Manuella YAPI
Le général Diomandé Vagondo, chef d’état-major particulier du président ivoirien Alassane Ouattara, a affirmé jeudi à Abidjan qu’il « ne pense pas » avoir été nommé ministre de la Sécurité et de la protection sociale « essentiellement pour les élections » prévues en 2020, à l’issue du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement formé mercredi.
Le général Vagondo a déclaré qu’il « ne pense pas » que sa nomination intervienne « en vue des élections », même si ses actions pour « garantir la sécurité des citoyens seront de nature à apaiser l’atmosphère générale en vue des élections », face à la presse.
« C’est au profit de toutes les populations que nous allons agir. Il ne s’agit pas de se focaliser sur un point particulier, de nature à faire croire que nous avons été nommé essentiellement pour les élections », a-t-il poursuivi, ajoutant que « toutes les populations (…) doivent pouvoir vaquer librement à leurs occupations sans crainte d’être agressées ».
Chef d’état-major particulier de M. Ouattara depuis 2013, le général de corps d’armée, 59 ans, « prend cette nomination comme la consolidation de la confiance » que le président « n’a jamais cessé de placer » en lui.
Connu pour sa discrétion et sa rigueur dans le milieu, Diomandé Vagondo a été cité (avec d’autres officiers ivoiriens) à plusieurs reprises au procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, pendant lequel il a été accusé d’avoir apporté une aide aux putschistes.
En octobre 2017, le site d’informations français Médiapart avait publié des extraits de l’ordonnance sur ce putsch, indiquant que le général Gilbert Diendéré (condamné lundi à 20 ans de prison pour « attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres ») avait affirmé « avoir reçu de l’argent (84 millions FCFA) et du matériel de maintien de l’ordre de la part de Vagondo Diomandé ».
« Je ne suis au courant de rien et je suis sûr que mon chef d’état-major particulier n’est pas mêlé à cette affaire », avait réagi Alassane Ouattara, lors d’une interview diffusée sur une chaine internationale.
Le nouveau gouvernement ivoirien compte 41 ministres, sept secrétaires d’Etat et un ministre auprès de la présidence, chargé des Affaires économiques et financières.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
POPOPOPOOO mon General vous aussi. On va a nomme pour preparer les elections c’est ca qui est la vérité. Quel president dans le monde va placer n’importe qui a la veille des elections. Faites attention des. Tout compte fait ca va rien changer. Et puis vous je sais que vous êtes un pro-Gbagbo , PDCI 100% on a les preuves, c’est ca Alassane c’est pas a moins qu’on vous a mis la bas par piege.
Pro-Gbagbo ? Vagondo? Keskon se….non que c’est hilarant ….
Peut être qu’il a oublié ( ce dont je doute ) son séjour à la poudrière lors de la transition ….pourquoi il est impossible à un ivoirien de dire comme je ne sais rien à ce sujet je n’en parle pas ?
fiiiah je passais
Je n’arrive toujours pas à me défaire d’un étrange pressentiment.
Tout comme de nombreux pro OUATTARA auront jubilé parce que leurs « voeux » ou prémonitions se sont réalisées, la chute du pouvoir GBAGBO, la prison et l’anéantissement politique du FPI, puis le champ libre pour OUATTARA pendant près de dix ans ; j’ai la ferme conviction que la fin ne sera pas heureuse. Et la cause de la chute proviendra de son propre camp. Ce sera un mélange entre exagération et laisser-aller, de suffisance, couplé avec un manque de respect envers les siens.
Tous les éléments se mettent en place les uns après les autres pour préciser le moment, mais aussi les circonstances de la chute.
Et c’est à ce moment là que certains sujets rejetés par le pouvoir (la réconciliation refusée, la justice qui a occulté le camp adverse, l’affaire Diendéré, etc) pourraient refaire surface et alors on ne ricanera certainement plus.
Mais je peux aussi bien me tromper.
Dabakala.