(Xinhua) Bamako — Le gouvernement du Mali a décrété mercredi trois jours de deuil national suite à l’attaque du 30 septembre contre les camps militaires de Mondoro et de Boulkessy, dans la région de Mopti (centre), ont rapporté jeudi les médias locaux.
Cette attaque qui a visé le bataillon malien de la force conjointe G5 Sahel a entraîné, selon un communiqué du gouvernement malien, la mort de 25 soldats, la disparition d’une cinquantaine de militaires et des dégâts matériels importants, alors que 15 assaillants y ont perdu la vie.
L’attaque n’a pas été revendiquée mais le G5 Sahel l’a attribuée à Ansarul Islam, un groupe terroriste burkinabè.
Le deuil national a été décrété, selon le communiqué, en hommage aux victimes de l’attaque ainsi qu’aux victimes (sept morts et quatre brûlés) de l’explosion d’un camion-citerne à Bamako.
Avant l’annonce du deuil, des centaines de femmes, épouses de soldats, ont manifesté mercredi à Bamako et Kati pour réclamer la vérité sur le lourd revers infligé à l’armée par des présumés djihadistes dans le centre du pays. Fin
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