Dix mille trois cent (10 300) enseignants contractuels du primaire et du secondaire, recrutés dans le cadre du Programme social du gouvernement ivoirien (Ps Gouv, 2019-2020), ont été déployés lundi à travers le pays, après deux mois de formation.
« Ces 10 300 enseignants contractuels, que ce soit les enseignants du primaire, ceux du secondaire, collèges et lycées, ils ont été déployés aujourd’hui même », a dit Christophe Koffi, conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
M. Koffi s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse du porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, sur le bilan à mi-parcours du Programme social du gouvernement 2019-2020, « désormais porté à 1003,4 milliards Fcfa » contre 727,5 milliards Fcfa initialement.
Ce programme prévoyait notamment le recrutement de 10 300 enseignants contractuels du primaire, des collèges ainsi que des lycées pour combler les déficits d’instructeurs identifiés dans les différentes directions régionales et les localités du pays.
A côté de ce recrutement exceptionnel, il y a aussi des recrutements classiques qui suivent leur cours au niveau de la Fonction publique, a-t-il souligné. Cependant, cet appel à candidature d’enseignants contractuels a essuyé des critiques sur la qualité de la formation tenue sur deux mois.
Le contrat de ces enseignants contractuels ivoiriens est prévu durer sur une période de deux ans, après quoi il devrait avoir une sélection devant permettre aux meilleurs qui seront retenus d’intégrer la Fonction publique selon le Programme social du gouvernement, a-t-il poursuivi.
Concernant la formation dont certains craignent un rabais, M. Koffi, expert en pédagogie, a fait observer que ce qui est important, c’est l’accompagnement. Et, ceux qui ont été recrutés de façon exceptionnelle ont, certes deux mois de formation, mais sur le terrain, il y a un dispositif de suivi.
« Il y aura un suivi parce que nous disposons d’antennes pédagogiques dans chaque direction », a-t-il dit, avant d’ajouter que pendant les congés et les vacances scolaires, la formation initiale devrait se poursuivre afin d’ aguerrir ces jeunes enseignants contractuels.
Évoquant le traitement salarial jugé insuffisant au regard du niveau de vie, M. Christophe Koffi a fait savoir que ceux qui ont postulé savaient les conditions salariales, à savoir 100 000 Fcfa pour les instituteurs, 125 000 Fcfa pour les professeurs des collèges et 150 000 Fcfa pour ceux des lycées.
AP/ls/APA
=======D’UN OUPOH A UN AUTRE =======
Les OUPOH il y en a plusieurs. Il y a le Gnaoulé qui demande à Soro de cracher le morceau. Il y a également le comédien OUPOH de Ma Famille…Oupoh Dahier, celui qui selon ses propres mots « vend Jésus et le diable achète ses difficultés.. ». Le Oupoh « touché » par le Christ.
Il y en a d’autres bien entendu.
Mon OUPOH à moi s’appelait Joseph. Comme le defunt Marechal Mobutu avant la grande transformation du Congo Kinshasa en Zaire.
Joseph OUPOH OUPOH.
JO (ce n’est pas Jeux Olympiques) a commencé sa vie professionnelle simple instituteur adjoint.
Par la force de la volonté en octobre 1971,) il accédera au grade de Professeur de Lycée. Avec un décret publié dans le Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire … décret de JO dans JO.
Dix ans plus tard, JO reussira le pari extraordinaire d’accéder à un autre palier supérieur d’assistant puis de Maître Assistant à la Faculté de Sciences Eco de l’Université de Côte d’Ivoire. Donc dans le top des top, le bois sacré de l’enseignement supérieur de son pays. Lui l’ancien Institeur adjoint qui au début des années de l’indépendance avait fait un tour au Ghana pour se « chercher »…
Joseph Oupoh OUPOH fut au sommet de sa gloire un des experts économistes africains commis en avril 1980 par l’ex Organisation de l’Unité Africaine (OUA) pour concevoir le Plan d’ Action de Lagos (PAL).
Comme quoi quand un homme digne de ce nom veut, son destin répond positivement ! L’adage dit ainsi que ce ne sont pas les destins qui font les grands hommes. Mais plutôt les grands hommes qui accomplissent de grandes destinées.
De petits « agrégés » de philosophie qui s’exercent sur la toile à contester les statistiques de la croissance et du développement économique d’un autre pays que le leur (générosité abondante !), ne sauraient comprendre la dynamique en marche dans ce pays qui revient de très loin !
Naturellement certains indicateurs internationaux ne prendront pas en compte dans leurs standards ces jeunes qu’on lance sur le marché du travail. Et pour cause les définitions du TRAVAIL varient. Pour ces organisations ces promontoires sociaux offerts à ces ex chômeurs sont des postes dits précaires.
Et les Nyamsi et consorts, viendront s’égosiller ici quand eux mêmes ont fait du travail d’enseignants au noir des années durant ! Pour gagner leur pain à Sikensi ou chez les Ouegnin comme encadreur à domicile ! Et devenir enseignants du Supérieur dans une université de Rouen qui forme les Marwane et compagnies…
Un tien vaut mieux deux tu l’auras. Jeunes hommes et jeunes femmes allez à la conquête de votre destin la tête haute. Rien ne devra vous décourager ! Tout doit être prétexte pour vous surpasser.
Vous êtes tous les Joseph Oupoh OUPOH de demain. Du lieu éternel oû il repose à jamais, vous admirant sur son long chemin d’hier, il sourit certainement en citant les Saintes Écritures : » Nous étions ce que vous êtes. Et vous serez ce que nous sommes devenus ! ».
RIP mon cher maître d’Economie Politique (Relations Économiques Internationales). L’un des penseurs de la Politique Economique du FPI. Pour Gouverner Autrement. Mais ceci est une autre histoire.