Comment la spécialiste des ressources humaines fait son trou
Le 21e numéro du magazine ivoirien ‘’Esprit Mag’’ de ce mois d’octobre 2019 révèle à sa Une Fatim Cissé. Une jeune ivoirienne qui a commencé dans la gestion des ressources humaines avant de se lancer dans un domaine très fermé, l’intelligence artificielle.
Elle est en effet aujourd’hui à la tête de la société Dux qui fait des prestations d’intelligence artificielle.
Mais qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Selon sa définition simplifiée, Fatim Cissé fait savoir que ce sont tous les procédés mis en œuvre pour que les machines imitent le comportement des hommes. Cette technologie nouvelle en Côte d’Ivoire est de l’avis de Fatim Cissé, à la fois une opportunité et un danger pour chaque individu. Il faut donc, a-t-elle insisté, mettre l’accent sur la manière d’utiliser cette technologie.
Fatim cissé était l’invitée du ‘’Club Esprit’’, une tribune initiée par le journal pour que l’invité du mois échange avec le grand public et ses lecteurs. C’est une idée d’Augustin Akou fondateur dudit journal pour associer aux écrits, les paroles. Et avec Fatim Cissé, les invités du Club Esprit n’ont pas du tout somnolé tant ils étaient accrochés aux lèvres de cette férue d’intelligence artificielle qui a parlé avec passion de son métier. Pour elle, l’Afrique doit saisir cette opportunité qui contribue fortement à améliorer le quotidien des hommes. Une science qu’elle dit avoir découvert par hasard alors qu’elle travaillait dans les ressources humaines. Aujourd’hui, relève-t-elle, l’intelligence artificielle peut s’intégrer à tous les domaines d’activité. Que ce soit dans les transports, dans les activités bancaires, dans l’industrie, dans la sécurité privée ou publique, en médecine… L’une de ses applications est la reconnaissance faciale pour débloquer ou bloquer un système.
Selon Augustin Akou, cette tribune, une idée originale de son journal, est le lieu de permettre aux lecteurs, aux annonceurs et à la personnalité du mois, de se découvrir et d’échanger. ‘’On dit souvent que les journaux ne marchent pas. C’est parce que les gens lisent de moins en moins. Mais si on ne lit pas, on peut au moins écouter. Voici l’idée qui nous amène à créer cette rencontre’’, explique M. Akou. Cette 21e tribune était conduite par le journaliste Cheick Yvane le directeur de la rédaction du seul magazine ivoirien distribué en France et en Afrique de l’ouest.
A l’hôtel Azalaï, lors de ce moment de communion, les annonceurs n’ont pas boudé. Ils ont apporté leur touche particulière à la réussite de l’événement, de quoi réjouir les organisateurs et l’invitée qui dit avoir été très heureuse d’avoir parlé avec passion de sa profession. Elle, dont les clients se comptent parmi les firmes de téléphonie mobile, de la finance et des particuliers.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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