Suzanne SAMA
Le coordonateur de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) Clément Sawadogo, a invité jeudi à Ouagadougou l’opposition politique burkinabè à s’adresser à « Djibrill Bassolé », condamné à 10 ans de prison à la suite du procès du putsch manqué de 2015, évoquant les auteurs des attaques terroristes face à la presse.
« L’opposition ne doit pas continuer à adopter une posture de couvrir les situations. Si elle veut des preuves, elle peut aller les demander à Djibrill Bassolé qui a une liste de djihadistes qui pouvaient agir à son service », a affirmé M. Sawadogo évoquant des propos tenus par le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) Eddie Komboigo suite à une sortie médiatique de Simon Compaoré.
Mardi, Eddie Komboigo a demandé au procureur du Faso de « faire parler Simon Compaoré », le président par intérim du parti au pouvoir qui a affirmé au cours d’une interview sur une télévision locale « connaitre l’identité et la résidence de ceux qui attaquent ».
En effet, samedi, M. Compaoré avait indiqué que « les ennemies du pays résident dans des hôtels de la place et qu’ils ont des connexions avec certains responsables au Burkina et à l’extérieur ».
Par ailleurs, réagissant sur le recrutement des volontaires dans l’armée annoncé par le président du Faso Roch Kaboré « , Clément Sawadogo a précisé que « ce n’est pas une fonctionnalisation pour faire des recrus les salariés », assurant que « des balises seront posées » pour encadrer le processus.
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