Connectionivoirienne
Il n’y aura pas de répit pour Henri Konan Bédié, le président du PDCI dans sa posture d’opposant au régime au pouvoir. Ce samedi 19 octobre 2019 à la place Jean Paul II de Yamoussoukro, l’octogénaire s’est montré peu tendre à l’égard de ses anciens alliés du pouvoir. Comme il en a pris l’habitude lors de ses dernières sorties, le président du PDCI a encore envoyé des catapultes langagières au régime Ouattara.
En ligne de mire, la gouvernance économique et politique. En peu de mots, l’ancien chef d’état a dépeint un régime qu’il qualifie d’autoritaire, de mafieux, de dictatorial. Premier coup de semonce. En saluant la mobilisation de ses partisans Bédié fustige les travaux routiers entrepris sous Ouattara qualifiant son bitume de ‘’biodégradable’’, une expression bien ivoirienne pour moquer les routes bitumées qui s’effondrent aussitôt réalisées. ‘’Vous êtes venus de toutes les contrées par des routes chaotiques. Des routes soit-disant bitumées, du bitume biodégradable’’
Autre charge et non des moindres, le Rhdp qu’il qualifie de nain hypophysaire comparé au PDCI et ses alliés. ‘’un nain qui ne nous arrive même pas à la ceinture », raille-t-il encore, bluffé par les chiffres de la mobilisation estimés par les organisateurs à 200 mille personnes. C’est que depuis la fin de leur idylle, le Rhdp avait juré de vider le PDCI de sa substance. Depuis lors, de nombreux cadres du vieux parti ont rejoint la formation au pouvoir. Ces purges au sein du PDCI font dire au Rhdp dans sa communication qu’il est largement majoritaire. C’est cette communication à outrance que l’ancien parti au pouvoir, le Pdci voulait contrer par sa mobilisation. Vu sous ce prisme, le Pdci aura réussi son pari. Des gens venus des quatre coins du pays. Les nouveaux alliés dont le Fpi de Gbagbo, le Cojep de Blé Goudé, le Raci pro-Soro et des historiques du PDCI y compris l’inénarrable Laurent Dona Fologo et le fougueux Kkb rentré dans les rangs récemment.
C’est pourquoi, en guise d’avertissement, Bédié a déclaré que jamais la flamme d‘houphouet ne s’éteindra. Sur sa lancée, Konan Bédié a invité l’ensemble de l’opposition à surmonter la peur pour arracher le pays des mains de ses gouvernants actuels afin de réaliser dans la fraternité, la vraie réconciliation. Ceci en vue d’assurer, selon Bédié, un meilleur partage des richesses. Il faut, a-t-il brocardé, mettre fin à un système mafieux et clientéliste. Pour réaliser cette ambition, l’ancien président qui promet une élection au sein du PDCI pour choisir son candidat, a appelé militants et sympathisants de l’opposition à établir leurs papiers et à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Ce, non sans se réjouir de la recevabilité de la requête de l’opposition à la cour africaine des droits de l’homme et des peuples contre la nouvelle Cei.
Que va faire le Rhdp ?
Ces mots de Bédié feront surement vibrer la case Rhdp. On se souvient que le 26 janvier 2019, Henri Konan Bédié avait tancé le pouvoir sur le même ton alors qu’il organisait un congrès au stade Houphouet Boigny. Sa sortie dans sa ville natale de Daoukro vola alors la vedette au Rhdp dont les dirigeants rentrèrent dans tous leurs états. Aujourd’hui, le même Bédié dégaine. Ses propos pourraient constituer un lever de boucliers pour les cadres du Rhdp qui seront tentés de rétablir l’équilibre. Déjà les réseaux sont enflammés et les propos de l’infatigable dirigeant du PDCI sont déjà très commentés. Le ministre Adjoumani qui s’est érigé en répondeur automatique du Rhdp a déjà haussé le ton appelant Bédié à la responsabilité dans ses propos. Adjoumani interrogé Bédié de savoir si le bitume réalisé à Daoukro par le régime Ouattara est vraiment biodégradable.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
FACE AUX CATAPULTES DE BEDIE…UNE RIPOSTE DISSUASIVE AVEC DES MISSILES À PROPULSION NUCLÉAIRE (Dernière Génération)
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On perdrait un temps précieux à vouloir décortiquer le passé de Bédie que Houphouët Boigny lui même chassera un 27 juillet 1977 de son 9ème gouvernement pour le remplacer par Le ministre Abdoulaye KONE Comme un vulgaire malpropre… C’est donc un digne du Nord precisement de Kanakono dans le département de Tengréla qui viendra colmater les brèches largement ouvertes dans la gouvernance de l’économie de ce pays, suite à une série de détournements de deniers publics et de nombreuses malversations dont Bedié était alors coutumier. N’avait il pas à cette époque fêté avec faste son 7ème millard ???
