Lutte anti-terroriste en Côte-d’Ivoire: « Il est urgent d’agir », affirme Hamed Bakayoko

Vagondo Diomandé assure que des « dispositions sont prises en amont » pour la sécurité des populations en 2020

Emma ASSEMIEN

Le ministre ivoirien de la Sécurité, Vagondo Diomandé a assuré jeudi que « beaucoup de dispositions sont prises en amont » pour la sécurité des populations pendant la présidentielle de 2020, lors d’une rencontre avec la commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale.

« Au niveau du ministère de la Sécurité des mesures sont prises pour renforcer les capacités du personnel en matière du maintien de l’ordre et de respect des droits de l’homme. Beaucoup de dispositions sont prises en amont », a dit M. Vagondo, évoquant « le comité consultatif d’éthique » dans les commissariats.

Pour lui, « il faut que chacun donne raison » au chef de l’Etat qui a affirmé qu’ »en 2020, il n’y aura rien, les choses vont bien se passer ».

Le général Vagongo intervenait devant les députés lors de la présentation d’un projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2018-808 du 24 octobre 2018 relative au pouvoir disciplinaire du ministre chargé de la Sécurité.

Le projet de loi a été adopté à l’unanimité par les députés de la commission présents, soit 25 députés sur 43.

 

« Il est urgent d’agir », affirme Hamed Bakayoko

Hamsatou ANABO

Le ministre ivoirien de la Défense Hamed Bakayoko a affirmé jeudi à Abidjan qu’il « est urgent d’agir » en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, lors d’une cérémonie.

« Il est urgent d’agir contre le terrorisme », a dit M. Bakayoko qui estime que « tout ce qui se passe dans les pays attaqués (Burkina, Mali) a un impact sur l’économie », lors de la présentation du projet de l’académie internationale de lutte contre le terrorisme.

Il a estimé qu’ »il faut anticiper » sur le terrorisme, notamment dans les pays voisins à la Côte d’Ivoire.

« Il y a plus de 500.000 déplacés, internes, on sent cette pression » en Côte d’Ivoire.

Le ministre de la Défense, a souligné qu’il faut l’implication de tous les pays.

En mars 2016, la Côte d’Ivoire a fait face à une attaque terroriste à Bassam (Ville balnéaire).

« Il est impossible d’imaginer un désordre au Burkina sans conséquence en Côte d’Ivoire » (Hamed Bakayoko)

Hamsatou ANABO

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko a affirmé jeudi à Abidjan qu’ »il est impossible d’imaginer un désordre au Burkina sans conséquence en Côte d’Ivoire », en ce qui concerne les questions liées au terrorisme, lors d’une cérémonie.

« Il est impossible d’imaginer un désordre au Burkina sans conséquence en Côte d’Ivoire », a dit M. Bakayoko, selon qui « il est urgent d’agir ».

Hamed Bakayoko aussi ajouté que la Côte d’Ivoire sent « la pression » des terroristes.

« Il faut qu’on soit ensemble », a poursuit le ministre de la Défense.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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