis en œuvre par l’entreprise allemande GAUFF, grâce à un financement de
la Banque allemande KFW, avec l’appui du Gouvernement ivoirien.
Cet « important projet » permettra, selon le Président Alassane OUATTARA, de
relever les nombreux défis d’assainissement et de drainage des eaux pluviales dans
notre pays, notamment dans le District d’Abidjan qui compte 5,5 millions
d’habitants ; permettant ainsi à la Côte d’Ivoire d’être mieux outillée pour faire face
aux inondations de plus en plus fréquentes, qui résultent du changement climatique.
Il s’est, par ailleurs, félicité de la signature de trois importants Accords au cours de
cette visite à Berlin, dont le premier concerne un appui budgétaire de 100 millions
d’euros accordé par l’Allemagne ; le second porte sur la mobilisation d’un
financement de 500 millions d’euros auprès de la Banque KFW IPEX, destiné à
financer deux projets à réaliser par l’entreprise allemande GAUFF et au
renforcement des capacités de notre Génie militaire, et enfin le troisième, relatif à
l’installation d’une Représentation commerciale allemande en Côte d’Ivoire.
Le Président de la République a ajouté qu’au cours de la séance plénière de
la Conférence du G20 Compact with Africa, il a indiqué que la Côte d’Ivoire continue
de poursuivre les réformes initiées dans les trois domaines retenus dans le cadre du
Compact avec l’Afrique, à savoir le cadre macro- économique, le climat des affaires
et le financement. Tout en réaffirmant que l’objectif de la Côte d’Ivoire est de
passer du statut de grand producteur mondial de matières premières à celui
d’exportateur de produits transformés et manufacturés.
En marge de la Conférence, le Chef de l’Etat a souligné avoir eu des entretiens
fructueux avec son homologue allemand, S.E.M. Frank-Walter Steinmeier, la
Chancelière Angela Merkel, l’Association Economique Germano-Africaine (Afrika
Verein), d’éminentes personnalités de la Finance internationale, notamment la
nouvelle Directrice du Fonds Monétaire International, Madame Kristalina Georgieva et
le Directeur Général de la Société Financière Internationale (SFI) ainsi qu’avec le
Président de l’Association Fédérale Allemande des Petites et Moyennes Entreprises
(PME), l’ancien Président de la République Fédérale d’Allemagne, Horst KÖHLER et
l’international ivoirien, Salomon Kalou, qui évolue actuellement dans le championnat
allemand de football professionnel.
A Paris, le Président Alassane a révélé avoir eu un entretien avec son homologue
français, S.E.M. Emmanuel MACRON, le jeudi 21 novembre 2019.
Leurs échanges, a-t-il précisé, ont porté sur les relations bilatérales mais aussi sur les
questions régionales et internationales.
Par ailleurs, au cours de cette rencontre, il a affirmé avoir aussi évoqué la
prochaine visite du Président français dans notre pays.
SERVICE PRESSE DE LA PRESIDENCE
DIVERSIFIER LES STRATÉGIES
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J’avoue que faisant le bilan des deux mandats, même en ne perdant pas de vue que le Président Ouattara est formé à l’école libérale voire néolibérale, je reste sur ma faim sur la résilience des choix stratégiques de développement de la jeunesse sur le long terme.
Autant dans les domaines des infrastructures, je me frotte les mains, autant dans l’éducation et la formation professionnelle, je suis convaincu que ADO n’a que des solutions court-termistes hormis les infrastructures dans l’éducation.
Bien sûr les choix des hommes pour conduire ces domaines, n’est pas sans conséquences sur ce bilan plus que mitigé. Je n’attends plus grand chose dans ce domaine et espère que les futurs candidats nous présenteront une feuille de route courageuse, issue de réflexions sérieuses et non des copier-coller voire des compilations de programmes présidentiels récupérés ça et là sur le net.
Il nous faut des États Généraux de la Formation Professionnelle. Il nous faut repenser notre modèle d’éducation. Pour faire un choix sociétal à déployer sur 20 à 30 ans, horizon minimal pour espérer faire une évaluation sereine des résultats globaux. En dehors des bilans d’étapes pour corriger le tir.
