A la journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire, du 15 novembre 2019, on parle repentance!
Un événement de taille s’est produit la veille, le 14 novembre à Yamoussoukro. A l’initiative du Mouvement d’Actions Citoyennes pour la Réconciliation et la Cohésion Sociale en Côte d’Ivoire-Macrecos-ci, une grande action de repentance des anciens de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire-FESCI, conduits par son premier secrétaire général, Joseph Martial Ahipeaud s’est déroulée dans la cour de Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro.
Un acte en larmes devant le Roi Nanan Kouassi N’goh, Chef des Akouê, lignée du premier président de la Côte d’Ivoire/
C’est devant ce qui reste de la cour royale du président Félix Houphouet-Boigny, que Nanan KOUASSI N’GOH III, chef des Akouè, entouré de tous les notables, chefs de tributs, la jeunesse de Yamoussoukro, a prononcé les paroles qui lèvent la chape de plombe qui pesait au-dessus de la tête des ex-responsables de la FESCI. Le Mea culpa qu’ils portaient longtemps avec tous les doigts de la société ivoirienne en leur direction.
Eu égard aux effets certainement dévastateurs de la lutte de ladite fédération dans la vie et sur la vie sociopolitique ivoirienne. Tous les maux leur sont attribués.
Avec ce poids, le premier des meneurs de toute la jeunesse ivoirienne poussée par le vent de la chute du mur de Berlin en 1989 ouvrant ainsi le jeu de la démocratie via, le retour au multipartisme en Côte d’Ivoire estime qu’il fallait se libérer et libérer toute une génération. Et il l’a fait devant toute la famille Houophouet-Boigny en versant de chaudes larmes, pour enfin bien être cajolé par Nanan KOUASI N’ goh 3. Ne dites pas que l’émotion était au rendez-vous. De 1990 à 2010 puis à 2019 avec l’avènement de sa structure porteur du vent de changement sur les bords de la lagune ébrié, Joseph Martial Ahipeaud pense que, le regard dans le rétroviseur ne peut que conduire à l’acte de rachat, de ce 14 novembre 2019, veille de la célébration de la journée de la paix en Côte d’Ivoire. Il fallait réconcilier la FESCI avec Félix Houphouët-Boigny, qui aura passé de terribles moments et d’instants inoubliables avec le mouvement des étudiants et des élèves de Côte d’Ivoire dans sa vie d’homme d’Etat. Dire au président Félix Houphouet-Boigny que la FESCI a eu tord en croyant bien faire pour les conditions des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. «Si nous savions que notre lutte allait aboutir à ce à Quoi nous assistons aujourd’hui…», lâche-t-l. Mais Nanan Kouasi N’goh 3, le rassurera*: “Vous n’avez pas fauté. Il y a comme dans le baisser de JUDAS, trahison et nécessité de la trahison. C’était certainement le moment de faire ce que vous avez fait. Je transmettrai le message au destinataire. Allez en paix, vous n’avez pas fauté…”. En véritable sage ! Tout en regrettant le sort réservé à l’héritage du président fondateur de la ville moderne de Yamoussoukro : «Ils ont tout abandonné. Tout est délabré ici. Je vous aurais reçu dans cette villa à coté-là, avec tout le confort du à la dimension de la cérémonie, mais voilà, nous sommes ici au dehors. Dites-leur de revenir, ils sont pardonnés…/».
Les destinataires du message du sage des Akouè, le recevront. Ahipeaud Martial et Macrecos-ci (Arra Datté Mathieu) chez Houphouët-Boigny LEDEBATIVOIRIEN.NET /Nanan Kouassi N’goh 3 reçoit, Ahipeaud Martial et Macrecos-ci (Arra Datté Mathieu) chez Houphouët-Boigny/ C’est donc, visiblement rassuré, mais surtout léger que Joseph Martial Ahipeaud pour le compte de tous les anciens de la FESCI a quitté Yamoussoukro avec le sentiment du devoir accompli.
Car il aura mis des années à attendre la rencontre officielle avec Félix Houphouët-Boigny qui la lui avait promise, dès son retour de soins de France. Il n’y reviendra pas et la rencontr n’aura pas eu lieu.
Aujourd’hui, il a eu sa rencontre, loin du folklore politique. Un soulagement pour tous les anciens secrétaires généraux, de : Martial Ahipeaud (1990-1993) à Eugène Djué (1993; Jean Blé Guirao 1993-1994; Guillaume Soro surnommé général Bogota 1995-1998, en passant par Charles Blé Goudé surnommé général Gbapai 1998-2000; Jean-Yves Dibopieu surnommé le pieu 2000-2003; Serge Kuyo surnommé général Terrain 2004-2006; Serge Koffi (surnommé Souroukou Traimin Traimin (2006-2008); Augustin Mian surnommé GL Maniconco 2008-2014 pour s’arrêter à Assi Fulgence Assi surnommé le Gozinango.
S’il y a une structure et des hommes qui s’en réjouissent et qui peuvent s’en réjouir, c’est Mathieu Arra Datté avec à ses cotés Kacou Koffi Célestin et autres du MACRECOCI, orchestrateurs de la rencontre historique. Déjà en 2017, le *Mouvement d’Actions Citoyennes pour la Réconciliation et la Cohésion Sociale en Côte d’Ivoire-Macrecos-ci *demandait aux citoyens Ivoiriens de toutes les conditions et aux habitants de la Côte d’Ivoire de s’approprier la réconciliation nationale et la reconstruction. De se sentir concernées par l’opération : /‘’*Pour la réconciliation nationale *de la Côte d’Ivoire, je m’engage, j’apporte ma contribution, je fais ma part de sacrifice”/. Sur le chemin de la réconciliation nationale et de la reconstruction, les anciens de la FESCI à Yamoussoukro, ville du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny ont planté ”leur arbre” pour la paix. Aidé par le MACRECOCI.
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