Bédié attaque Gon Coulibaly, voici la réponse de Ouattara
Invité samedi 28 septembre 2019 à Dimbokro, lors de la conférence de presse de clôture de la visite d’État dans le Nzi, à réagir à des propos du Président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié dans «Jeune Afrique », affirmant que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a conduit le pays vers une économie en berne, le chef de l’État Alassane Ouattara n’a pas souhaité de polémiques avec celui qu’il dit continuer de considérer comme son aîné.
«Je ne ferai pas de commentaires sur les propos de mon aîné. D’ailleurs, je suis quand même à Dimbokro où il m’a accompagné l’année dernière au cimetière, pour enterrer mon frère aîné. Je suis maintenant l’aîné de la famille Ouattara. Je le remercie pour cela. Je le considère comme un aîné. Il a été à l’école primaire à Bocanda avec mon autre frère aîné Gaoussou Ouattara, décédé il y a plusieurs années, et qui a été vice-président de l’Assemblée nationale avec lui. Donc, je n’ai pas de problèmes. Je vous renvoie tout simplement aux documents de la banque mondiale, le Fonds monétaire international, les américains, l’Union européenne, l’Union africaine, et de toutes les institutions qui jugent l’État de Côte d’ivoire. Ceci me paraît suffisant comme réponse », a expliqué celui qui est également Président du Rhdp.
Nous avons fait plus que les 50 premières années des
indépendances…
Le Samedi 28 septembre 2019, le chef de l’État Alassane Ouattara est
revenu dans ses échanges avec la presse à la fin de la visite d’État
dans le N’zi, sur ses performances à la tête de l’État, par rapport à ce
qui a été fait durant les 50 premières années d’indépendance dans le pays.*/
Alassane Ouattara avait développé le même élément de langage lors de son
message à la Nation pour les 59 ans d’accession à la souveraineté de la
Côte d’Ivoire, le 6 août 2019.
Quelques heures plus tôt, lors du meeting de clôture au stade Koné Samba Ambroise, il avait au défi ses contradicteurs d’aller voir les statistiques :
« Nous sommes au travail au travail, et nous ne nous préoccupons pas des bavardages. En 2020, dans le N’Zi, nous aurons fait presqu’autant que dans les 50 premières années de notre indépendance. Je demande a tous ceux qui veulent contester ces résultats, d’aller consulter les statistiques ».
Face aux journalistes, le Président Alassane Ouattara est revenu sur la question en ces termes :
« Les statistiques sont là. J’ai demandé aux ministres de les rendre publiques. Que ce soit l’eau potable, l’électricité, les dispensaires, les universités, nous avons fait plus que les 50 premières années des indépendances. Ce sont là des statistiques. Je pense qu’il est bon de le dire. Il serait bon que le Premier ministre et le ministre de la communication et des médiats alimentent la presse concernant ces chiffres. Ce que nous disons est basé sur des chiffres. En 2011, combien y avait-il d’adduction d’eau, combien de villages étaient électrifiés, combien de tables-banc nous avions etc ? Il faut comparer cela à la période de 1960 à 2010. Je signale que le plus gros investissement de cette période a été fait de 1960 à 1970. Nous avons une équipe qui fait du très bon travail. »
*J-H Koffo*, envoyé spécial dans le N’Zi
Des gens qui ont 10 ans de plus que moi sont toujours dans la
politique (Ouattara)
/*Partira ? Partira pas ? Ou bien sera-t-il candidat ou pas en 2020?
Va-t-il se retirer ou prendre sa retraite ? Face à la presse samedi 28
septembre 2019 à Dimbokro à l’issue de la visite d’État dans le Nzi, le
chef de l’État Alassane Ouattara a donné des réponses qui laissent
entendre que tout reste ouvert pour lui, et qu’il n’écarte aucune
option, jusqu’à ce qu’il prenne et annonce une décision.*/
Ainsi, répondant à la question ( : « Quitterez-vous la politique, si
votre parti ne vous désignait pas comme son candidat en 2020 ? »), le
Président Alassane Ouattara a dit :
« Me retirer de la politique ? Mais, il y a des gens qui ont 10 ans de plus que moi et qui sont toujours dans
la politique. Ces décisions, on ne les prend pas seul. Tout dépend de mon parti. Il y a un certain nombre de critères. Nous avons la responsabilité denlaisser un pays en paix et dans la stabilité et toujours sur la voie du développement. Dans mon appréciation personnelle , je dois me décider de savoir si mes objectifs de stabilité, de sécurité pour mon pays ont été atteints, m’assurer que cela va se poursuivre avec l’équipe que je dirige. Me décider, ce sera la décision de mon parti. Cela ne sera pas le choix d’Alassane Ouattara. Ça sera un choix démocratique. Nous aurons avec les responsables de mon parti un vrai débat. Il faut voir quelle est la meilleure manière de poursuivre l’œuvre que nous avons entamée. »
*J-H Koffo,* envoyé spécial dans le N’Zi
L’Intelligent d’Abidjan
Eh Dramans sn 8 ans diras-tu? Surement si tu n avais pas du sable dans attieke de Bedie et de Gbagbo peut-etre que cela aurait ete possible pour eux de fair plus. Je me souviens que Gbagbo avec un pays coupe en deux continuait a fournir l eau et l electricite au Nord pourtant toi Dramane jusqu acutuellement tu as ferme les comptes d opposants et d autres sont toujours en prison, alors on s en fou de bilan de 8 ou 50 ans et d ailleurs ce bilan n est particulie qu a une region.