La Première Dame, Dominique Ouattara a eu un entretien avec M. Richard Scobey, Président de la Fondation Mondiale du Cacao (WCF), le jeudi 5 septembre 2019 à la résidence Présidentielle.
Lors de cette rencontre, M. Richard Scobey était accompagné de M. Tim Mc Coy, représentant de la WCF en Côte d’Ivoire.
En Côte d’Ivoire dans le cadre d’un atelier organisé conjointement par le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, la Fondation Mondiale du Cacao et la Fondation ICI, le président de la WCF a tenu à rencontrer la Première Dame pour la féliciter d’une part pour son leadership dans le cadre de la lutte contre le Travail des Enfants et d’autre part, pour l’élaboration d’un nouveau Plan d’Action National (PAN) pour l’éradication du phénomène.
Durant plus d’une heure, la Présidente du CNS a échangé avec son invité sur le nouveau Plan d’Action National 2019-2021, mais aussi, sur les activités menées par le Gouvernement dans sa mise en œuvre.
Enfin, Madame Dominique Ouattara et son invité ont discuté de l’implication de l’industrie du cacao et du chocolat dans la mise en œuvre des éléments du PAN 2019-2021 de la lutte contre le travail des enfants.
Notons que M. Richard Scobey, Président de la Fondation Mondiale du Cacao (WCF) est en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un atelier de définition des rôles et responsabilités des parties prenantes dans la mise en œuvre du Plan d’Action National 2019-2021 de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des enfants dans les zones cacaoyères et de discussion sur un nouveau modèle de partenariat à l’horizon 2025. Cet atelier se déroule les 05 et 06 septembre 2019 à Heden Golf Hôtel d’Abidjan.
Cabinet de la Première Dame
M. Richard Scobey président du Wolrd Cocoa Fondation (WCF) s’est-il comment on cultive le Cacao ? A-t-il planté un seul pied de cacao dans sa vie de riche occidental ? Lui qui n’a jamais mis les pieds dans un champ de cacao, c’est lui qui est président du WCF. Quel paradoxe !
La loi du plus fort.
Dabakala
Ils viennent recueillir les mensonges qui se trouvent dans des bureaux climatisés d’Abidjan, sans savoir comment les enfants sont exploités dans les zones rurales .
Aussi condamnable qu’il soit, le « travail des enfants » reste une redoutable arme à l’échelle mondiale utilisable au gré des intérêts du moment. Le vin français peut être attaqué parce que le foulage utilise des enfants, tout comme les produits de technologie, de maroquinerie, de sport délocalisés en Chine et dans toute l’Asie, confectionné dans bien de cas avec la main d’œuvre infantile. Y’a vraiment à boire et à manger sur le sujet, mais intéressons-nous au cas spécifique de notre cacao. On en revient à l’image de l’arroseur arrosé ou, dans la sagesse africaine, de la chauve-souris qui se chie dans la gueule pensant chier au visage de Dieu.
L’apparition de la rumeur d’utilisation d’enfants dans les plantations de cacao est née durant la guerre livrée à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la stratégie d’affaiblissement du pouvoir Gbagbo éventée sans honte ni pudeur par Dacoury Tabley, ci-devant N°2 des Forces Nouvelles. Dans ce cadre, des attaques tous azimuts tant militaires que médiatiques devraient être coordonnées afin de provoquer l’effondrement d’un pouvoir qui perdurait au-delà de l’espérance de ceux qui on procédé à la division du pays. C’est ainsi que les mains (pas nécessairement obscures) ont utilisé le prétexte de la défense des enfants d’Afrique pour monter la cabale médiatique contre la Côte d’Ivoire et son cacao, sur le modèle des « diamants de sang » de Sierra Leone.
Mais l’Occident n’est pas amnésique, et il n’a aucun moyen de croire que ce qui aurait été hier change du jour au lendemain par la simple magie d’un changement de régime, ô que non. D’autant que la malfaisance, l’ignominie et la cruauté auront été exploités à leur paroxysme en demandant un embargo contre le cacao et par extension sur les biens de première nécessité dont les médicaments. Le loup est entré dans la bergerie sur invitation, qui plus est. Alors au moindre pet de travers – comme cette entente stratégique avec le Ghana – il vous rappelle volontiers qu’il dispose de tous les leviers que vous lui aviez gracieusement remis, pour vous nuire à sa guise. Conclusion ? La chauve-souris s’est déféqué dans gueule.