Communiqué de presse
Paris, le 17 octobre 2019 – À l’invitation d’African Business (IC PUBLICATIONS), du Club Afrique de la
Presse Parisienne et de l’IPEMED (Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen), Dr
Edoh Kossi AMENOUNVE a animé un petit-déjeuner avec une trentaine de journalistes à La Coupole,
ce 17 octobre 2019 à Paris.
Il a saisi cette occasion pour faire un tour d’horizon de l’évolution récente des économies africaines
et de leurs perspectives de croissance à long terme avant de présenter l’état d’avancement des
chantiers d’intégration en cours (ZLECA, ECO, WACMIC, AELP etc.). Il a insisté sur la nécessité
d’appuyer les projets d’intégration économique et commerciale par des chantiers d’intégration
bancaire et de marchés de capitaux pour de meilleurs résultats. Il a trouvé l’idée de la Verticale
d’intégration Afrique-Méditerranée-Europe intéressante qui doit aller au-delà des opportunités
commerciales pour favoriser la liberté de mouvement de capitaux pour l’investissement dans les
infrastructures et le secteur privé.
S’agissant de la BRVM, il a fait un plaidoyer à l’égard des investisseurs institutionnels européens (fonds
de retraites, compagnies d’assurance etc.) pour qu’ils s’intéressent davantage à l’investissement en
portefeuille en Afrique pour accompagner les IDE et l’action des Fonds de Private Equity.
Présentant l’évolution récente de la BRVM et la tendance baissière observée ces trois dernières
années, il a indiqué que cela a rendu le marché plus attractif avec un PER relativement bas (9,40 pour
l’ensemble du marché et 7,31 pour la SONATEL au 14 octobre 2019). Il a souligné que la solidité des
fondamentaux des pays concernés et leurs perspectives de développement à long terme doivent
rassurer les investisseurs européens. Il les a donc invités à investir à la BRVM qui continue de déployer
les actions nécessaires pour améliorer sa liquidité et sa profondeur. À l’égard des diasporas africaines,
il les a invitées à se tenir prêtes pour participer massivement aux opérations de marché à venir
(emprunts obligataires, privatisations) afin d’être de véritables acteurs de l’investissement à long
terme en Afrique et bénéficier de la richesse créée sur le continent.
Service Communication
et Relations Publics
BRVM – DC/BR
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