Situé dans la sous-préfecture de Nafana, le village de Tetessi, dans le département de Prikro célèbre chaque année la fête des ignames qui passe pour être un moment assez spécial pour les natifs de ce village qui au-delà de la simple célébration, sacrifient à la tradition en accomplissant un certain nombre de rituels pour dire merci aux mânes et à Dieu.
En effet, le vendredi 08 Novembre 2019, la mobilisation a été totale à Tetessi où l’on pouvait compter 2000 personnes venues faire la fête.
Le parrain de cette cérémonie était le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui s’est fait représenter par le ministre des Sports, Paulin Danho Claude . Cadres , présidentes d’associations féminines et de jeunesses ont fait le déplacement.Le chef dudit village ,Nanan Kissé Amoa Bilé 2 était entouré de la notabilité. C’est devant ce nombreux public qu’il y a eu des prestations de danses du terroir local. Si tous les orateurs ont presque abondé dans le même sens, à savoir encourager la célébration du douoouflè, le président de la mutuelle de Tetessi Koffi Kouakou Peter s’est d’abord félicité de l’engouement populaire suscité par ladite fête. Et en marge des festivités, l’on a eu droit à la pose de la première pierre du Centre de Santé Amadou Gon Coulibaly de Tetessi.Tour a tour ,Deby Yao Benjamin et Awassa Abdoul ,tous deux fils de Prikro et respectivement porte-parole des populations ont tout d’abord félicité de l’engouement populaire suscité par ladite fête. Ils ont ensuite signifié toute sa gratitude au premier ministre qui a offert un centre de santé et se sont engagés le soutenir .Aussi ,ils ont réaffirmé leur attachement au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara .
Cependant, des doléances persistent. Notamment l’équipement de l’hôpital de Prikro et la question de voiries. Le représentant du parrain le ministre Paulin Danho Claude, a dit que toutes les doléances seront examinées et satisfaites par ordre de priorité. Il a estimé que cette commémoration est une occasion de marquer un arrêt, de revoir les choses et de faire un retour vers nos ancêtres et communier avec eux.Selon lui, l’occasion est certes festive mais elle doit être aussi une occasion de pardonner et de se mettre ensemble, d’où le sens de la promotion des valeurs de la culture, de la cohésion sociale et du développement. Des dons ont été faits aux organisateurs, à la mutuelle de développement, aux danses, aux femmes, aux jeunes, au chef du village et à la notabilité et à tous les partenaires de ces festivités.
Roland Konan(Correspondant)
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