Communiqué: L’ANP ne veut plus de procès d’intention contre la nouvelle commission électorale.
Ah l’Autorité nationale de la presse (ANP) !
Que comprendre de ce communiqué du régulateur de la presse ivoirienne, l’Anp ?
Le régulateur voudrait-il faire passer les commentateurs pour les fossoyeurs et les pourfendeurs des institutions ivoiriennes ?
Dans cette grisaille ivoirienne les animateurs de la presse deviennent les souffre-douleurs. Ils ont le dos large et sont vus comme ceux qui gâtent tout, ceux qui sapent la cohésion sociale.
Ici, on a oublié que les premiers à avoir jeté le discrédit sur la CEI, institution de la République, c’est bien ceux qui l’ont pensée, ceux qui ont tout mis en œuvre pour qu’elle soit sous sa forme actuelle. Qui a biaisé l’idée d’une CEI consensuelle ? Est-ce la presse ? Qui a dit que les discussions entre les acteurs politiques étaient closes et qu’on ne reviendrait plus là-dessus ? Est-ce encore la presse ?
Qui a constitué la CEI en ne favorisant pas la participation des partis significatifs de l’opposition aux différents débats, préférant des faire-valoir politiques ? Est-ce la presse ?
Non ! M. Lakpé, ceux qui jettent un discrédit sur la CEI dans sa forme actuelle, ceux qui discréditent »les personnalités qui la composent alors qu’elles n’ont pas encore posé le moindre acte », ce ne sont pas les journalistes.
Les faits se sont déroulés ici sous nos yeux. Ces faits-là, ils sont sacrés et les commentaires sont libres dit un adage dans le milieu de la presse.
L’Anp ne doit de quelque manière restreindre cette liberté de commenter à moins qu’elle veuille être un organe dirigiste, qui inspire elle-même les commentaires, qui les dicte selon son entendement.
DS
Commentaires Facebook