Le PDCI a « tort de nous minimiser » (Pascal Affi N’Guessan)

Edwige FIENDE

Le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan a estimé que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) avec qui il avait « souhaité une autre plateforme plus large » de l’opposition a « tort de minimiser » sa formation, dans une Interview à ALERTE INFO.

« Nous avons souhaité une autre plateforme plus large avec le PDCI, malheureusement, le PDCI a préféré nous abandonner pour aller à la recherche des partenaires qu’il considère plus crédibles, plus importants », a déploré M. Affi.

« Les réactions que nous enregistrons démontrent que les gens se sont mépris sur notre compte. Les éventuels partenaires ont tort de nous minimiser », a-t-il poursuivi.

« Nous pesons sur l’échiquier politique nationale et nous n’avons jamais douté de notre représentativité sur le terrain » , a relevé Pascal Affi N’Guessan qui dit rester « ouvert ».

M. Affi avait déjà déploré « le revirement du président du PDCI » qui s’est rapproché de ses adversaires politiques du FPI dans le cadre d’une plateforme souhaitée par le président du PDCI, Henri Konan Bédié, dans une interview au quotidien gouvernemental Fraternité Matin parue mercredi.

Il avait jugé « pas correcte l’attitude » de M. Bédié et s’était interrogé « si cette plateforme verra le jour ».

En réaction, le PDCI a annoncé la naissance de la plateforme initiée par le président du PDCI le jeudi 1er août, par la signature de sa charte organisationnelle.

Cette plateforme est baptisée « Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP). La cérémonie officielle de lancement de ses activités est prévue « dès le retour au Pays » de Henri Konan Bédié.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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4 réflexions au sujet de “Le PDCI a « tort de nous minimiser » (Pascal Affi N’Guessan)”

  1. Toi tu as une représentativité sur le terrain! 2020 n’est pas loin oh, on verra bien. Tu joues à quitte ou double. C’est parce que les « autres » ne sont pas encore là que tu saute partout.

  2. Peut-on minimiser AFFI ?

    Oh que non !!

    Sa nuisance est avérée et démontrée.

    Le pouvoir OUATTARA l’utilise pour atteindre ses objectifs et on se doit bien de reconnaitre que le fait qu’il ait reconnu à AFFI le régime légal du parti FPI et qu’il l’ait affublé de ses oripeaux de tout temps, a mis le FPI en difficulté.

    Quant à sa représentativité sur le terrain, nous savons tous que les chiffres obtenus depuis 2010 sont en partie fabriqués.

    Il est donc évident que si AFFI joue le rôle à lui attribué, il exigera que la CEI lui octroie ou concède un petit pourcentage (on va dire un bon 10%), respectable, qui ne lui donnera pas trop la honte.

    AFFI le sait et il joue tout sur cette carte.

    Mais entre nous, il ne s’agit pas ici de philosopher a tout va et de fustiger le PDCI.

    Je ne pense qu’à une seule chose, à l’avenir politique d’AFFI.

    Il gueule et vocifère, mais pendant combien de temps encore ?

    2020 c’est demain.

    Comment AFFI et soin FPI voient-ils leur avenir politique au delà de 2020 ?

    Dabakala.

  3. Ce n’est pas par le courage que Affi aura le plus brillé depuis 2011, mais il faut encore en appeler à une once de cette vertu – le courage – qui serait restée cachée quelque part en lui : à ce stade, ne devrait-il pas franchir le pas et faire adhérer « son FPI » au RHDP ? Tellement plus simple, et certainement mieux rémunéré que le rôle trouble de caillou dans le soulier de l’opposition.

  4. Le courage, ce serait avant tout de créer son propre parti au passage.

    Dabakala.

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