Hamsatou ANABO
Jeudi matin, vers 11h00 (GMT et heure locale), 11 éléments des forces spéciales ivoiriennes s’étaient rendus à la préfecture de police d’Abidjan située à Abobo au Nord de la capitale économique pour « libérer un des leurs » raflé la veille par des policiers. Les heurts qui ont éclaté entre ces « frères d’armes » ont créé une psychose au sein des populations.
Ce bras de fer entre policiers et forces spéciales a certes été bref, mais quelques images, vidéos ont pu être prises par certains agents et elles ont très vite inondées les réseaux sociaux, notamment Facebook.
Selon des sources policières qui se sont confiées à ALERTE INFO, dans le cadre d’une opération mise en place par le gouvernement pour sécuriser l’ensemble des villes du pays, baptisée « épervier », un élément des forces spéciales « a été interpellé dans un fumoir et conduit à la préfecture de police ».
Celles de l’armée quant à elles, soutiennent que le soldat « était assis devant son domicile quand il a été raflé ».
Le calme est revenu après que « les policiers aient désarmé les éléments des forces spéciales et remis à leur hiérarchie ».
Quelques heures après, dans un communiqué conjoint avec la police, l’armée avait annoncé l’ouverture d’une enquête, « pour situer les responsabilités ».
Mais le communiqué ne précisait pas les circonstances dans lesquelles le soldat des forces spéciales a été interpellé.
« Suite à l’interpellation mercredi nuit d’un soldat en civil au cours d’une opération de rafle générale, un détachement a été dépêché » à la préfecture de police d’Abidjan pour certifier son identité », a souligné le communiqué.
L’arrivée de ce détachement pour certifier l’identité du soldat raflé, « a suscité un malentendu qui a entraîné des échauffourées », a ajouté le texte.
A Abidjan, la psychose a gagné du terrain au sein des populations car le bras de fer entre les forces de défense et de sécurité « n’est pas un bon signe ».
Samedi matin, vers 9 h 00 , « des individus non identifiés » habillés en tenue civile ont effectué des tirs sporadiques aux environs du lycée classique, où se tenait un concours de la police nationale.
Sur les réseaux sociaux, les internautes expliquent « les dangers » du bras de fer qui oppose la police et les forces spéciales.
Ils estiment qu’il doit avoir un dialogue entre la police et les forces spéciales, « pour ne pas arriver au pire.
« J’avoue que les populations sont inquiètes par rapport à cette situation, et c’est normal, mais le problème sera vite réglé », a confié une source sécuritaire à ALERTE INFO.
Les grands commandants des forces de défense et de sécurité ont effectué des tournées dans les casernes afin « d’apaiser les esprits qui se chauffent ».
« Nous vous demandons de taire les incompréhensions, car personne ne peut comprendre que plutôt d’être solidaires, nous nous bagarrons », a demandé le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Apalo Touré.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Nous faisons « confiance » au niveau ministre de l’intérieure qui a affirmé que ; chaque millimetre du territoire sera bouclé et sécurisé……….. Et VLAN !… Pourtant, il n’arrive même pas á sécuriser son « propre anus »