C’est pourquoi je ne veux pas de candidats floco floco en 2020 ! Illusionnistes et incompétent pour toute réflexion majeure sur le devenir de l’Afrique. Je ne demande pas qu’on les fouette sur la place publique…mais de grâce.
Concernant la gouvernance de manière gênerale, il serait bon que le futur Président en dehors des communiqués de conseil de ministres, viennent devant l’Assemblée Nationale et le Parlement pour dire à la nation, les portées de ses missions extérieures et les profondes motivations de ses choix. Il faut que ces Institutions se réveillent elles aussi sinon autant affecter la moitié des budgets consacrés à leurs entretiens à d’autres utilités publiques.
Le Président a été au Japon. Qu’en a t il tiré comme enseignements ? En dehors de la recherche de financement et de la participation à l’intronisation du nouvel Empereur ? On n’en sait rien ! Quelles leçons pour la jeunesse africaine à t il ramené ? On n’en sait rien.
Voici un État qui sous l’ère Meiji a fait de grands bonds en avant et opérer des changements radicaux. Arrivant à se libérer de toutes les dominations extérieures…
Et pourtant !
Il a suffi qu’en 1871, écoutant des conseils avisés, « l’empereur envoie en Occident une mission d’étude, la mission Iwakura, en vue de collecter toutes les idées de bon aloi. Sa mission va durer de décembre 1871 à septembre 1873 ! ». Une mission pluridisciplinaire avec un ministre, plus d’une centaine de haut cadres et des étudiants.
« Mission en Europe et aux États-Unis pour y étudier les institutions politiques mais aussi les techniques et l’organisation industrielles. Le but est de « copier » INTELLIGEMMENT les Occidentaux tout en adaptant les nouveautés aux coutumes japonaises… ».
Pourquoi sommes nous incapables de trouver ce genre d’initiatives avec tous ces cadres qu’on paye à faire des meetings politiques ?
Revenons à l’exemple de la coopération allemande.
En dehors de ce que le Président a récolté, on aurait plus ciblé l’éducation et la formation professionnelle.
La coopération avec l’Allemagne ne devrait pas ressembler avec les modèles de relations utilisés avec les pays arabes, oû l’accent est mis sur la recherche des fonds immédiatement disponibles. Même si ici on y ajoute la composante Banques et entreprises essentiellement allemandes.
Dans le cadre de la Stratégie Afrique du BMBF les allemands nous proposent « un nouvel élan dans la coopération avec les partenaires africains dans les domaines de l’éducation, de la science et de la recherche ».
Les cibles proposées tournent autour de :
1. Promouvoir les transferts de connaissance et l’innovation afin de contribuer à la croissance et à la prospérité et d’améliorer les perspectives économiques de l’ensemble
des pays partenaires;
2. Soutenir l’enseignement supérieur et les jeunes scientifiques pour créer de meilleures perspectives de vie;
3. Renforcer l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur et accroître
l’orientation pratique de la formation;
4. Agir de sorte que la collaboration dans le domaine de la recherche contribue davantage à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies;
5. Tirer profit des potentiels de synergie aux niveaux national, européen et
international.
C’est du concret. C’est du long terme certes mais c’est de la résilience. Rien à voir avec ce saupoudrage de lycées dits d’excellence dont on ne sait ls vraie finalité. Oû ces programmes populistes de stages 3 à 6 mois pour les jeunes. Et après ? Or L’écosystème qui ancre le chômage est toujours en place !
On a le droit et surtout le devoir de proposer des modèles intelligents et résilients pour l’avenir à nos peuples.
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POUR EN FINIR AVEC LES GÉNÉROSITÉS SUR ÉTAGÈRE.
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Il y a 32 ans naissait la Fondation internationale N’Daya. On a connu aussi Servir. Aujourd’hui nous sommes à l’ère de la Fondation Children of Africa. A côté il y a la Fondation Solidarité pour Tous. De qui ? Mme Fatima Solange Mabri.
Leur domaine c’est la solidarité sociale. L’assistance aux plus démunis. Ces modèles de soutien social auront toujours leur place. Quand bien même les motivations politiciennes seraient évidentes. Quelqu’un m’a dit » En Afrique, tant que la Première Dame est occupée, le President a le champ libre. Sinon elle va réclamer le poste de Vice Président du Parti et là ça deviendra Sainte Simone ! Vice Présidente du Parti et de L’ETAT ! Car nous ne sommes pas encore sortis véritablement des schémas du Parti-état. ».
