Edwige FIENDE
Le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Maurice Kakou Guikahué a affirmé jeudi que Henri Konan Bédié « n’a jamais parlé de (sa) candidature » à la présidentielle de 2020 et précisé « qu’aucun candidat n’a été choisi pour l’instant » par la formation pour cette élection.
« Pour l’instant aucun candidat n’a été choisi au PDCI » et « il n’y a pas de rumeur de candidature » du président du PDCI, a réagi M. Guikahué, lors d’une conférence de presse.
« Le président Bédié, héritier authentique de Félix Houphouet-Boigny (fondateur du PDCI), n’a jamais parlé de candidature », a-t-il insisté.
Il a expliqué que le meeting du parti prévu le 19 octobre à Yamoussoukro, ville natale de Félix Houphouet-Boigny, vise plutôt à « rabattre le caquet » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) qui fait « croire que « le PDCI a été vidé de sa substance et que 70% de ses militants ont opté pour le parti unifié ».
« Cette propagande insidieuse orchestrée par le RHDP à pour dessein de préparer les esprits et surtout la communauté internationale à accepter la fraude électorale en 2020 », a estimé M. Guikahué.
Selon le secrétaire exécutif, ce meeting dit « de vérité » à Yamoussoukro n’est pour par « parler de candidature » en 2020, mais pour présenter « au monde entier » un « PDCI rajeuni, redynamisé et prêt pour la conquête du pouvoir en 2020 ».
« Le PDCI va reprendre le pouvoir. Nous allons participer aux élections et nous allons gagner », a assuré M. Guikahué.
Le parti devrait organiser une convention « en 2019 » pour désigner son candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Maurice Kakou Guikahué a par ailleurs dénoncé « un complot politique » contre le président du conseil régional du Gbêkê, Jacques Mangoua, condamné le 03 octobre à cinq ans de prison ferme pour détention illégale de munitions de guerre.
« Nous sommes des cibles potentielles d’arrestation, mais cela ne va pas nous faire reculer », a-t-il indiqué, réaffirmant (son) « soutien sans faille » à M. Mangoua, vice-président du PDCI.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Si en 2020, les élections présidentielles sont crédibles…le RDR sera mis K.O.
DRAMANE peut recruter tous une partie des barons du PDCI, mais la base reste solide.
Je me demande pourquoi DRAMANE ne s’acharne pas sur le FPI ? ??>>> ..La réponse est pourtant simple….
si le rhdp recrute au pdci c’est parce que ils ont mangés ensemble . d’autres sont devenus quelqu’un dans ce pays à cause du rhdp.
@tomas …
le FPI avait formé une alliance avec le RDR, lorsque le PDCI était au pouvoir.
l’alliance répondait à quel souci et le groupement RHDP répondait à quel souci? de là tu comprendras que ce n’est pas la même chose @ SRIKA BLAH.l’alliance FPI -RDR était pour contraindre le pdci à arrêter l’ivoirité et surtout créer une commission indépendante qui était entre les mains du ministère de l’intérieur avec Mr Bombet comme Ministre .le boycoott actif n’avait pas empêcher le pdci d’aller aux élections face au PIT de Vodié.L’obtention de la CEI a mis fin a cette alliance et surtout avec le coup d’état de 1999. Or LE RHDP est un groupement ou le parti victorieux devrait travailler ensemble avec es autres partis membres.c’est bien ce qui a été fait d’où le partage des postes et la consultation quasi permanente de Bedié pour toute décision.sauf erreur de ma part je crois que l’alliance FPI-RDR n’avait le même objectif que le RHDP
@tomas,
Je parie que tu ne serais pas capable de retracer tous les membres de ton groupe d’étude pour le bac en terminale. Des personnes souvent totalement étrangères peu avant, avec qui tu as mangé, discuté voire dormi parce que choisies en fonction de leur faculté à combler tes insuffisances dans certaines matières. Après le bac, chacun a repris sa route. Il en va ainsi de tout groupe, B.A.BA de Sociologie : le groupe se constitue pour un objectif ; à l’atteinte de celui-ci, le groupe se disloque. NB : quelqu’un ici sur ce site m’avait ri au nez quand il y a 3-4 ans, j’avais prédit la dislocation du RHDP.
La dislocation du RHDP était programmée d’avance, génétiquement, dès sa création. Le triple objectif (1- obliger à la tenue d’élections ; 2- mettre fin à la rébellion et à la partition du pays ; 3- chasser Gbagbo du pouvoir) ayant été atteint, que devrait-il rester du groupe ? La jouissance du butin pour lequel, forcément, les appétit et les intérêts devenaient divergents voire même antinomiques. Le jeu du pendu auquel s’adonne le RDR dans un RHDP aussi fictif que virtuel avec la pléiade de renégats et traitres à leurs partis originels ne peut avoir pour finalité que la « pendaison », le nouvel objectif étant la perpétuation du règne et le maintien au pouvoir.
On peut aussi considérer que c’est un objectif qui vaut autant que le précédent (triple). Sauf que la dynamique du groupe change quand les objectifs sont inscrits dans une longue durée. On n’est pas ici dans un projet de Nation (fusion de plusieurs groupes), mais dans un projet de stricte jouissance du pouvoir, à terme indéfini. On aboutira donc à la même logique qui a amené le PDCI à claquer la porte. Pour l’heure, c’est Mabri qui est sur la selette mais à mesure que l’on approchera de 2020, plus le mur va se lézarder.