Edwige FIENDE
En Côte d’Ivoire, « ceux qui vouent le gouvernement Alassane Ouattara aux gémonies » n’ont « aucune crédibilité », a estimé samedi la première vice-présidente du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) Henriette Dagri Diabaté, jugeant « inutiles les excès verbaux ».
« Quelle crédibilité ont ceux qui vouent le gouvernement Alassane Ouattara aux gémonies, parlent et parlent toujours, aucune crédibilité », a affirmé la grande chancelière Mme Dagri Diabaté, à un meeting des femmes du RHDP, à Treichville, au sud d’Abidjan.
« Tous ces excès verbaux sont inutiles. Il convient de ramener chacun à un peu de mesure, car les mots précèdent les actes, les mots violents précèdent la violence », a-t-elle ajouté.
La première vice-présidente du RHDP a appelé les militants à la « paix » et à être des « militants infatigables qui permettront de gagner » la présidentielle « haut les mains ».
Selon elle, « les Ivoiriens ont les yeux pour voir » un bilan « plus que positif » que RHDP a « à proposer ».
Pour la présidentielle d’octobre 2020, si M. Ouattara, « décide de porter le maillot de capitaine », Le RHDP va se « mobiliser pour qu’il gagne » mais, s’il décide d’être l’entraîneur, l’équipe qu’il va mettre en place va gagner », a assuré pour sa part le porte-parole du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Hum ! Tantie ! Mais qu’est-ce qui n’a pas marché ? Tu as été bombardée présidente du RDR, et te connaissant, nous avons tous applaudi, croyant à la fin d’une époque : qu’un parti de phallocrates et machos réputés violents porte à sa tête une éminente intellectuelle abonnée au bon ton, aux mots justes, ne pouvait que nous réjouir, dans la perspective de la sortie – ENFIN !! – de la logique belliciste et vindicative. Mais ne voilà-t-il pas que le lendemain déjà, le RDR était annoncé dissous dans le RHDP, faisant de la toi la plus éphémère présidente de parti politique de l’histoire de Côte d’Ivoire. Et donc, te revoici cantonnée dans un rôle de potiche, s’exprimant à une rencontre de femmes, stigmatisant les propos « violent » mais en passant sous silence l’oubli de la plainte de Coulibaly Sita, proprement (et injustement) insultée dans sa féminité par la rombière et virago de service au RHDP, la désormais célèbre députée ibièkissê. Alors franchement, on t’aime bien tantie mais ne ramène pas ta fraise sur ce sujet.