Edwige FIENDE
Le ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation Sidiki Diakité a annoncé jeudi la production « à partir de début janvier 2020 » des nouvelles cartes nationales d’identité (CNI), face à la presse.
« Le processus d’enrôlement devrait démarrer à partir de début janvier 2020 » date à partir de laquelle est prévue « la production de masse », a fait savoir M. Diakité, invité des Rendez-vous du gouvernement, une tribune d’échange du gouvernement avec la presse.
Le ministre a expliqué que « les toutes premières cartes » devraient être produites « un mois avant pour tester le système ».
Concernant le coût de ces nouvelles cartes biométriques, le ministre a réaffirmé que le gouvernement a décidé de maintenir le prix de 5.000 en dépit de ses « multiples fonctions » et du fait qu’elles « vont coûter beaucoup plus cher à l’Etat ».
Le coût global de l’investissement pour ces CNI est estimé à « 50 milliards FCFA ».
Début juillet, le gouvernement a décidé de proroger la validité des CNI, dont la plupart expirent en 2019, jusqu’au 30 juin 2020.
Les cartes nationales d’identité délivrées en prélude à l’élection présidentielle de 2010 étaient gratuites, par contre l’établissement des duplicatas était fixé à 5.000 FCFA.
L’opposition exige la gratuité de ces nouvelles CNI.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
ENTRER ENFIN DE PLAIN PIED DANS LE 21eme SIECLE
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Une bonne nouvelle. On pourra dire que la période de prorogation de douze mois sera réduite de fait pour certains qui réussiront à se faire établir vite une nouvelle CNI.
L’émergence peut être atteinte dans ce domaine si nous mettons à profit toutes les modernités et ses opportunités !
Il est temps de réaliser un retour sur investissement sur les programmes dits biométriques engagés depuis des années : Passeports, Permis de conduire et CNI.
Je pars du principe que pour un même citoyen ivoirien âgé de 40 ans au moins et qui a établi un permis de conduire et un passeport à date récente (estimons moins de 2 à 3 ans) les données biométriques DEJA disponibles devraient être SUFFISANTES pour réaliser une CNI biométrique.
En conséquence, le croisement des fichiers permettrait à certains requérants de ne plus se soumettre à un INUTILE enrôlement physique à nouveau.
L’enrôlement c’est une journée de perdu et de l’énergie dépensée.
La modernité c’est de meilleures conditions de vie et une utilisation rationnelle des technologies.
Même si le colon nous a appris à tout faire en se mettant en rang, on pourrait desormais réaliser certaines opérations sans subir les affres des rangs inutilement exigés.
En le faisant le citoyen lambda apprécierait tout l’intérêt des enrôlements antérieurs et les coûts globaux de ces opérations pourraient être revus à la baisse du fait de cet effet de retour d’investissement.
Et si ce coût vient à baisser pourquoi les citoyens devraient ils TOUS payer alors ces 5.000 F ?
Une question de profane…
===== LES TECHNOLOGIES ET NOUS ==========
Si Rabelais affirma que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » nous pouvons avancer modestement que « Point d’émergence sans auto remise en cause ».
En cas de perte d’un passeport, est il besoin d’un renouvellement intégral de la procédure avec cette indispensable étape d’enrôlement dès lors.. qu’on a une base de données contenant DEJA des données biométriques complètes parfois tres récentes du même individu ?
Ne suffit il pas de banque simplement les coûts de réédition du document ?
JE NE PENSE PAS SEULEMENT AU CAS DE SORO…..