Que dire de l’organisateur principal de ce meeting le Professeur Kacou Guikahué ?
Il a été longtemps Ministre de la Santé Publique et des Affaires Sociales (1993-1996) puis Ministre de la Santé (1996-1999)…
Que retient l’histoire de son passage au Gouvernement ?
Quand nous étions au primaire on posait la question bien simplement : Que vous rappelle le nom de Maurice Kakou Guikahué ?
La réponse tombe comme un couperet !
La très sombre affaire des 18 milliards de l’Union Européenne !
Une aide accordée à notre pays et destinée à être investie dans du matériel médical au profit des hôpitaux ivoiriens…
Qui sera détournée par différentes personnalités de l’État, dont principalement le ministre de la Santé d’alors Maurice Kacou Guikahué.
LE rapport des enquêtes est encore en ligne sur certains sites web !
Quand on.parle du bilan personnel de la gouvernance du PDCI, il faut simplement observer la période post ouverture du multipartisme dans notre pays. Avant on était tous melangés dans le parti unique. Les cartes du PDCI étaient aussi importantes avant 1990 que les cartes d’identité.
Nous avons souvenance de cette période oû on barrait les ponts par excès de zèle pour contrôler la possession de la fameuse pièce !!!
Quand tout le monde a choisi son camp apres 1993, on a vu l’oeuvre du PDCI du Sphinx de Daoukro…. Vous voulez un dessin ?
Tout se résume à une énorme gabegie. L’affaire des 18 milliards avait été révélée pour la simple et bonne raison que c’etait « jetons des blancs ! ».
Sinon notre budget nationale était dilapidée dans des dépenses de faste royal par le Prince des Nambés pour se construire une Cité Royale à l’image de la cité interdite des Empereurs Chinois.
Le journaliste Joachim BEUGRE avait consacré en son temps et à ses risques et périls (Ah ..Bedie Le démocrate !) une série d’articles mémorables sur les chantiers pharaoniques sur fonds publics de Bedié qui avait alirs abandonné Yamoussoukro et opté en lieu et place de poursuivre le transfert de la capitale politique, des projets dignes de Ramses II à Daoukro, Pepressou et Koukourandoumi…
Cette paire d’associés que d’aucuns auraient tout bonnement qualifiés d’association historique de malfaiteurs peut elle nous donner décemment des leçons de gouvernance ?
Quand Bedié introduit son discours par le refrain de bitume biodégradable, on y perd son latin. Lui qui fit bâtir un pont dans la brousse sans voies d’accès praticables. Le pont Abla Pokou symbole par excellence de l’égoïsme de l’homme, ne sera inauguré que sous l’ère Ouattara qui le rendit accessible et ouvert véritablement à une circulation sécurisée.
Citant les routes biodégradables il nous indique au moins ce faisant que chaque terroir du pays peut rejoindre désormais notre capitale politique grâce aux multiples ponts et voies nouvelles qui permettent ENFIN le maillage territorial de notre pays en dépit de multiples fleuves et de leurs NOMBREUX affluents !
Le crime du mensonge n’est jamais parfait !
LE LABORIEUX EXERCICE D’ASSOA ADOU
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Savoir parler et être capable de mobiliser une foule n’est pas donné à tout venant politique !
Après le meeting de Yamoussoukro de ce 19 octobre 2019, l’intégralité du discours d’Assoa Adou du FPI, sera certainement disponible en.ligne sur les sites partisans comme Yeclo ou autres… Il fera l’objet de nombreux extraits pour les éditoriaux des journaux bleus.