On pourrait donc comprendre ces affaires là De premières dames qu’il faut neutraliser. Sans forcément les approuver. Parce qu’il y a leurs politiques de financement qui parfois interpellent voire dérangent.
On apprend que ce lundi, le SARA 2019 oû le pauvre correspondant Kamagaté de LeBanco s’est énervé pour une affaire de 1 000 F à payer avant d’accéder à la salle d’exposition, recevra le Président de la République, Alassane Ouattara, rentré fraîchement de son périple international.
Pour dit-on, une remise des tracteurs aux braves agriculteurs…
AH LES BRAVES AGRICULTEURS !
Le ministre Adjoumani de l’agriculture et par ailleurs vice Président du Directoire du RHDP se frotte déjà les mains. On n’en peut être surpris ! Je ne vais pas verser du sable dans son attieké.
Mais moi cela me laisse un peu froid ce show.
Des machines OUI !
Et après ? La durée de vie de ces engins dans les mains des braves agriculteurs ?
Les tests de résistance aux conditions environnementales, la politique de maintenance avec les questions des pièces de rechange, la formation des techniciens locaux à l’entretien voire la fabrication de pièces de substitution.
Quid de l’insertion de ces dons dans le schéma de développement de la paysannerie etc.
Comparaison n’est pas raison.
Quand la Chine signe avec Airbus un contrat de partenariat, on parle de stratégique ! On parle de partenariat GAGNANT-GAGNANT. Avec à la clé une politique de formation locale CONSÉQUENTE.
Quand le Brésil ou l’Inde lancent aujourd’hui un.appel d’offres d’équipements militaires c’est forcément AVEC DES CLAUSES de « transferts de technologies sans restriction, de partenariats scientifiques, techniques et industriels » !
On n’achète plus la ferraille pour les stocker dans un hangar dès la première petite panne !
Nous sommes déjà en année électorale mais le véritable développement émergent vise au-delà des mandats politiques.
Un éminent économiste africain Samir Amin dans une prophétie avant son récent décès avait prédit que « l’Afrique ne prend pas, pour le moment, le chemin de l’émergence. C’est de la fumée. On nous dit que vous êtes émergent. On n’est pas émergent, malheureusement parce que le désastre social s’approfondit d’année en année…..
J’attends donc que demain au SARA 2019 ADO nous propose autre chose qu’un Soro ou un Dogo Madou (mon cyberactiviste préféré ! Il se dit désormais HOMME D’ÉTAT. Ni plus ni moins) peuvent nous offrir.
================= À LIRE =========
L’accord a été signé au Grand Palais du Peuple à Pékin, en présence du Premier ministre chinois Li Keqiang et de la chancelière allemande Angela Merkel en visite. La coopération avec AVIC permettra d’améliorer l’équipement du fuselage des avions à couloir unique (A319 / A320) d’Airbus à Tianjin, en Chine. La première livraison d’un fuselage d’avion à couloir unique Airbus (A319 / A320) équipé en Chine est prévue au deuxième trimestre de 2021.Cette signature marque une étape importante dans le partenariat gagnant-gagnant entre Airbus et la Chine, qui profitera au secteur de l’aviation des deux parties. en termes d’échelle et de qualité.
La coopération industrielle entre Airbus et l’industrie aéronautique chinoise sur les avions commerciaux remonte à 1985, année de la signature du premier accord de sous-traitance avec Xi’an Aircraft Company (actuellement AVIC Aircraft Co.Ltd) concernant la fabrication et l’assemblage de portes d’accès pour Airbus A300 / A310. La valeur totale de la coopération industrielle entre Airbus et l’industrie aéronautique chinoise a atteint 900 millions de dollars en 2018
============ À LIRE =========
Arrivée en 2003 en Chine avec trois mastères spécialisés en sécurité du transport aérien, l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) y est aujourd’hui bien implantée avec 5 mastères spécialisés: les trois mastères spécialisés en sécurité du transport aérien pour le compte d’Airbus (formation continue) et deux autres mastères spécialisés Air Trafic Management et Air Navigation Engineering, ouverts en 2012 dans le cadre de deux appels d’offres européens…
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