On nous a dit que c’était une rédaction PERSONNELLE de Woody 1er. Un discours en provenance directe de Bruxelles …
J’espère que Woody sest prémuni de surprises vécues en mentionnant au bas des pages comme c’est la tradition de tous les grands nègres rédacteurs des allocutions officielles que « Seul le prononcé fait foi »….
Hésitant, collé, à son texte, coincé par un gênant micro en mains et dont il n’a pas la pratique de l’usage avec une lecture de document, l’exercice fut simplement laborieux…Ils ont dû se marrer les autres candidats à la succession !!!
Mais ce n’était pas le fait le plus important.
Ce qu’on retiendra hélas ou (heureusement cest selon !) de lui et de son allocution c’est cette digression qu’il se permit à la fin de son intervention pour nous expliquer pourquoi GBAGBO N’A PAS GAGNÉ À YAMOUSSOKRO ! ET POURQUOI AUSSI JUSQU’EN 2010 MALGRE TOUT LE TRAVAIL SUPPOSÉ ABATTU DANS CETTE VILLE (ABANDONNÉE PAR BEDIÉ), LES BAOULÉS RECHIGNAIENT À VOTER GBAGBO….ET FPI !!!
Qui vous a dit que la situationà changé depuis lors ?
C’est pourquoi il est fort à parier que le meeting du 19 octobre n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets !
Certains décortiquent encore les paroles et les propos accompagnant les prestations du chansonnier Baoulé Nguess Bon Sens ! Chansonnier de Paquinou….fais attention aux politiciens. Ecoute Alpha Blondy ! Sinon tu finiras comme Tonton Etienno, vendeur de médicaments à la gare de Yamoussoukro…
Au demeurant le bon sens commun eut voulu que d’autres se soient épargnés de faire l’effort inutile de servir de marche pied ou d’escalier à quelqu’un qu’Assoa Adou a qualifié malicieusement de .. »Bedié à son âge… ».
Ah bon ? Donc Bedié devrait être un retraité de la politique ?
YAMOUSSOUKRO AIME BIEN GAGNOA !!!
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Avez vous attendu la chanson « Gagnoa chez Houphouët » de l’album Poisson d’avril de Magic System sorti en 2001 pour découvrir le grand Amour ?
Cette chanson dans laquelle on entend le fameux Zouzoua chef d’une délégation de Gagnoa venue à Yamoussokrop dire à Houphouët :
« …Comme on parle de Réconciliation Nationale….
Bétés Baoulés c’est la même chose..
Quand on dit Houphouëtistes c’est nous d’abord…ohooo..
Avant de tuer Houphouët on doit marcher sur nous… »
Alors qu’il était un.militant pur et dur du FPI !
La chanson est du Zouglou avec cet humour propre à l’ivoirien.
Mais bien avant l’avènement du Zouglou un chassé croisé musical avait eu lieu en Eburnie…
Quand elle sortit sa chanson Fondio, la cantatrice officielle du Président BOIGNY, Thérèse ALLAH citant les héros de l’indépendance nationale de la Côte d’Ivoire, énumera tour à tour, après Houphouët, Mamadou KONATE, Ouezzin Coulibaly, Jacob Williams, Konan Raphaël, Gabriel DADIE, Marie Séry Koré (ou Zogbo Céza Galo Marie), Auguste Denise, Yacé Philippe et Mamadou Coulibaly… RIP à tous !
Plus tard le talentueux guitariste Wedji Ped dont le morceau Exode Rural sera imposé à Podium 1978, reprendra cet hommage sous le titre Côte d’Ivoire Anouanzé…. Excellente reprise très dansante. Un léger changement qui be passera pas inaperçu, y sera introduit : le nom de Victor BIAKA BODA qui n’était pas mentionné par la Diva Baoulé. Biaka qui parraine le stade de Gagnoa, vaillant militant du PDCI décédé mystérieusement autour de Bouaflé…
Biaka avait choisi le RDA à la différence de son frère Adrien Dignan Bailly du SFIO et qui avait lui déjà le coeur de Gagnoa en 1956…
Entre les deux villes c’est du « JE T’AIME MOI NON PLUS…. » à travers parfois la musique.
Un jumelage s’impose pour sceller UNE PAIX DE BRAVES !